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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 03:07

Qualifications Mondial-2014: la France et la Suède héroïques !

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L'attaquant français Olivier Giroud exulte après son but égalisateur contre l'Espagne, le 16 octobre 2012 à Madrid.

 

L'équipe de France a réussi un véritable exploit en allant arracher un point en Espagne (1-1) mardi en éliminatoires du Mondial-2014, alors que la Suède d'Ibrahimovic a fait encore plus fort en remontant de 4-0 à 4-4 sur le terrain de l'Allemagne.

. Groupe A

La Belgique et la Croatie ne se quittent plus. Les deux sélections se sont imposées 2-0 mardi, respectivement contre l'Ecosse et le Pays de Galles, pour porter leur total à 10 points en quatre matches. Les équipiers d'Eden Hazard sont devant à la différence de buts. Derrière, le trou est fait, la Serbie (3e) ayant été battue 1-0 en Macédoine et se retrouvant à six longueurs.

. Groupe B

Excellente affaire pour les vice-champions d'Europe italiens qui ont battu le Danemark 3-1 (Balotelli a marqué) et profitent du match nul (0-0) entre la République tchèque et la Bulgarie, leurs deux plus proches rivaux, repoussés à cinq et quatre points. Quant au Danemark, avec deux points en trois matches, il est quasiment déjà battu.

. Groupe C

Incroyable scénario à Berlin ! Face à une Suède dépassée, l'Allemagne menait 4-0, grâce notamment à un doublé de Klose, désormais tout proche du record de buts de Gerd Müller (67 contre 68) en sélection. Et puis Ibrahimovic a marqué un but que l'on pensait pour l'honneur. Puis Lustig, puis Elmander... Puis, dans le temps additionnel, Elm pour un invraisemblable 4-4. L'Allemagne reste malgré tout en tête avec 10 points. La Suède en compte 7 mais a joué un match de moins. L'Eire, qui a gagné 4-1 aux Féroé, a six points. Dans le dernier match, l'Autriche a écrasé le Kazakhstan 4-0.

. Groupe D

Le match Roumanie - Pays-Bas mettait aux prises les deux leaders du groupe et les Néerlandais ont clairement montré qu'ils étaient les patrons. Avec ce succès 4-1, les joueurs de Louis Van Gaal poursuivent leur sans-faute: 12 points en quatre matches. Derrière, la Hongrie prend la deuxième place après son succès face à la Turquie (3-1). Dans le match des mal classés, l'Estonie a été battre Andorre 1-0.

. Groupe E

Dans ce groupe très ouvert, c'est la jeune et talentueuse sélection suisse qui mène la danse. En allant gagner 2-0 en Islande, leur dauphin avant la rencontre, les Suisses (10 points) ont pris une petite option. Victorieuse à Chypre (2-1), la Norvège est désormais 2e, trois points derrière la Suisse. L'Albanie a battu la Slovénie 1-0.

. Groupe F

Carton plein pour la Russie de Capello, qui a signé son quatrième succès en quatre matches en battant l'Azerbaïdjan 1-0. Le Portugal de Cristiano Ronaldo tourne définitivement au ralenti: il a souffert pour arracher à domicile le nul (1-1) face aux modestes Nord-Irlandais qui ont mené jusqu'à la 79e minute et l'égalisation de Postiga. Les Portugais ont même été délogés de la 2e place par Israël qui a dominé le Luxembourg (3-0) et reste en course pour les barrages.

. Groupe G

La Bosnie a confirmé ses très bons débuts dans ces éliminatoires en battant nettement la Lituanie 3-0. Les joueurs de Safet Susic ont déjà inscrit 15 buts en quatre matches. Mais derrière, la Grèce ne lâche rien, même si elle marque moins. Grâce à sa victoire en Slovaquie (1-0), elle compte elle aussi 10 points en quatre matches. La rencontre entre les deux équipes le 22 mars en Bosnie vaudra cher. Dans le troisième match, la Lettonie a battu le Liechtenstein 2-0.

. Groupe H

Le match Pologne-Angleterre a été reporté à mercredi pour cause de terrain impraticable, suite aux trombes d'eau tombées sur Varsovie. Le Monténégro en a profité pour revenir à hauteur des Anglais grâce à son succès en Ukraine, qui vit un après-Euro délicat (deux points en trois matches). Dans l'autre rencontre, la Moldavie a battu Saint-Marin 2-0.

. Groupe I

Quel exploit des Français ! Tout le monde les donnait battus en Espagne, mais au bout d'une excellente deuxième période, les Bleus ont pris un point mérité grâce à un but de Giroud, parfaitement servi par Ribéry. Les joueurs de Didier Deschamps sont donc des rivaux crédibles des doubles champions d'Europe et champions du monde espagnols. Les deux équipes ont sept points après trois matches et le France-Espagne du 26 mars aura tout d'une finale. Dans l'autre match, le Belarus a marqué ses premiers points en battant la Géorgie 2-0.

Source La Dépêche du Midi AFP

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 16:02

Zidane: «Un jour, j’entraînerai les Bleus»

zinedine zidane-copie-1 

L'ancien capitaine de l'équipe de France Zinedine Zidane va passer ses diplômes d'entraîneur «cette année» et «se projette un petit peu plus» en envisageant d'occuper un jour le poste de sélectionneur des Bleus, dans une interview à l'Equipe hier dimanche.
«Il y a la formation de Limoges (ndlr, en management sportif) qui m'aide pour de nombreuses raisons, mais aussi celle que je vais commencer : je vais passer mes diplômes d'entraîneur», a-t-il dit. «Je vais passer le premier degré, le deuxième degré, jusqu'au DEF, et on verra plus tard pour le diplôme d'entraîneur professionnel. Il faut commencer par quelque chose, et je vais commencer cette année», a ajouté le champion du monde français. Interrogé sur l'équipe de France, «Zizou» répond : «Je me projette un petit peu plus en pensant qu'un jour une possibilité d'entraîner existera peut-être

Le Soir d’Algérie Sofiane Aït Iflis

«Un jour, j’entraînerai les Bleus»

Dans un entretien accordé à L'Equipe, Zinédine Zidane se livre aujourd'hui comme rarement. A deux jours d'Espagne-France («J'ai prévu d'aller au match avec beaucoup de monde, des Français et des Espagnols»), l'ancien meneur de jeu des Bleus juge le niveau de l'équipe de France actuelle, analyse l'évolution de Karim Benzema, évoque Laurent Blanc —«Il a fait du bon boulot»—et de Didier Deschamps. Et révèle qu'il va passer ses diplômes d'entraîneur, six ans après sa retraite de joueur. A 40 ans, sûr d'un choix mûrement réfléchi, il se projette sur sa future carrière, qui pourrait le mener où on ne l'attend pas forcément mais aussi, un jour, à la tête de cette équipe de France «parce qu'elle a beaucoup compté pour moi».

Infosoir

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 02:12
Les dirigeants des pays du Sud de la Méditerranée réunis à Malte, le 5 octobre 2012
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Les dirigeants des pays du Sud de la Méditerranée se sont attachés à rassurer leurs homologues sur l'état de la démocratie dans leurs pays et appeler de leurs voeux une plus ample coopération, à l'occasion du sommet du Dialogue 5+5 vendredi à Malte.
"Pour la première fois de notre histoire, nous partageons les valeurs de la démocratie", s'est réjoui le président tunisien Moncef Marzouki, au cours de la cérémonie d'ouverture de ce sommet 5+5 (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal + Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie), le premier depuis le "Printemps arabe" de 2011 qui a entraîné la chute des dirigeants tunisien et libyen.
Les changements en cours sur la rive Sud de la Méditerranée "ne constituent pas une menace pour l'Europe", a déclaré M. Marzouki, en appelant par exemple à "ne pas avoir peur des groupes salafistes". "Le peuple n'accepterait jamais des systèmes islamiques non démocratiques. Nous voulons la démocratie islamique, pas l'autocratie", a-t-il insisté.
"L'Europe est notre destin", a ajouté le président tunisien. Selon lui, les pays européens "vont trouver beaucoup d'opportunités dans notre région", qui a "un besoin criant d'infrastructures".
Même écho de la part du président mauritanien : "La région a connu des développements politiques qui vont contribuer à la stabiliser", a assuré Mohamed Ould Abdel Aziz.
Pour lui, le dialogue 5+5 "devrait contribuer à affronter des défis comme le terrorisme, le crime transfrontalier, le trafic d'armes qui imposent de changer de mentalités".
"Nous sommes complémentaires", a ajouté le président mauritanien, plaidant en faveur d'"un dialogue entre civilisations", sans "toucher aux questions religieuses ni léser la dignité des peuples" et en respectant "les spécificités".
Pour sa part, le président français François Hollande a évoqué "deux défis". D'abord "accompagner la transition démocratique et le respect des droits des peuples", en faisant "en sorte que la dignité des personnes soit partout respectée". Puis le "défi économique", avec le "développement de la rive Sud de la Méditerranée" et "la croissance qui doit être stimulée au nord de la Méditerranée", les deux allant "de pair".
"Transition démocratique"
Parmi les projets, il a cité "l'autoroute du Maghreb", qui bute sur le conflit au Sahara occidental divisant Alger et Rabat.
Le président français a cité parmi ses priorités la jeunesse, évoquant "un Erasmus" - programme d'échanges entre étudiants européens - afin de permettre "la mobilité des jeunes de la rive Sud de la Méditerranée", ainsi que l'énergie, les transports et les infrastructures".
Enfin, "il y a la sécurité de la région" du Sahel avec la question du Mali, a-t-il noté.
A côté du gros dossier du co-développement, les dirigeants ont parlé d'immigration clandestine, de terrorisme et de nouveaux domaines de coopération possibles comme la formation professionnelle ou les énergies renouvelables.
Pour le Premier ministre italien Mario Monti, "notre aide aux pays du Sud doit devenir plus systématique car la démocratie se renforce grâce au développement".
Rome a rappelé que "les jeunes avaient joué un rôle fondamental" dans les révoltes arabes, mais, "sur les deux rives de la Méditerranée, ils sont un facteur de croissance sous-utilisé, très fortement touché par le chômage".
"Les printemps arabes peuvent se faner rapidement si les gens n'ont pas à manger", a souligné M. Monti.
"Malgré les problèmes en Europe, il est de la plus grande importance et de l'intérêt commun de coopérer par exemple dans le tourisme, la sécurité énergétique et les migrations", a-t-il ajouté.
Selon M. Monti, les participants au sommet 5+5 ont trouvé beaucoup d'"inspiration" dans le modèle d'intégration européen, un modèle qu'ils n'avaient pas pu adopter jusqu'à présent "tant qu'existaient les dictatures dans leurs pays".
En marge du sommet, France, Espagne, Italie, Portugal et Malte ont discuté de la crise de l'euro. Les dirigeants des cinq pays ont "réitéré leur appel à l'application rapide des décisions adoptées par le Conseil européen en juin". Ils ont également souhaité que le prochain conseil "ouvre la voie à l'établissement d'un système de supervision bancaire unique en Europe, à décider avant la fin de l'année et opérationnelle d'ici à janvier 2013".
Source La Dépêche du Midi  AFP
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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 05:53
France: plus des deux-tiers des emballages ménagers désormais recyclés
la terre
67% des emballages ménagers ont été recyclés chez nous en 2011: un taux en progression de 3 points par rapport à l'année précédente.
Plus des deux-tiers des emballages ménagers (67%) ont été recyclés en 2011 en France, un taux en amélioration par rapport à l'année précédente (64%), pour un objectif de 75% acté lors du Grenelle de l'environnement que Eco-Emballages compte atteindre en 2016. Le taux de recyclage est passé de 13% en 1992 à 67% aujourd'hui En 2011, plus de 3 millions de tonnes d'emballages en verre, plastique (bouteilles et flacons), carton, acier et aluminium ont été recyclés sur les quelque 4,6 millions de tonnes mises sur le marché, a annoncé mercredi 3 octobre Éco-Emballages, chargé de financer la collecte, le tri et le recyclage.
De 13% en 1992, le taux de recyclage atteint aujourd'hui 67%, marquant une "relance" après plusieurs années de quasi-stabilité, a précisé à la presse Eric Brac de la Perrière, directeur général d'Eco-Emballages.
POUR LE VERRE, premier matériau collecté en tonnage, le taux de recyclage a atteint 84% (+ 2 points par rapport à 2010). Il est de 67% (+ 10) pour les papiers et cartons mais seulement 46% (+ 1) pour les bouteilles et flacons en plastique.
Source Sciences et Avenir OL avec AFP
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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 05:40
La rencontre, vendredi à Malte, de dix pays de l'UE et du Maghreb, est loin de l'ambitieux projet d'Union pour la Méditerranée.
Maghreb 
Le dialogue euro-méditerranéen revient sur l'écran radar de la diplomatie française. François Hollande sera vendredi à La Valette pour un sommet rassemblant cinq pays du sud de l'Union européenne (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal) et cinq du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie). Ce «format 5 + 5», comme l'appellent les diplomates, remonte aux années quatre-vingt et se concrétise par des rencontres informelles plus ou moins régulières entre ministres de l'Intérieur, de la Défense ou des Transports. Mais aucun sommet ne s'était tenu depuis 2003, aucun surtout depuis la chute du Tunisien Ben Ali et du Libyen Kadhafi. L'après-printemps arabe et ses incertitudes rendaient urgent pour les Européens de réamorcer le dialogue avec la rive sud de la Méditerranée. La diplomatie, comme la nature, a horreur du vide. Aux premières loges, les Maltais ont beaucoup poussé en ce sens. L'intention, selon l'Élysée, est donc de «dire l'engagement» des pays du Nord «de maintenir une coopération méditerranéenne ambitieuse», en dépit des difficultés économiques et de la crise de l'euro. Les dirigeants du Maghreb ont répondu présent (l'Algérie et le Maroc dépêcheront leur premier ministre), ce qui est jugé à Paris comme un signe encourageant.
On est loin du flamboyant projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), lancé en 2008 avec 43 participants, cette «magnifique idée pour organiser notre rapport avec le Sud», comme larmoie Henri Guaino dans son dernier livre (La nuit et le jour, Plon). Un grand chantier triplement mis à mal par les divisions européennes, le conflit israélo-palestinien et les révolutions arabes. Certes, des appels à la «refondation» ont bien été lancés, en son temps par Alain Juppé. Mais l'UPM, elle-même censée redonner vie au «processus de Barcelone» défaillant, est désormais en état de mort clinique, même si ses structures demeurent. La France a cédé sa coprésidence à l'UE, ce qui augure mal d'une impulsion politique pourtant nécessaire.
Une «Méditerranée de projets»
François Hollande reprend à son tour ces efforts de Sisyphe pour tenter de construire une «Méditerranée de projets», comme il l'a annoncé fin août. Certains estimeront la démarche réaliste, d'autres la jugeront minimaliste. Sur cette dernière ligne, le «5 + 5», avec son approche sectorielle, paraît adapté. «Ces réunions permettent d'envisager des ripostes collectives et méditerranéennes dans tous les secteurs, y compris celui du contrôle de l'immigration et de l'éducation, fondamentale dans les pays arabes en voie de démocratisation», relève Daniel Rondeau, ex-ambassadeur à Malte (aujourd'hui à l'Unesco), fervent partisan de la concertation entre les deux rives de la Mare Nostrum. La France avancera ainsi l'idée d'un «Erasmus de la Méditerranée» et poussera en faveur du développement de projets dans les énergies renouvelables dont le solaire. La défense, la sécurité, la coopération culturelle seront aussi sur la table.
Le «Club des dix» permet aussi d'échapper au point de blocage israélien. Il laisse en revanche en suspens l'hypothèque de l'Égypte, naguère pilier de l'UPM avec Moubarak (la Jordanie lui a succédé à la coprésidence Sud) mais dont les intentions demeurent floues. À Paris, on compte également articuler le dialogue euro-méditerranéen avec la diplomatie économique dans une région où les nouveaux interlocuteurs ont brouillé la visibilité sur les marchés. «Nous n'en sommes pas à la construction d'un véritable ensemble euro-méditerranéen. Mais on a le droit (ou le devoir) de rêver», positive Daniel Rondeau.
Source Le Figaro Alain Barluet
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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 05:32
Le scénario de l’intervention dans le nord-Mali dévoilé
MALI AZAWAD 
Les dessous de l’opération militaire dans le nord Mali. L’intervention des forces ouest-africaines se fera donc en étroite coopération avec les autorités maliennes et sous la supervision de la France dont le président de la République a ouvert son baptême onusien par la crise malienne.
De New York, François Hollande a annoncé que les modalités pratiques de ce déploiement au Mali pour chasser les djihadistes qui l’ont amputé de moitié depuis mars, seront scrupuleusement détaillées dans les jours à venir entre les parties prenantes : l’Élysée, Bamako et la Cédéao. On sait déjà qu’il y aura bien un QG de la Cédéao à Bamako. Le PC militaire, la base logistique de l’opération et un détachement de force policière et d’experts seront installés dans la capitale, mais en périphérie de la ville. Le site sera choisi par une équipe conjointe Cédéao-Mali. Ce dispositif devra être minimal et discret, sous-entendu “il ne doit pas choquer l’opinion publique” et encore moins “humilier” l’armée régulière malienne roulée dans la farine tour à tour par le Mnla, la rébellion touarègue puis par le trio Aqmi, Ansar Dine et Mujao. En fait, la Micema, mission de la Cédéao au Mali, prendra ses quartiers dans une banlieue de la capitale d’où seront coordonnées les opérations. La Micema sera assistée par du personnel militaire et stratégique international qui pourra être sollicité dans le cadre de l’intervention des forces africaines et, de manière ponctuelle, des vols qui seraient organisés pour le transport d’équipement, de troupes et leur approvisionnement sur le terrain des opérations, a précisé le représentant spécial au Mali du président de la Cédéao, l’ivoirien Alassane Ouattara. Quant aux forces combattantes, les bataillons ouest-africains seront engagés là où sera installée l’armée malienne. Entre temps, il sera procédé au déblocage des blindés immobilisés et d’autres armes consignés depuis deux mois à Conakry, en Guinée. Une exigence malienne qui est désormais validée par la Cédéao. Et pour la force spécialisée pour former les soldats maliens, elle sera composée de policiers, de gendarmes spécialisés et de spécialistes de la lutte dans le désert, certainement fournis par la France et les Etats unis. Elle sera également basée à Bamako. Les soldats de la Micema transiteront par Koulikoro, à 60 km hors de la ville de Bamako, puisque la partie malienne a soutenu que la présence de combattants étrangers, fussent-ils africains, peut choquer la population. La Cédéao et même la France auraient préféré sécuriser d’abord Bamako, estimant que si lorsque les hostilités seront ouvertes au nord, la capitale sera en ébullition, “des cellules terroristes dormantes peuvent exister, des tentatives de déstabilisation peuvent survenir.” C’est sur la proposition du chef de l’état-major malien que Koulikoro a été retenu comme point à la fois suffisamment éloigné de Bamako pour ne pas brusquer les esprits, mais également assez proche. Et au-delà des institutions maliennes, il y a beaucoup d’institutions internationales, comme les ambassades étrangères, qui peuvent faire l’objet d’attaques, s’est inquiétée la France. Concernant l’évolution des bataillons de la Micema aux côtés de l’armée malienne, le représentant spécial du président en exercice de la Cédéao au Mali, Aboudou Touré Cheaka, a expliqué qu’elle va se faire de manière “séquentielle”. L’installation de son siège à Bamako, le renforcement des capacités miliaires maliennes, la mise en place des bataillons de sécurisation entre la ligne de front et le sud du pays… tout cela peut être prêt en cinq à six semaines. L’intervention proprement dite se fera en fonction des renseignements provenant du terrain. Les États-Unis ont promis le transfert de données recueillies par leurs satellites et drones. Le principe est que les soldats maliens seront devant et les cinq bataillons ouest-africains derrière, en appui. En ce qui concerne la couverture aérienne, la France a promis sa prise en charge dans la future résolution du Conseil de sécurité. En plus des avions du Nigeria et du Niger et de la France, d’autres puissances aériennes aideront à l’opération. Si tous les détails ne sont pas encore définis, le scénario de l’intervention est, lui, déjà établi. Le jour où le Conseil de sécurité de l’ONU donnera mandat d’intervenir au Mali, les chefs des pays de la Cédéao se réuniront pour donner l’ordre à leurs armées d’entrer en action
Source Liberté Djamel Bouatta
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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 04:56
Union européenne: un parc éolien de 100 gigawatts
Parc-eolien-Cote-d-or.jpg
La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'UE a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW) selon l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA).
Parc eolien du Pays de Saint-Seine (Côte-d’Or).
UNE telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association.
La moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années
L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.
Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.
Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens représentent l'équivalent en production électrique, en une année, de 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.
Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.
Source Sciences et Avenir OL avec AFP
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 15:57

Mali: sans accord avec Bamako, les rebelles touareg menacent de s'allier aux groupes islamistes et terroristes

rebellion touareg

 

Les indépendantistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) pourraient s'allier aux «groupes islamistes et terroristes » qui occupent le nord du Mali en cas d'intervention ouest-africaine, si un accord n'est pas trouvé avec Bamako, a menacé lundi un des responsables de cette rébellion.

« Nous mettons en garde contre toute intervention militaire dans l'Azawad sans qu'un accord ne soit trouvé au préalable entre le MNLA et les autorités de Bamako, sinon cette intervention pourrait nous amener à des alliances de circonstance avec les groupes islamistes et terroristes », a déclaré Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, membre du Conseil de transition de l'Azawad, le gouvernement provisoire du MNLA.

M. Mohamed Assaleh a fait cette déclaration à Ouagadougou où vivent plusieurs responsables du MNLA dont son chef, Bilal Ag Achérif, en convalescence dans la capitale burkinabè après avoir été blessé en juin dans des combats contre les groupes islamistes, avec lesquels il menace désormais de s'allier. « Malgré notre attente depuis très longtemps pour l'ouverture de dialogue, Bamako fait la sourde oreille », a relevé Ibrahim Ag Mohamed Asseleh.

« Nous interpellons le médiateur de la Cédéao (le président burkinabè Blaise Compaoré) et la communauté internationale dans son ensemble à pousser Bamako à mettre en place une commission de négociation promise par le président intérimaire (malien Diouncouda Traoré) dès son retour de Paris », a insisté M. Asseleh.  M. Mohamed Assaleh est un député malien ayant rallié la rébellion où il est « ministre » chargé « des droits de l'Homme, des missions humanitaires et des Azawadiens de l'extérieur ».

Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 à Bamako, la rébellion touareg du MNLA et les groupes islamistes armés alliés de la branche maghrébine d'Al-Qaïda avaient pris le contrôle du nord du Mali, réclamant l'indépendance de la région.

Mais les islamistes ont rapidement pris le dessus sur les indépendantistes touareg et les en ont évincés. Les deux groupes ont des objectifs très différents: le MNLA se proclame laïc et veut l'indépendance de la région de l'Azawad (nord du Mali), alors que les islamistes prônent l'application de la charia dans tout le Mali.

Le Mali et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont trouvé un «accord » ce week-end sur les conditions de déploiement d'une force ouest-africaine au Mali, afin de participer à la reconquête du nord du pays.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 05:08
A force de trop recycler, la Suède doit importer des déchets
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La Suède manque d'ordures au point de devoir en importer chez ses voisins. L'information a de quoi surprendre alors que la limitation des déchets s'avère depuis de nombreuses années un enjeu dans les pays industrialisés. C'est pourtant ce qu'a annoncé Catarina Ostlund, conseillère principale de l'Agence suédoise de protection de l'environnement, au groupe de radio américain Public radio international, dans un article repéré par Terra Eco.
L'origine de cette histoire, c'est le grand succès du recyclage suédois. Seulement 1 % des ordures ménagères suédoises finissent dans des décharges, contre 38 % pour la moyenne des pays européens, selon les derniers chiffres d'Eurostat. Dans le détail, 36 % de ces déchets sont recyclés, 14 % compostés et surtout 49 % incinérés, soit le plus haut taux dans l'Union après le Danemark (54 %), loin devant la moyenne européenne (22 %).
Au moyen d'incinérateurs de plus en plus performants, appelés par l'industrie centres de valorisation énergétique, cette combustion des ordures génère aujourd'hui suffisamment d'énergie pour assurer 20 % du chauffage urbain du pays (810 000 foyers) et un approvisionnement en électricité pour 250 000 foyers, sur 4,6 millions de ménages, détaille le Swedish Waste Management.
Mais le problème, si l'on peut le qualifier ainsi, c'est que les capacités d'incinération du pays s'avèrent bien supérieures aux quantités de déchets produits (2 millions de tonnes chaque année). Pour faire tourner ses usines, et éviter de perdre de l'argent, Stockholm a alors récemment commencé à importer des ordures depuis l'Europe : 800 000 tonnes par an, qui proviennent majoritairement de la Norvège voisine, où les prix encore élevés de l'incinération rendent plus rentables un traitement dans un autre pays.
Une nouvelle preuve, s'il en est, que les déchets ont aujourd'hui une valeur marchande de plus en plus importante. "Valoriser des déchets, au sein d'usines jouissant d'une importante efficacité énergétique, est un pari judicieux dans un monde où le prix de l'énergie ne cesse de grimper et alors que nous pourrions être confrontés à une pénurie de combustibles", estime Catarina Ostlund. "Toutefois, il est aussi important pour la Suède, note Ostlund, de trouver des moyens de réduire sa production de déchets et d'augmenter leur recyclage. Mais à court terme, la valorisation énergétique des déchets est une bonne solution."
Cette incinération à grande échelle des déchets pose toutefois la question des émissions polluantes. Selon l'agence suédoise de gestion des déchets, la Suède a instauré une règlementation stricte en termes de limitation des émissions, entraînant ainsi leur réduction d'environ 90 % depuis le milieu des années 1980. Le chlorure d’hydrogène (HCI) un gaz incolore toxique et hautement corrosif, est ainsi passé de 8 400 tonnes émises dans le pays chaque année en 1985 à 60 tonnes en 2007. Les oxydes de soufre (SOx), responsables des pluies acides, ont aussi été considérablement réduits (196 tonnes contre 3 400), de même que le plomb (51 kg contre 25 000).
Les oxydes d'azote (NOx regroupant le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2), qui ont des impacts en termes d'effet de serre, d'acidification de l'air, des pluies et des eaux), sont par contre restés élevés : 2 100 tonnes en 2007 (contre 3 400 en 1985). Surtout, selon le Centre national d'information indépendante sur les déchets, organisme indépendant français : "L’Institut national de veille sanitaire insiste sur le fait que, pour mesurer les effets des incinérateurs fonctionnant aux normes d’aujourd’hui, il faudra attendre la fin d’une période de latence de 5 à 10 ans. Les risques ne sont donc pas écartés, et le renforcement progressif des normes montre qu’il est impossible de garantir l’innocuité d’un processus comme l’incinération, dès lors qu’il implique de multiples réactions chimiques."
Source Le monde.fr Audrey Garric
Le Pèlerin
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 05:00
Mais qui sont ces gens qui achètent des Dacia, voitures low cost ?
Dacia Duster 03
Trois modèles Dacia achetés en six ans. Michel Esteban, la soixantaine, est un ambassadeur tranquille de la marque low cost roumaine du groupe Renault. Pas flambeur, insensible aux regards que ses voisins pourraient poser sur sa Logan dont l’élégance n’a rien à envier à un bunker soviétique :
« Je suis passé de la Renault Scénic à la Dacia Logan il y a six ans. Et puis, quand la garantie de trois ans a expiré, j’ai acheté une Sandero. Là, je viens de commander un 4x4 Duster mais celle-là, je la garderai pour ma retraite. »
Il n’est pas le seul en France. Depuis son rachat par Renault en 1999, la gamme Dacia s’impose comme la plus spectaculaire réussite [abonnés] sur le marché hexagonal en avoisinant l’année dernière les 5% de part de marché, soit 100 000 unités vendues.
Dacia a doublé en juillet le nombre de ses immatriculations alors que le marché automobile français repartait en nette baisse (moins 7%) et que PSA annonçait la suppression de 8 000 suppressions d’emplois en France et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois.
Un phénomène de société. Certains heureux propriétaires poussent même la fierté de leur nouvelle acquisition jusqu’à se rassembler par milliers pour les désormais célèbres « grands pique-niques Dacia ».
Ni complexe, ni panne
Ainsi, Michel, qui voit passer des voitures toute la journée au parking Vinci où il travaille, fait donc partie de cette génération de « Daciaphiles » décomplexés que d’autres appelleraient des « ringards » (à prononcer en plissant le nez).
« Je ne me suis jamais senti mal à l’aise à être vu au volant d’une Dacia. On trouve de tous les profils. D’ailleurs, beaucoup de femmes conduisent des Duster et ça se comprend, cette voiture est sensationnelle. »
Jean-François Larato, commercial chez un concessionnaire Renault à Echirolles en Isère, confirme la tendance :
« Quand la Logan est sortie il y a six ans, elle visait un nouveau marché : plutôt qu’acheter une voiture d’occasion, autant en acheter une neuve mais low cost. La clientèle était surtout composée de personnes âgées puis de jeunes qui avaient besoin d’une petite voiture, pas très sexy mais au prix vraiment attractif.
Puis, avec le temps, une nouvelle clientèle est apparue, surtout attirée par la simplicité et la fiabilité technique plutôt que par le prix. »
Selon une étude de Que Choisir, 93% des propriétaires n’ont pas eu de panne depuis leur achat. La marque se classe ainsi devant BMW sur l’échelle de fiabilité.
« Contrairement à ma Scénic qui me coûtait très cher au garage, je n’ai eu aucune panne en six ans avec mes Dacia », confirme Michel. « A l’entretien de contrôle technique, ils m’ont même demandé de freiner un peu plus pour qu’ils puissent me changer les plaquettes », continue-t-il amusé.
« Je ne suis pas un militant antisnob ! »
« J’ai une Dacia parce que je déteste les voitures », résume un autre Michel, officier de police. Nouveau propriétaire d’une Sandero GPL, ses priorités et critères en matière d’achat automobile ne s’embarrassent pas de considérations esthétiques.
« Mes motivations étaient essentiellement pratiques parce que je n’attache aucun intérêt à ce genre d’objets, donc ce qui importait, c’était le faible coût et le fait que ce soit un GPL. »
Cliché ?
« En fait, je ne suis pas un militant antisnob ! Mais c’est vrai que pour acheter une Dacia de type Logan ou Sandero, il faut renoncer à l’image sociale que peut procurer la possession de tel ou tel autre véhicule. ».
La marque low cost peut donc remercier son bébé à quatre roues motrices.
« Ce qui est marrant, c’est qu’avec les modèles 4x4, les publicistes ont réussi à “déringardiser” cette marque, qui peut maintenant mordre sur un public plus bourgeois ou bobo. »
Snobs vs ringards
Mais alors, qu’est-ce qui est ringard ? Avoir une Dacia ou prendre de haut leurs propriétaires ? Les premiers, enthousiastes, vous vendront leur choix mieux qu’un commercial ne le ferait, et les seconds éluderont soigneusement la question, en se contentant de répondre par un laconique « c’est du low cost, il en faut bien ». Une réponse qui résonne étrangement avec le désormais célèbre « on va quand même pas débourser si peu » de la pub pour le Duster.
On ne sait si ce bon coup de pub est le seul responsable du raz-de-marée du modèle Duster en France qui, à lui seul, s’arroge presque 2,5% de parts de marché. De fait, c’est l’antibagnole, l’antivéhicule destiné à valoriser l’ego social et phallique, la vraie voiture branchée, celle appelée de ses vœux par un riverain de Rue89. Sans tableau de bord électronique qui fait croire au conducteur qu’il pilote un Boeing.
Raphaëlle, vétérinaire parisienne de 35 ans, propriétaire d’une Sandero, raconte :
« Mon père avait une Lada, il y a trente ans. Ses potes se moquaient de lui, il était chirurgien.
“Tu sais pourquoi les conducteurs de Lada se font des appels de phares ?
– Parce qu’ils se sont croisés le matin chez le garagiste.”
Il m’a donné le goût des voitures rustiques et, aujourd’hui, ceux qui se retrouvent plus souvent qu’à leur tour chez les garagistes, ce sont tous ceux qui ont des voitures dont même le clignotant fonctionne par ordinateur. »
Pour le « made in France », il faudra passer par un autre modèle de Renault, ou même une Toyota fabriquée sur le site de Valenciennes. Les Dacia, produites en Roumanie, sont seulement « made in Europe ».
Source Le Nouvel Observateur Philippe Vion-Dury
Le Pèlerin
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