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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 23:09

Le Conseil de sécurité peut-il faire plier la Russie ?

carte-du-monde-arabe

 

Alors que des combats font rage aux portes de Damas, le Conseil de sécurité examine depuis hier à New York, le plan de paix de la Ligue arabe. La partie est serrée.
Le sort des Syriens se joue lors des tractations diplomatiques une nouvelle fois en cours à New York. Tractations autour d'un texte qui, dans sa version actuelle, reste insuffisant aux yeux des manifestants Syriens. Car, pour eux, l'important n'est pas le départ d'Assad mais bien celle du régime de tortionnaires dans son ensemble. Le secrétaire de la Ligue arabe, Nabil el-Arabi, et le Premier ministre du Qatar, cheikh Jassem al-Thani, ont réclamé l'adoption du plan arabe pour stopper le bain de sang en Syrie, alors que la répression du soulèvement populaire contre le régime de Bachar el-Assad a fait plus de 5 500 tués en dix mois.
La Ligue arabe prévoit qu'Assad remette ses pouvoirs à son vice-président, Farouk al-Chareh, un sunnite, comme trois quarts des Syriens, alors que le président syrien appartient à la minorité alaouite. Farouk al-Chareh devrait élargir le nouveau gouvernement aux opposants et conduire le pays à des élections libres, les premières depuis la conquête du pouvoir par le père de Bachar, Hafed al-Assad, en 1963. La France, la Grande-Bretagne et les États unis tentent de forger une majorité au sein des 15 membres du Conseil de sécurité en faveur d'un projet de résolution entérinant ce plan, porté par le Maroc. Les diplomates de ces trois pays tablaient hier dans la journée sur au moins dix votes. La France de Sarkozy donne l’impression de vouloir en découdre, comme en Libye. “Il est temps pour la communauté internationale de s'unir, notamment en adoptant une résolution au Conseil des Nations unies cette semaine, pour faire comprendre clairement au président Bachar al-Assad et à son régime que la tuerie doit cesser”, n’a cesse de marteler le ministre français des AE, soulignant que “la Russie ne peut plus continuer à bloquer les Nations unies et à couvrir la répression brutale menée par le régime”. Problème : la Russie peut à tout moment opposer son veto. Moscou a déjà bloqué une résolution sur la Syrie en octobre.
Les Russes refusent de sanctionner un allié stratégique, la flotte russe dispose, depuis 1971, d'une base permanente dans le port méditerranéen de Tartous. Et c’est le dernier marche-pied des Russes dans la région. Mardi, Moscou cherchait à gagner du temps, en proposant d'accueillir des discussions informelles entre Damas et les opposants. Offre acceptée par Assad, mais rejetée par le Conseil national syrien, vaste coalition de l'opposition, dont le président, Burhan Ghalioun, participe à l'offensive diplomatique à New York. Et puis, il n’y a pas que le veto russe, les Chinois, qui se sont opposés jusqu'ici à toute résolution condamnant Damas, ont qualifié le dernier texte de la Ligue en discussion d'inacceptable. Ils continuent de faire de la résistance, malgré Les derniers développements en Syrie. En effet, tandis que le jeu des coulisses s’enflamme au sein du Conseil de sécurité, la violence se déchaîne sur le terrain, où l'on recense au moins 300 morts depuis samedi.
Les combats de rue se produisent désormais dans la banlieue est de Damas, à 8 km de la capitale. Mais c'est à Homs que la répression reste la plus sanglante. L’armée de Bachar utilise l’aviation dans plusieurs quartiers de la ville. Des affrontements meurtriers continuent d’être aussi signalés à Deraa et Idlib. Le ministre syrien des AE a encore affirmé que la Syrie “continuera à se défendre contre le terrorisme” et a accusé les États-Unis et l’Occident de vouloir semer le chaos. Mais, maintenant, tout le monde connaît le point de chute de Bachar al-Assad lorsque viendra son heure. Et non seulement sa chute est inéluctable mais elle est proche. On ne peut pas impunément bombarder et tirer des chars sur sa population. La présence militaire a été décuplée à Damas où seul le centre est épargné par les manifestations et la répression.

Source Liberté Djamel Bouatta

Le Pèlerin

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 07:52

Egypte: Le chaos organisé?

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Le drame de Port-Saïd renseigne sur la fragile transition en Egypte, où l'on évoque une conspiration contre la révolution.

L'Egypte est le théâtre de violentes manifestations à la suite de la mort, mercredi, de 74 personnes dans des violences après un match à Port-Saïd, qui a vu l'équipe locale d'Al-Masry infliger sa première défaite de la saison à Al-Ahly (3-1), club cairote aux innombrables trophées. Ce drame a relancé la contestation contre les autorités et l'incertitude sur la transition. Les mesures prises par les autorités, particulièrement par le Premier ministre égyptien Kamal al-Ganzouri, qui a alors limogé le gouverneur de Port-Saïd Mohamed Abdel Hashem, n'ont pu apaiser les esprits. Le chef de la sécurité de la province, Essam Samak, et le conseil d'administration de la Fédération d'Egypte de football ont également été congédiés. La colère est donc à son comble en terre des Pharaons où l'on croit en une conspiration secrète qui a pour but de maintenir l'actuel pouvoir militaire en place. En effet, ni la vox populi égyptienne ni les observateurs ne croient en la capacité d'une simple rencontre de football de semer le chaos et le trouble. Les Egyptiens ne veulent pas moins la chute du Conseil suprême des forces armées (Csfa), dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, qui fut ministre de la Défense de Hosni Moubarak pendant deux décennies. Selon eux, le funeste match de football n'est que la manifestation d'un vil plan fomenté en vue d'anéantir toute vie politique et consacrer le statu quo. Notamment un état d'urgence dont l'Egypte n'a pu se défaire depuis le règne du président déchu. Les Egyptiens sont, en effet, de plus en plus exaspérés par le pouvoir militaire accusé de violations des droits de l'homme, et réclament depuis des mois la fin des procès de civils devant des tribunaux militaires, une refonte du ministère de l'Intérieur, et le respect des libertés et de la justice sociale. Le régime post-révolution s'est pourtant engagé à maintes reprises à céder ses pouvoirs aux civils après la présidentielle prévue d'ici fin juin. Il avait avancé l'exemple des élections législatives remportées par les islamistes pour preuve de sa bonne foi. Mais cela n'a pas rassuré les citoyens et maintes personnalités et organisations de défense des droits de l'homme estiment que les militaires chercheront à garder certains pouvoirs. Pire, ces nombreux louvoiement font craindre une reconduite de l'état d'urgence sur le territoire égyptien, surtout que les termes du maréchal Hussein Tantaoui demeurent très évasifs à ce propos. Ce dernier a annoncé la «fin de l'état d'urgence partout dans le pays, à l'exception des cas de lutte contre les délits violents», or et alors que la contestation et les troubles qui l'émaillent battent leur plein en pointant une armée aux ordres, il est craint le maintien de plus belle de cette chape de plomb imposée par l'état d'urgence. Le chef du Conseil suprême des forces armées, et à ce titre chef d'Etat de fait, n'ayant jamais été plus précis sur ce que recouvrait exactement la lutte contre la violence. Notons que la loi sur l'état d'urgence a été appliquée sans discontinuer depuis l'assassinat d'Anouar el-Sadate en octobre 1981, par son successeur Hosni Moubarak. Cette lecture du scénario égyptien est d'autant plus pertinente que les «Ultras» d'Al-Ahly, groupe de supporteurs parmi les plus fervents et les plus organisés, ont activement participé à la révolte contre M. Moubarak et pris part aux manifestations hostiles à l'armée et la police, ce qui alimente sur les réseaux sociaux les soupçons d'une «vengeance» contre eux. Cette thèse est par ailleurs appuyée par l'intelligentsia égyptienne. Le drame de Port-Saïd «a eu lieu alors que les services de sécurité sont restés debout sans rien faire, comme ils avaient fait lors d'autres événements, et peut-être ont-ils contribué au massacre», écrit Ibrahim Mansour, un éditorialiste du journal indépendant Al-Tahrir. «Cela s'est passé sous le nez du Conseil militaire, dont le peuple réclame la chute et qui a fait la preuve de son échec», dit-il. En Egypte c'est l'engrenage infernal de la violence qui s'installe.
Hier, des affrontements ont repris entre policiers et manifestants réclamant le départ du pouvoir militaire. Pas moins de cinq victimes ont été recensées à la suite de ces heurts qui ont eu lieu à Suez et au Caire.

 

Source Liberté Salim Benalia

Le Pèlerin

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:23

Égypte. Le match de football se termine en carnage

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Des violences, attribuées par les Frères musulmans aux pro-Moubarak, ont fait au moins 74 morts, hier soir, après un match de football, à Port-Saïd. Dans la soirée, l'armée y a été déployée.

Les heurts, qui ont fait au moins 74 morts et des centaines de blessés, hier soir, à Port-Saïd, ont commencé après que l'arbitre a sifflé la fin du match au cours duquel Al-Masry a fait subir à Al-Ahly, un des meilleurs clubs d'Égypte, sa première défaite (3-1) de la saison, à la 17e journée du championnat national. Des centaines de supporteurs d'Al-Masry, club de Port-Saïd, ont envahi le terrain et ont lancé des pierres et des bouteilles sur ceux d'Al-Ahly, une équipe du Caire. Des affrontements meurtriers s'en sont suivis. Un policier fait aussi partie des victimes.
Les Frères musulmans accusent les pro-Moubarak
Les Frères musulmans, vainqueurs des dernières élections, ont aussitôt accusé les partisans du président déchu Moubarak d'être responsables des violences. Le procureur général Abdel Meguid Mahmoud a ordonné une enquête immédiate, tandis quer le président du Parlement, membre des Frères musulmans, a indiqué que l'Assemblée du peuple aurait une session extraordinaire, ce matin, pour discuter des événements. Tandis que les magasins dans la ville de Port-Saïd, située à l'entrée nord du canal de Suez, ont baissé leurs rideaux, des habitants ont rapporté que des coups de feu avaient été entendus sur la route menant de Port-Saïd au Caire. Depuis la chute de Hosni Moubarak il y a bientôt un an, l'Égypte a connu des troubles sporadiques et parfois meurtriers, associés à une hausse de l'insécurité liée notamment à un désengagement de la police, qui a été fortement critiquée pour avoir réprimé les manifestants pendant le soulèvement populaire de janvier-février2011.
L'armée déployée
Hier soir, l'armée avait été déployée à Port-Saïd pour «empêcher d'autres affrontements» selon la télévision d'Etat et le Premier ministre Kamal al-Ganzouri annonçait une réunion d'urgence pour aujourd'hui

Source Le Télégramme.com

Le Pèlerin

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 08:50

 Elle décidera début février du sort de ses observateurs sur place...

manifestation-syrie.jpg

 

La Ligue arabe a annoncé samedi la suspension «avec effet immédiat» de sa mission d'observation en Syrie en raison de l'escalade des violences dans ce pays. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe devraient se réunir dans la première quinzaine de février pour envisager un éventuel retrait des observateurs, a déclaré samedi un responsable de la Ligue au Caire.

Selon ce responsable, qui a tenu à conserver l'anonymat, la réunion aurait lieu entre le 5 et le 12 février, mais «la date exacte n'a pas encore été arrêtée».
Cette décision, annoncée moins d'une semaine après la prolongation pour un mois du mandat de ces observateurs, arrivés en Syrie le 26 décembre, intervient alors que la Ligue arabe s'emploie parallèlement à convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies de prendre position contre le régime de Bachar al Assad, dont la répression contre les manifestants et les insurgés a fait plus de 5.000 morts depuis mars 2011, selon l'ONU.

Nouvelle illustration de la violence en Syrie

Les violences qu'évoque la Ligue pour justifier cette suspension ont trouvé une nouvelle illustration avec la découverte dans la ville de Hama des cadavres de 17 hommes arrêtés par les forces de sécurité et manifestement victimes d'exécutions sommaires, selon l'opposition. «En raison de la grave détérioration de la situation en Syrie et de l'usage continu de la violence (...) il a été décidé d'interrompre avec effet immédiat les travaux de la mission de la Ligue arabe en Syrie, en l'attente de l'exposé de la situation devant le comité de la Ligue», a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Nabil Elarabi, dans un communiqué.
Les observateurs vont rester sur place en Syrie, mais en suspendant toute activité, avait déclaré un peu plus tôt une source proche de la Ligue, au Caire. «Le secrétaire général a également demandé au chef de la mission de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité et l'intégrité des membres de la délégation», ajoute la Ligue arabe.

Exposé de la situation devant l'ONU mardi prochain

Aucune date n'a encore été fixée pour la réunion du comité de la Ligue arabe sur la Syrie, a-t-on appris auprès d'un diplomate en poste auprès de l'organisation. Nabil el Arabi et le président du comité sur la Syrie, le Premier ministre qatari Hamad ben Djassim al Sani, doivent exposer la situation mardi au Conseil de sécurité de l'ONU.
Les premiers éléments de cette mission sont arrivés en Syrie le 26 décembre, avec pour tâche de déterminer si le régime du président Bachar al Assad cessait ou non la répression du mouvement de contestation en cours depuis la mi-mars.

Source 20minutes.fr avec Reuters

Le Pèlerin

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 09:12

Al Jazeera déshabille Canal+ et colonise le PAF

Al Jazeera «La main généreuse ne meurt pas de faim» Proverbe libyen

 

Une nouvelle fois, la chaîne qatarie Al Jazeera a été préférée à la chaîne cryptée Canal+ dans l'acquisition des droits TV puisque la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé ce lundi l'ouverture de négociations exclusives avec Al Jazeera en vue de l'attribution de l'un des lots restants pour les droits de retransmission du Championnat français de football.
Selon le quotidien sportif L'Equipe, la chaîne présidée par Charles Biétry aurait promis à la LFP 240 millions d'euros sur quatre ans alors que Canal+ aurait simplement proposé un simple partage des recettes sans apporter une tout autre garantie.
Canal+ avait également soumis une offre en vue d'obtenir le lot 6, baptisé «100% Ligue 1», qui comprend notamment six matchs en direct par journée de championnat. Ce lot n'a pas été attribué en juin dernier lors de l'appel d'offres portant sur les saisons 2012 à 2016 du Championnat de France. Ces six rencontres viennent compléter les deux autres décalées déjà achetées en juin par Al Jazeera pour 90 millions d'euros. L'offre de Canal+ sur le lot du paiement à la séance a été rejetée par la Ligue. En revanche, la Ligue a indiqué que les droits de retransmission de la Coupe de la Ligue pour les saisons 2012-2013 à 2015-2016 ont été attribués au groupe France Télévisions. Canal+ convoitait également ces droits...
Pour la Coupe du Monde et la Champion's League, Al Jazeera confirme son statut de concurrent sérieux de Canal+. C'est un joli coup pour l'émir du Qatar qui détient 80% du Championnat de France de Ligue 1. Al Jazeera pourra diffuser la saison prochaine les troisième et quatrième affiches de chaque journée en décalé, en plus des six rencontres simultanées. Canal+, de son côté, disposera des deux premières affiches. Autrement dit, il y a peu de chance que le PSG, le club racheté par la Qatar Fondation, puisse être diffusé par Al Jazeera. C'est clairement une mauvaise nouvelle pour la valorisation de Canal+. Les deux rentes françaises de Vivendi, SFR et Canal+, font face à de nouveaux concurrents agressifs. Le titre Vivendi cède 2% à 15,83 euros en fin de matinée à Paris alors que les mauvaises nouvelles s'accumulent pour sa filiale Canal+. Reste une valorisation particulièrement basse, avec un rendement de 9%, non menacé à court terme. De quoi justifier le conseil «accumuler» du broker avec un cours cible fixé à 22 euros.
La Ligue professionnelle de Football (LFP) a préféré s'en remettre à la devise forte des Qatariens. Le prix n'est pas encore connu, les parties étant entrées en négociations exclusives. Le Qatar n'en a pas tout à fait fini puisqu'il négocie avec l'UEFA les droits de l'Euro 2012. À cinq mois du coup d'envoi de la compétition, TF1 et M6 ne sont toujours pas dans le coup et l'UEFA observe le silence vis-à-vis des chaînes françaises.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 11:30

Cela fera un an demain que la révolution tunisienne a ouvert le bal à ce qu’on appellera le Printemps arabe.

contestation dans le monde arabe

 

En un an, quatre autocrates au pouvoir depuis des décennies ont été évincés et des monarques ont pour la première fois été inquiétés. Mais d’autres combats restent à mener : les droits de l’Homme, le statut de la femme, la sécularisation et les libertés.

Sécurité et droits de l’homme : La situation pourrait empirer

Un an après le déclenchement du Printemps arabe, les violences l’ayant accompagné n’ont pas cessé. Si la situation sécuritaire et celle des droits humains se sont améliorées dans certains pays, elles risquent d’empirer dans d’autres. C’est la crainte exprimée par Amnesty International à travers son rapport publié lundi : «Une année de rébellion : la situation des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord». Précurseur du Printemps arabe, la Tunisie est le pays qui se porte le mieux un an après l’immolation de Bouazizi.

La situation des droits de l’homme s’est beaucoup améliorée, mais trop lentement, note l’organisation qui a appelé à la rédaction d’une Constitution garantissant la protection des droits humains et l’égalité devant la loi. Pour l’organisation, cela ne saurait tarder. Le président provisoire tunisien, Moncef Marzouki, est un défenseur des droits et des libertés ayant été reconnu par le passé comme prisonnier d’opinion par Amnesty. Fait rassurant, des groupes de défense des droits de l’homme tunisiens se sont joints aux organisations internationales en publiant une déclaration, le 7 janvier, appelant le gouvernement à ne pas extrader l’ancien Premier ministre libyen Al Baghdadi Ali Al Mahmoudi aux nouvelles autorités libyennes. Ces dernières n’ayant jamais condamné la violence perpétrée dans la lutte anti-El Gueddafi.

Dans le même rapport, Amnesty leur reproche de ne pas contrôler les rebelles toujours armés et la détention arbitraire de 7000 personnes dans des centres de fortune. Les récents combats meurtriers entre milices font craindre une guerre civile et une sécession au président du CNT, Moustafa Abdel Jalil, alors que les combats pour la chute du régime auraient fait 50 000 victimes, selon les estimations des ONG et de l’ONU. La situation en Egypte n’est pas plus rassurante. Amnesty pointe du doigt les militaires.

Électrocution

La violente répression des manifestations a fait au moins 84 morts d’octobre à décembre 2011 seulement. Des preuves par l’image de la présence de snipers, de tirs à balles réelles et de tabassages contre les manifestants civils accablent les militaires. Aussi, le nombre de civils traduits devant la justice militaire a été plus élevé en un an qu’en trente ans de régime Moubarak et la torture en détention se poursuit, selon Amnesty. La situation est plus alarmante dans les pays où les dirigeants contestés se maintiennent au pouvoir en usant d’une répression féroce, à l’image du président syrien. Des vidéos publiées quotidiennement sur les réseaux sociaux montrent les traces de torture sur les corps sans vie des personnes arrêtées remis à leur famille.

Brûlures, électrocution, fractures multiples, doigts coupés et peau arrachée, certaines images sont souvent retirées d’internet vu leur cruauté. Au bord de la guerre civile, selon les observateurs, l’annonce de la création d’une armée libre, constituée de déserteurs, n’arrange pas les choses. Entre les exactions de l’armée, les ripostes de l’armée libre et les pratiques des shabiha - une forme de baltaguya lourdement armée qui détiendrait réellement le pouvoir -, le nombre de morts depuis le début de la crise dépasserait bientôt les 6000. Tout comme Assad, le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, est accusé d’avoir recours à la stratégie du chaos.

A la répression des manifestants s’ajoute le spectre d’une guerre civile féroce entre les partisans du président Saleh - ceux qui défendent la légitimité constitutionnelle -, les différents partis politiques formant l’opposition, les tribus Houthi du Nord en conflit avec les séparatistes du Sud, Al Qaîda qui s’est renforcée depuis la crise en déclarant la région de Zindjibar Etat islamique ainsi que l’armée principale et celle formée par les déserteurs. Le nombre de personnes ayant trouvé la mort depuis une année est estimé à 2700, alors qu’on compte 27 000 blessés. Aussi, la forte répression qui a permis à la monarchie, aidée par la complaisance internationale et plus de 2000 hommes saoudiens et émiratis, d’étouffer la contestation à Bahreïn a fait une quarantaine de morts, dont quatre en prison, et une soixantaine de disparus.

Les autorités ont procédé à 1400 arrestations, selon le Centre bahreïnien des droits de l’homme. Plusieurs condamnations à mort et à perpétuité ont été prononcées contre des manifestants et des personnels médicaux ayant soigné les blessés par des tribunaux militaires avant la levée de l’état d’urgence instauré en mars 2011.

Liberté d’expression : La propagande bien enracinée

Premier signe de changement dans les pays arabes : la parole libérée. Les manifestants ont brisé le mur du silence imposé par des régimes autocratiques en scandant «Dégage!» à leur dirigeant. Un an après, quel est l’état de la liberté d’expression ? En une année, 17 journalistes ont été fauchés durant l’exercice de leurs fonctions selon WAN-IFRA. Un à Bahreïn et en Tunisie, 2 en Egypte et en Syrie, 5 en Libye et 6 au Yémen où les journalistes n’ont jamais bénéficié d’une aussi grande liberté d’expression, selon le journaliste yéménite Nasser Arrabyee, qui qualifie la situation même d’anarchique. Le journaliste déplore l’absence totale de neutralité et de déontologie.

Les réseaux sociaux et le blogging semblent, eux, bien se porter. La célèbre blogueuse anti-pouvoir, Afrah Nacer, a même intitulé l’un de ses posts : «Président Saleh, merci d’avoir laissé libres les médias sociaux». En Tunisie, si Ammar 404 (la censure d’internet) chôme désormais, les professionnels des médias sont en sit-in depuis lundi, et des cas d’agression par des fanatiques islamistes sous l’œil des policiers passifs ont été signalés. La raison de leur colère ? La décision prise en catimini par le Premier ministre, Hamadi Jbali, de nommer les nouveaux directeurs des médias publics, et qui ne sont autres que ceux qui assuraient la machine propagandiste de l’ancien régime. «Après le diktat du violet, celui du bleu !», «Ennahda sur les pas du RCD» ou encore «Ennahda veut du tbendir», pouvait-on lire dans la presse tunisienne. Cependant, «la révolution n’a pas eu lieu, elle est toujours en cours», précise le militant subversif, Aziz Amami. Le combat pour la liberté d’expression continue également en Jordanie qui traverse une crise sans précédent depuis le début de la contestation. Dans ce contexte, la liberté de la presse et les conditions de travail des journalistes se sont beaucoup détériorées.

Confessions «arrachées»

Le journaliste écrivain Basil Okoor déplore «la forte pression des services de sécurité sur la presse. Les libertés sont au plus mal, on a enregistré un recul de plus de dix ans. Un simple agent de sécurité peut dominer la presse. Les journalistes font face à toutes sortes de pressions, même si les menaces ne sont pas directes. On reçoit des coups de fil de parties voulant s’ingérer et tentant de monter la population contre le mouvement de contestation, qui continue malgré une couverture timide par les médias importants, et contre certaines parties de la société». Une situation de crise due à l’absence de volonté politique de réforme et de changement selon le journaliste.

L’état de la presse n’est pas plus réjouissant en Egypte où des titres prêtent désormais allégeance aux militaires au pouvoir, allant jusqu’à faire dans la désinformation. Certaines unes lors des affrontements ayant accompagné le premier scrutin de l’Egypte post-Moubarak ont été qualifiées de scandaleuses par les défenseurs de la vérité. Une situation pourtant bien meilleure que celle de la presse en Syrie. Depuis le début de la crise, la télévision officielle a innové en matière de propagande à la nord-coréenne. Des figurants «jouant» des militaires morts qui se lèvent avant l’arrêt du tournage aux confessions «arrachées» de «fauteurs de troubles», la TV syrienne a poussé le ridicule à l’extrême.

Mais face à cet état des lieux peu glorieux, les chaînes d’information continue ont connu leur heure de gloire en ce Printemps arabe, à l’instar d’Al Jazeera et d’Al Arabya, les principales chaînes d’information dans le Monde arabe ayant couvert les soulèvements. Il est à noter cependant que ces chaînes ont essuyé de vives critiques quant à leur ligne éditoriale très proche des positions politiques des pays les finançant, à savoir le Qatar et l’Arabie Saoudite. La chaîne iranienne Al Manar est montée à l’assaut afin de défendre les intérêts chiites dans la région et une chaîne, Al Mayadeen (les places publiques), du Libano-Tunisien Ghassen Ben Jeddou, devrait bientôt intégrer le paysage médiatique arabe. Celle qui risque de faire le plus parler d’elle dans les prochains jours, c’est la chaîne syrienne Al Raï TV (l’opinion), qui s’est faite la tribune des voix censurées par les autres chaînes. Les El Gueddafi se sont souvent exprimés sur cette chaîne dont le directeur affirme être en possession d’enregistrements ultraconfidentiels compromettants que l’ex-guide libyen lui aurait remis.
Source El Watan Mehdia Belkadi

Le Pèlerin

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:06

Syrie : L’observateur algérien claque la porte

Anouar-Malek-observateur-en-Syrie.jpg

 

Anouar Malek, membre de la mission d’observateurs de la Ligue arabe en Syrie, a présenté sa démission, accusant dans une interview à la chaîne Al Jazeera le régime de mises en scène et de commettre des "crimes en série".

La démission de l’Algérien Anouar Malek est la première depuis le début le 26 décembre de cette mission de la Ligue arabe chargée de prévenir la poursuite de la répression, qui a fait, selon l’ONU, plus de 5000 morts depuis le début du soulèvement contre le président Bachar al-Assad il y a dix mois.

"J’ai présenté ma démission, car j’ai trouvé que je servais le régime (syrien). J’avais l’impression de donner à ce régime une plus grande chance de continuer à tuer et que je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher", a déclaré l’observateur à la chaîne satellitaire arabe.

"J’ai vu un véritable désastre humanitaire. Le régime ne commet pas un seul crime de guerre, mais une série de crimes contre son peuple", a-t-il ajouté.

M. Malek a passé 15 jours à Homs (centre), épicentre du soulèvement, qu’il a qualifiée de "ville sinistrée" et fait état de scènes insoutenables. Mais l’observateur démissionnaire a assuré que les manifestations étaient "entièrement pacifiques", ajoutant n’avoir vu "aucune des milices armées dont parle le régime".

Il a assuré que "les observateurs ont été trompés" par le régime qui a systématiquement recours aux mises en scène pour faire croire qu’il se conforme à l’initiative de la Ligue arabe prévoyant le retrait des chars des villes et la libération des prisonniers. "Ils n’ont pas retiré leurs chars des rues, (ils) les ont juste cachés et redéployés après notre départ", a-t-il dit.

La Ligue arabe retarde l’envoi de renfort d’observateurs

Devant l’évolution de la situation, la Ligue arabe a décidé ce soir de retarder l’envoi d’observateurs supplémentaires en Syrie. Cette décision intervient notamment à la suite de l’attaque qui a légèrement blessé cette semaine onze membres de sa mission à Lattaquié.

" Nous différons l’envoi d’observateurs annoncé précédemment et qui devaient gagner Damas par la route à la fin de la semaine. Il s’agit de clarifier la situation après l’attaque visant notre mission à Lattaquié ", a déclaré à la Adnan al Khodeir, chargé de la mission de la Ligue au siège cairote de l’organisation.

La Ligue arabe a attribué la responsabilité de cette attaque à des manifestants tout en reprochant aux autorités syriennes de n’avoir pas assuré la sécurité des observateurs sur le terrain.

Source Algérie Plus  Abeès Zineb

Le Pèlerin

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 09:00

 Pour attirer 15 millions de visiteurs par an

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Inauguration Morocco Mall 

 

Le Morocco Mall, le plus grand centre commercial d'Afrique, en travaux depuis 2007, a été inauguré fin novembre 2011 et a été ouverte au public le 5 décembre 2011, à Casablanca, par la princesse Lalla Meryem, sœur aînée du roi Mohammed VI, en présence de nombreuses personnalités marocaines et étrangères. Et sans la presse marocaine qui après avoir été invitée par « erreur » a été privée d’inauguration car les « stars » internationales ne voulaient pas de leur présence. 

« Les initiateurs du Morocco Mall ont promis le rêve. Mais le produit final dépasse toute l’imagination » s’était écrié le journal l’Economiste après une visite guidée, quelques jours avant l’inauguration officielle. Le centre commercial  s'étale sur 10 ha, 250 000 mètres carrés de construction, avec un cinéma en 3 D. C’est une réalisation de l'architecte Davide Padoa  primé par le Guiness World Record pour la façade géante des Galeries Lafayette. Hayssam El Ajjar, président du Morocco Mall a expliqué que la vocation du centre était de rassembler le « le luxe, le moyen de gamme, l'hypermarché, le souk, le cinéma à l'extérieur. Objectif affiché : devenir une destination pour 15 millions de visiteurs par an et être une attraction pour la clientèle touristique et les visiteurs fortunés qui ont la possibilité de profiter de la détaxe. Le Mall, pour faire bien les choses, organise une navette gratuite avec les 11 plus grands hôtels de Casablanca.  Situé sur la corniche qui surplombe Casablanca, au bord de la mer, le Morocco Mall est une énorme coquille d'acier et de verre ultramoderne, illuminé d'un écran géant, doté du troisième plus grand aquarium  du monde après ceux de Berlin et de Washington. L’Aquadream accueille près de 3.000 espèces dont des poissons tropicaux et des coraux, provenant. Le Mall accueille quelques 350 enseignes qui vont des Galeries Lafayette à la Fnac, en passant par Louis Vuitton, Gucci, Fendi, Dior, les supermarchés Marjanes et des dizaines de boutiques internationales, les H&M, Zara et consorts.   Le mall est composé de trois étages. Les marques de moyenne gamme au rez-de-chaussée, le luxe au premier même si on a veillé à créer une « certaine mixité sociale » entre le luxe et le grand public. Et pour ne pas faire trop dépaysé, un souk marocain traditionnel de 700 m2 y a été aménagé en quatre zones représentant Marrakech, Fès, la culture amazighe et la bijouterie. Le souk, œuvre de l’architecte Abdessamad Acharaï, comprend également deux  mosquées.

Un projet de 2 milliards de dirhams

Ce grand projet d’un cout de 2 milliards de dirhams a été financé par le groupe marocain Aksa que dirige la femme d'affaires Salwa Idrissi Akhannouch. Aksa qui emploie 1500 salariés dans ses différents magasins du Mall, détient les contrats de franchise des Galeries Lafayette et de la Fnac qui font leur première entrée en Afrique.  Salwa Akhannouch, était fière en organisant une visite le 29 novembre dernier de souligner « qu’aucune entreprise n’a jamais pu créer 5.000 emplois permanents en un seul shoot». Le Morocco Mall s’ouvre le 5 décembre au grand public. Son inauguration jeudi a suscité de l’amertume chez les journalistes marocains qui avaient été invités « cordialement » avant qu’on leur signifie au Tulip  Faraj où ils devaient être emmenés par une navette qu’ils ne pourront pas assister à l’inauguration.

« Le Mall est au Maroc ou en Mars ? »

Une attachée de presse leur a expliqué que le mail qu’ils ont reçu n’était destiné qu’à la presse internationale et que les journaux marocains l’ont reçu par erreur. Ladite attachée de presse a également expliqué que les stars internationales présentes à l’évènement – Jennifer Lopez y a chanté – ne voulaient pas de la présence de la presse marocaine.  Une journaliste en colère d’Al-Massae, Samira Othmani, a posé la question pertinente : "Votre Mall vous l’avez ouvert au Maroc ou sur Mars ? Si vous ne voulez pas de Marocains, ne l’ouvrez pas ici!» Les journalistes ont publié un communiqué indigné contre le « dédain » avec lequel la presse marocaine a été traitée.

Source maghrebemergent

Le Pèlerin

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 08:36

Algérie - France : 66 000 immigrés « très diplômés » sont des algériens

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Parmi les quelques 700.000 « très diplômés » étrangers que compte la France, 66 000 sont des algériens, soit environ 10%.

L’Algérie partage, selon l’étude réalisée par le Secrétariat général de l’immigration français, la première place avec le Maroc qui compte le même nombre de diplômés. Vient en seconde place la Tunisie avec 26 000 « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat).

La même étude précise que sur l’ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est  toujours présent. Ils «semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10% d’entre eux, un titre de séjour étudiant », précise l’enquête reprise par AFP.  L’étude ne prend pas en compte les personnes nées françaises mais de parents étrangers en raison de l'interdiction des statistiques ethniques

Il est à noter que cette étude est rendu public quelques jours seulement avant la publication, la semaine prochaine, d’une circulaire portant assouplissement de la délivrance du permis de travail à certains étudiants étrangers «hautement qualifiés». Cette circulaire intervient après plusieurs mois de mobilisation d’étudiants étrangers, appuyés par des présidents d’universités et des chefs d’entreprises, qui étaient menacés d’expulsion au terme de leur formation.

Au total la France compte 6,24 millions de « très diplômés » et  41,3% des doctorants sont étrangers.

Les effectifs de pays d’Afrique (hors Maghreb), précise la même étude, sont «assez faibles» alors que certains pays sont au contraire «surreprésentés ».

Source El Watan Mina A. AFP

Le Pèlerin

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 05:29

Société - Devenir citoyen français ne sera plus une simple formalité pour un postulant qui remplit les conditions sociales et professionnelles.

Claude Gueant

 

Depuis le 1er janvier, l’obtention de la nationalité française est sujette à la présentation d’un document prouvant que le demandeur possède un bon niveau de niveau dans la langue de Molière.

De nouvelles mesures concernant la procédure de naturalisation en France sont mises en application depuis hier conformément à deux décrets et à un arrêté parus le 12 octobre dernier dans le Journal officiel français.

Objectif ? "Renforcer le contrôle du niveau de la langue française exigé aux candidats à la naturalisation". Désormais, le niveau de langue ne sera plus évalué au cours d’un entretien individuel "par un agent de préfecture" puisque l’étranger devra justifier par la "production d’un diplôme ou d’une attestation délivrée par un organisme reconnu par l’Etat ou par un prestataire agréé ", souligne le texte en question.

Et ce n’est pas fini, le candidat à l’obtention de la nationalité française devra également prouver "une connaissance suffisante, selon sa condition, de l’histoire, de la culture et de la société françaises ", souligne un nouvel article du code civil.

Concrètement, le candidat à la naturalisation devra fournir un diplôme attestant de sa connaissance de la langue nationale (brevet, BEP, CAP), ou produire une attestation de niveau, fournie par des organismes reconnus par le ministère de l’Intérieur, souligne un communiqué du département de Claude Guéant.

C’est là un autre tour de vis des autorités françaises contre ceux qui souhaitent s’y établir officiellement pour raison sociales ou professionnelles. Jusqu’ici, il suffisait pour un candidat de parler un français de niveau A1, correspondant au cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) du Conseil de l’Europe, pour obtenir sa nationalité française. Désormais il n’est plus suffisant de parler un français "basique" pour satisfaire les besoins quotidiens.

Maîtriser la langue de Molière

Les autorités françaises viennent de placer la barre un plus haut en exigeant un niveau de maîtrise de la langue supérieur. Pour ce faire, Paris a instauré le "FLI" (français langue d’intégration) qui permettra de reconnaître les organismes de formation proposant des cours permettant d’obtenir ce B1.

Seule bonne nouvelle, ces cours seront gratuits. Pas pour ceux "ceux qui sont pressés", et qui peuvent "s’adresser à des organismes privés qui facturent les cours entre 95 et 155 euros". Et comme il fallait s’y attendre, ces mesures qui feraient, on s’en doute, plaisir aux anti immigrés, soulèvent aussi des critiques.

Ainsi, Pierre Henry, directeur de l’ONG France Terre d’Asile estime dans une déclaration citée par l’APS que : "Quand on s’installe dans un pays durablement, il faut maîtriser sa langue, mais exiger un niveau académique, proche du brevet des collèges, c’est excessif".

Même tonalité chez France Terre d’Asile qui s’attend à la baisse du nombre de naturalisés avec le niveau B1. "Le problème, c’est l’offre linguistique en face. Beaucoup de crédits ont été supprimés aux associations. Aujourd’hui, un migrant sur cinq a accès à une formation de 270 heures".

Guéant serre la vis

Le sociologue Abdellali Hajjat, met carrément les pieds dans le plat : "on risque de mettre de côté une partie de la population migrante", estime-il. Il en veut pour preuve qu’Aux Pays-Bas, entre 2002 et 2008, on a compté 44% de naturalisations en moins et 39% en moins en Allemagne.

Pour Yasmine Flitti, de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (Fasti), craint elle, que "la sanction soit sévère" pour la catégorie des travailleurs. Et d’ajouter que les Asiatiques "ont besoin d’un processus d’apprentissage plus long que les autres, car la langue latine est très différente".

C’est dire que la mesure Guéant pourrait ouvrir un autre débat sur l’immigration dans une France qui se referme de plus en plus alors qu’elle est réputée être une terre d’asile. Le problème se posera sans doute à des milliers d’Algériens qui seront contraints de passer cet examen de langue. Et connaissant le niveau de la plupart d’entre eux mais aussi leurs conditions difficiles, on devine qu’ils seront probablement nombreux à se faire recaler.

Source Algérie Plus Hakim Merabet

Le Pèlerin

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