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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 05:41

Début des élections législatives, hier, sous haute sécurité

Egypte-vote-transition.gif

 

Les Egyptiens ont afflué en grand nombre, hier, vers les urnes au titre de la première journée des élections législatives post-Moubarak. Des élections maintenues par les autorités égyptiennes en dépit du regain des violences à la place Tahrir, qui ont fait plus de 40 morts et plusieurs blessés après plus d’une semaine de manifestations populaires réclamant le départ des militaires du pouvoir.

Les quelque 40 millions d’électeurs égyptiens doivent élire 498 députés de l’Assemblée du peuple, en plus des 10 autres membres qui seront nommés par le chef de l’armée, chef d’Etat de fait, le maréchal Hussein Tantaoui. Le futur Parlement sera chargé de nommer une commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution, une étape décisive dans la transition du pays vers la démocratie promise après le soulèvement, en attendant la prochaine élection présidentielle prévue en juin 2012, suite à l’engagement du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis l’éviction du «Raïs», en février dernier, de céder le pouvoir aux civils. Ainsi, le système électoral complexe prévoit un découpage du pays en trois régions votant successivement. Concernant le mode de scrutin, un tiers des sièges de l’Assemblée du peuple seront pourvus via un scrutin uninominal à deux tours, les deux tiers restants étant attribués à des listes élues à la proportionnelle. La première journée du scrutin concernera le Caire, Alexandrie, deuxième ville du pays, ainsi que des gouvernorats comme Louxor (Haute-Egypte). Le vote pour l’Assemblée du peuple (chambre des députés) se déroulera ainsi jusqu’au 11 janvier, puis sera suivi du 29 janvier au 11 mars par l’élection de la Choura, la chambre haute consultative. La chambre basse duParlement sera le premier organe élu au niveau national depuis la chute de Moubarak, un fait qui, à lui seul, pourrait lui permettre d’entamer le monopole du pouvoir des militaires. Le général Mamdouh Chahine, membre du CSFA, a, néanmoins, déclaré que la nouvelle Assemblée n’aurait pas le pouvoir de destituer un gouvernement nommé par le Conseil. Mais cette affirmation a été contredite par Kamal Ganzouri, Premier ministre, pourtant nommé par l’armée, à la tête d’un gouvernement de "salut national", vendredi dernier, en remplacement d’Essam Charaf. Ganzouri, déjà rejeté par les manifestants de Tahrir en raison de son âge (78 ans) et de son passé d’ancien Premier ministre de Hosni Moubarak entre 1996 et 1999, n’a pas exclu, dimanche soir, qu’une majorité parlementaire soit à même de former un nouveau gouvernement. Les militaires avaient, d’abord, envisagé qu’une fois élue la chambre haute en mars, le Parlement choisirait une Assemblée constituante de 100 membres chargée d’élaborer une loi fondamentale soumise à référendum, avant la tenue d’une présidentielle.
Les Frères musulmans se frottent les mains !
Ragaillardis par l’avancée spectaculaire de la vague verte post-révolutionnaire dans plusieurs pays arabes, les Frères musulmans d’Egypte ambitionnent de ratisser large lors des élections législatives qui ont débuté hier. Le succès des islamistes dans l’Assemblée constitutive tunisienne et lors des législatives au Maroc, en attendant la Libye, les islamistes d’Egypte se frottent d’ores et déjà les mains. Les Frères musulmans et d’autres partis islamistes, qui abordent le scrutin avec de fortes espérances, se sont démarqués des dernières manifestations, rappelons-le. Donc, il est difficile de savoir si l’électorat les sanctionnera pour cette raison ou si l’organisation et la discipline des Frères musulmans permettront à leur parti nouvellement formé, Liberté et Justice, de triompher sur la myriade de groupes et de candidats indépendants qui se présentent (environ 50 formations politiques). Compte tenu de la complexité du processus électoral, du nombre de partis apparus depuis la chute de Moubarak et du caractère novateur de ces élections dans un pays où les scrutins étaient, jusque-là, verrouillés, tout pronostic est particulièrement audacieux. Les analystes jugent, cependant, qu’aucun parti ne sera en mesure d’obtenir une majorité claire. Ils s’attendent à ce que le camp islamiste totalise un score de l’ordre de 40% des voix et les libéraux un tiers. Par ailleurs, certaines personnalités politiques, rescapées après la chute du régime de Mourabak, tentent de se redéployer sur la scène en participant aux législatives dans des listes indépendantes ou sous d’autres bannières politiques. De son côté, l’opposant Mohamed El-Baradei, qui se prévaut du soutien des manifestants de la place Tahrir hostiles aux militaires, s’est dit prêt à renoncer à ses ambitions présidentielles pour diriger un gouvernement de salut national, mais "à condition que le gouvernement soit doté de toutes les prérogatives pour gérer la période de transition, rétablir la sécurité, relancer l’économie et réaliser les objectifs de la révolution égyptienne", précise un communiqué du bureau de campagne de l’ancien chef de l’AIEA

Source Midi Libre 

Le Pèlerin

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 04:12

Elections sous tension

referendum egypte

 

Des files d’électeurs égyptiens se sont formées hier dans la matinée, bien avant l’ouverture des bureaux de vote pour participer aux premières élections législatives après la chute de Hosni Moubarak. Un scrutin qui toutefois intervient dans un contexte de crise émaillée de violences, et où des milliers de manifestants sont toujours rassemblés place Tahrir.

A ce titre, pour la première fois depuis le 11 février dernier, date de la chute du président Hosni Moubarak, les Egyptiens se rendent aux urnes. Considéré comme crucial, un processus pour la transition démocratique en cours se tient alors que l’Egypte se trouve de nouveau dans l’impasse politique, car pour beaucoup d’Egyptiens le printemps arabe n’a pas tenu ses promesses. Depuis le 18 novembre, des dizaines de milliers de manifestants ont réinvesti la place Tahrir, au Caire, symbole de la révolution égyptienne, pour exiger le départ des militaires qui assurent l’intérim du pouvoir depuis la démission de Moubarak. Un jeune manifestant, dont les propos ont été rapportés par des médias, dira : «Lorsque nous avons quitté la place Tahrir au mois de février après le départ de Moubarak, nous avons laissé une chance à l’armée en nous disant qu’elle n’adopterait pas le même comportement que lui, mais il s’est avéré, au final, que l’armée n’a pris que des mesures contre la révolution et a trahi ses idéaux». En fait, pour ce jeune et pour beaucoup d’autres «rien n’a changé. Le conseil militaire est une copie conforme du pouvoir de Hosni Moubarak».

C’est d’ailleurs pour cette raison que des milliers de manifestants continuent à contester la nomination du Premier ministre égyptien Kamal El-Ganzouri pour diriger un gouvernement de «salut national». Il faut dire que le calendrier électoral fixé initialement par les militaires, à savoir une présidentielle en 2013 et des élections législatives longues de plusieurs mois, n’est pour la rue égyptienne qu’un moyen de retarder le transfert du pouvoir aux civils. C’est sous cette pression populaire où pendant trois jours de violences une trentaine de personnes ont trouvé la mort  que  le maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA), a fini par accepter la démission du gouvernement de Essam Charaf, le 22 novembre dernier.

Ainsi, face à ce contexte de crise, les électeurs égyptiens sont divisés par rapport à la tenue de ces législatives. En effet, ils étaient nombreux à vouloir que ce scrutin soit reporté de quelques semaines. Chose à laquelle s’opposera catégoriquement la formation islamiste des Frères musulmans, le Parti liberté et justice, qui sous Moubarak était officiellement interdit, et qui selon les derniers sondages pourrait recueillir 30% des suffrages.

S’agissant de Mohamed El-Baradei, prix Nobel de la paix, ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et également candidat à la présidentielle, il proposera «un gouvernement de coalition avec les pleins pouvoirs pour gérer la période de transition jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle». En effet, pour certains spécialistes et experts en la matière, «un gouvernement de coalition» serait «un moyen indirect de rejeter le gouvernement de Ganzouri et toute forme de coopération avec lui».

Les élections législatives se déroulent en trois étapes.

A noter que cette consultation législative majeure pour laquelle près de 40 millions d’Egyptiens sont appelés en première phase pour élire les 498 membres de l’Assemblée du peuple, la chambre basse du Parlement,  concerne un tiers des gouvernorats en Egypte, notamment le Caire, Alexandrie, deuxième ville du pays, ainsi que des gouvernorats comme Louxor dans la Haute-Egypte. Chaque tour de scrutin se déroulant sur deux jours, les bureaux de vote seront encore ouverts mardi. Pour cette région-là, l’élection de la chambre basse du Parlement se clôturera entre les 3 et 11 janvier 2012. Pour leur part, les électeurs des gouvernorats de Basse-Egypte voteront en premier, entre le 28 novembre (hier) et le 6 décembre prochain. Ensuite, viendra le tour des régions du delta du Nil du 14 au 22 décembre prochain. Quant à l’élection de la chambre haute (la Choura), elle se déroulera aussi en trois temps, du 29 janvier au 11 mars prochain.

Par ailleurs, en vue de surveiller ce premier tour  des législatives qui se tient dans un climat de tensions sécuritaire et politique, les autorités égyptiennes ont fait appel à des organisations internationales dont l’Observatoire des élections dans le monde arabe et des ONG internationales telles que le «Centre Carter» et plusieurs associations représentant la société civile égyptienne.

Source Le Jour d’Algérie Lynda Naili Bourebrab

Le Pèlerin

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 00:34

Vous aimez voyager veillez à la compagnie avec laquelle vous allez voler

liste-noire-avion-europe

Comment savoir si la compagnie aérienne que vous empruntez respecte ou non les normes de sécurité européennes ? Pour partir informé, voici la liste noire de la Commission européenne remise à jour le 21 novembre 2011.

1. Pourquoi une liste noire ?

Depuis août 2005, suite à de nombreux crashs (notamment celui, au Venezuela, qui avait tué 160 personnes dont 153 Français le 16 août 2005), la Direction générale de l'aviation civile met à la disposition du public la liste noire des compagnies dans le but de renforcer la sécurité aérienne.

Ces compagnies peuvent être interdites d'exploitation ou faire l'objet de restrictions de vol vers le territoire européen. Le 21 novembre 2011, l'Union européenne a remis à jour cette liste. La voici classée par continent et par pays.

Attention, ce n'est pas une liste exhaustive ! Le fait qu'une compagnie ne figure pas sur cette liste ne signifie pas qu'elle respecte les normes de sécurité en vigueur !

Les avions des compagnies aériennes sont inspectés aléatoirement lors de leur départ ou arrivée dans les aéroports de l'Union européenne. Il est donc impossible de contrôler tous les avions de toutes les compagnies !

2. Les compagnies africaines

Les compagnies suivantes sont interdites de survol et d'atterrissage en territoire européen.

Angola : Aerojet, Air 26, Air Gicango, Air jet, Air Nave, Angola Air Services, Diexim, Fly540, Gira Globo, Heliang, Helimalongo, Mavewa, Sonair.

Djibouti : Daallo Airlines.

Guinée équatoriale : Cronos Airlines, Ceiba Intercontinental, Egams, Euroguinena de Aviación y Transportes, General Work Aviación, GETRA (Guina Ecuatorial de Transportes Aéreos), Guinea Airways, Star Equatorial Airlines, UTAGE (Union de Transporte Aéreo de Guinea Ecuatorial).

Liberia : Toutes les compagnies certifiées par les autorités responsables de la surveillance réglementaire du Liberia sont sur la liste noire de la Commission européenne.

République du Congo : Aero Service, Equaflight Services, Société Nouvelle Air Congo, Trans Air Congo, Equatorial Congo Airlines S.A.

République démocratique du Congo (RDC) : African Air Services Commuter, Air Kasai, Air Katanga, Air Tropiques, Blue Airlines, Bravo Air Congo, Business Aviation, Busy Bee Congo, Cetraca Aviation Service, CHC Stellavia, Congo Express, Compagnie Africaine d'Aviation (CAA), Doren Air Congo, Entreprise World Airways (EWA), Filair, Galaxy Kavatsi, Gilembe Air Soutenance (Gisair), Goma Express, Gomair, Hewa Bora Airways (HBA), I.T.A.B. (International Trans Air Business), Kin Avia, Korongo Airlines, Lignes Aériennes Congolaises (la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo), Malu Aviation, Mango Aviation, Safe Air Company, Services Air, Stellar Airways, Swala Aviation, TMK Air Commuter, Tracep Congo Aviation, Trans Air Cargo Service, Wimbi Dira Airways, Zaabu International.

République de Mauritanie : Mauritania Airways.

République du Mozambique : Mozambique Airlines - Linhas Aereas de Moçambique, Mozambique Espress/Mex, Trans Airways/Kaya Airlines, Helicopteros Capital, CFA Mozambique, Unique Air Charter, Aerovisao de Mozambique, Safari Air, ETA Air Charter LDA, Emilio Air Charter LDA, CFM-TTA SA, Aero-Servicos SARL, VR Cropsprayers LDA.

République du Bénin : Aero Benin, Africa Airways, Alafia Jet, Benin Golf Air, Benin Littoral Airways, Cotair, Royal Air, Trans Air Benin.

République gabonaise : Afric Aviation, Air Services SA, Air Tourist, Nationale et Regionale Transport, SCD Aviation, Sky Gabon, Solenta Aviation Gabon.

République du Ghana : Meridian Airways Ltd.

Rwanda : Silverback Cargo Freighters.

Sao Tomé-et-Principe : Africa Connection, British Gulf International Company LTD, Executive Jet Services, Global Aviation Operation, Goliaf Air, Island Oil Exploration, STP Airways, Transafrik International LTD, Transcarg, Transliz Aviation (TMS).

Sierra Leone : Air Rum, Destiny Air Services, Heavylift Cargo, Orange Air Sierra Leone LTD, Paramount Airlines, Seven Four Eight Air Services LTD, Teebah Airways.

Soudan : Sudan Airways, Sun Air Company, Marsland Company, Attico Airlines, Fourty Eight Aviation, Sudanese States Aviation Company, Almajara Aviation, Bader Airlines, Alfa Airlines, Azza Transport Company, Green Flag Aviation, Almajal Aviation Service, Nova Airlines, Tarco Airlines.

Swaziland : Swaziland Airlink.

Zambie : Zambezi Airlines.

3 Les compagnies africaines (2)

Les compagnies aériennes ci-dessous font l'objet de restrictions de vol sur le territoire européen. Leurs appareils sont autorisés à atterrir et décoller à condition d'être affrétés avec l'équipage d'une compagnie aérienne ne faisant pas l'objet d'une interdiction d'exploitation.

Comores : Air Service Comores.

République d'Angola : Taag Angola Airlines.

République du Gabon : Afrijet, Gabon Airlines, Nouvelle Air Affaires Gabon.

République du Ghana : Airlift International.

République de Madagascar : Air Madagascar.

4. Les compagnies asiatiques

Les compagnies suivantes sont interdites de survol et d'atterrissage en territoire européen.
Indonésie : Air Pacific Utama, Alfa Trans Dirgantata, Asco Nusa Air, Asi Pudjiastuti, Aviastar Mandiri, Dabi Air Nusantara, Deraya Air Taxi, Derazona Air Service, Dirgantara Air Service, Eastindo, Gatari Air Service, Indonesia Air Transport, Intan Angkasa Air Service, Johnlin Air, Kal Star, Kartika Airlines, Kura-Kura Aviation, Lion Mentari Airlines, Manunggal Air Service, Megantara Airlines, Merpati Nusantara, Mimika Air, National Utility Helicopter, Nusantara Air Charter, Nusantara Buana Air, Nyaman Air, Pelita Air Service, Penerbangan Angkasa Semesta, Pura Wisata Baruna, Riau Airlines, Sampoerna Air Nusantara, Sayap Garuda Indah, Sky Aviation, SMAC, Sriwijaya Air, Survei Udara Penas, Trans Wisata Prima Aviation, Travel Expres Aviation Service, Travira Utama, Tri MG Intra Airlines, Trigana Air Service, Unindo, Wing Abadi Airlines.

République des Philippines : Aeromajestic, Aerowurks Aerial Spraying Services, Air Philippines Corporation, Air Wolf Aviation Inc., Airtrack Agricultural Corporation, Asia Aircraft Overseas Philippines Inc., Aviation Technology Innovators, Inc., Aviatour's Fly'n Inc., Ayala Aviation Corp., Beacon, Bendice Transport Management Inc., Canadian Helicopters Philippines Inc., Cebu Pacific Air, Chemtrad Aviation Corporation, CM Aero, Corporate Air, Cyclone Airways, Far East Aviation Services, F.F. Cruz and Company, Inc., Huma Corporation, Inaec Aviation Corp., Interisland, Island Aviation, Island Transvoyager, Lion Air Incorporated, Macro Asia Air Taxi Services, Mindanao Rainbow Agricultural Development Services, Misibis Aviation & Developement Corp, Omni Aviation Corp., Pacific East Asia Cargo Airlines Inc., Pacific Airways Corporation, Pacific Alliance Corporation, Philippine Airlines, Philippine Agricultural Aviation Corp., Royal Air Charter Services Inc., Royal Star Aviation, Inc., South East Asia Inc., Southstar Aviation Company, Inc., Spirit of Manila Airlines Corporation, Subic International Air Charter, Subic Seaplane Inc., Topflite Airways Inc., Transglobal Airways Corporation, World Aviation Corp., WCC Aviation Company, Yokota Aviation Inc., Zenith Air Inc., Zest Airways Incorporated.

Transporteurs aériens faisant l'objet de restrictions d'exploitation dans l'Union Européenne :

République populaire démocratique de Corée : Air Koryo.

5. Les compagnies d'Asie centrale

Les compagnies suivantes sont interdites de survol et d'atterrissage en territoire européen.

Afghanistan : Ariana Afghan Airlines, Kam Air, Pamir Airlines, Safi Airways.

République du Kazakhstan : Aero Air Company, Air Almaty, Air Trust Company, AK Sunkar Aircompany, Asia Continental Airlines, Asia Wings, Atma Airlines, Avia-Jaynair, Beybars Aircompany, Berkut Air/Bek Air, Burundayavia Airlines, Comlux, Deta Air, East Wing, Eastern Express, Euro-Asia Air, Euro-Asia Air International, Fly Jet KZ, Investavia, Irtysh Air, Jet Airlines, Jet One, Kazair Jet, Kazairtrans Airline, Kazairwest, Kazaviaspas, Mega Airlines, Miras, Prime Aviation, Samal Air, Sayakhat Airlines, Semeyavia, Scat, Skybus, Skyjet, UST-Kamenogorsk, Zhetysu Aircompany.

République kirghize : Air Manas, Asian Air, Avia Traffic Company, Aerostan (ex Bistair-Fez Bishkek), CAAS, Click Airways, Dames, Eastok Avia, Itek Air, Kyrgyz Trans Avia, Kirghyzstan, Kyrghyzstan Airline, S Group Aviation, Sky Way Air, Trast Aero, Valor Air.

Les compagnies ci-dessous font l'objet de restrictions d'exploitation dans l'Union Européenne :

République du Kazakhstan : Air Astana.

République islamique d'Iran : Iran Air.

Royaume Hachémite de Jordanie : Jordan Aviation.

6. Les compagnies d'Europe

Les compagnies aériennes ci-dessous font l'objet de restrictions de vol sur le territoire européen. Leurs appareils sont autorisés à atterrir et décoller à condition d'être affrétés avec l'équipage d'une compagnie aérienne ne faisant pas l'objet d'une interdiction d'exploitation.

Aruba (royaume des Pays-Bas) : Air Astana

7. Les compagnies d'Amérique

Les compagnies aériennes ci-dessous font l'objet d'une interdiction d'exploitation générale dans l'Union Européenne

Suriname : Blue Wing Airlines.

Honduras : Rollins Air.

Source Planet.fr Maëlle Boudet

Le pèlerin

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 04:00

Les islamistes modérés du PJD vainqueurs des législatives avec 107 sièges

PJD-Maroc.jpg

Les islamistes modérés du PJD ont remporté les législatives du 25 novembre au Maroc avec 107 sièges sur 395. Une victoire qui permet au roi Mohamed VI de désigner au sein de ce parti, le chef de gouvernement.

Les islamistes modérés du Parti justice et développement (PJD) ont remporté les législatives du 25 novembre au Maroc avec 107 sièges sur 395, a annoncé dimanche le ministère marocain de l'Intérieur.

Cette victoire va permettre au roi Mohamed VI de désigner au sein de ce parti --qui comptait 47 députés dans la précédente chambre de 325 membres--, le chef de gouvernement qui sera chargé de former un cabinet de coalition.

Le parti Istiqlal (indépendance) de l'actuel premier ministre Abbas El Fassi obtient 60 sièges, et celui du Rassemblement national des indépendants (RNI) du ministre de l'économie et des finances Salaheddine Mezouar 52 sièges.

"C'est une victoire franche mais on a besoin d'alliances pour travailler ensemble", a déclaré à l'AFP Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD après l'annonce officielle des résultats.

"On va attendre la nomination par le roi Mohamed VI d'un chef de gouvernement pour commencer les concertations avec les autres partis politiques", a-t-il ajouté.

Devant la presse au siège de son parti à Rabat où régnait une ambiance festive et bon enfant parmi quelques centaines de militants, M. Benkirane a déclaré: "notre objectif est d'assurer la stabilité du pays, tout en revendiquant des réformes avec fermeté".

Source France 24 AFP

Le Pèlerin

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 03:49

Ligue 1: Marseille surclasse le PSG

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Marseille a largement dominé le 77e "classico" de l'histoire en battant (3-0) logiquement une équipe du Paris SG jamais dans le coup qui voit ainsi Montpellier s'échapper seul en tête de la Ligue 1, dimanche en clôture de la 15e journée.

AFP - Marseille a largement dominé le 77e "classico" de l'histoire en battant (3-0) logiquement une équipe du Paris SG jamais dans le coup qui voit ainsi Montpellier s'échapper seul en tête de la Ligue 1, dimanche en clôture de la 15e journée.

Plongés dans le doute et au bord de la crise de nerfs avant cette rencontre, les Marseillais, qui remontent à la 9e place à 9 points du PSG, ont réagi de la plus belle des manières après leur défaite de mercredi en Ligue des champions.

Ajoutant le style à la détermination, ils ont fait plier une équipe parisienne méconnaissable, où Pastore a encore déçu.

Entre deux clubs en proie à des tensions internes, ce "classico" revêtait de nombreuses implications.

Pour l'OM, après deux défaites en championnat et en Ligue des champions, il s'agissait de retrouver la confiance et de reprendre son chemin en avant, afin de se rapprocher du haut du tableau. Mais l'éviction cette semaine d'André-Pierre Gignac pour une réaction violente envers son entraîneur n'était pas de nature à apporter la sérénité.

De son côté, le PSG, qui restait sur un nul à Bordeaux (1-1) et une défaite à domicile (0-1) face à Nancy, avait l'obligation de l'emporter pour revenir à hauteur du nouveau leader montpelliérain.

L'OM, où Lucho et Mbia étaient titularisés, en lieu de place de Valbuena et Cheyrou, laissait le jeu aux Parisiens, qui combinaient bien. Mais sur leur première incursion, les partenaires de Steve Mandanda allaient calmer les ardeurs parisiennes.

Loïc Rémy, à la réception d'un centre millimétré, servi de la droite par le défenseur espagnol Azpilicueta, claquait une superbe tête qui trompait le gardien Sirigu, le long de son poteau gauche (1-0, 9). Rémy, sans aucun marquage, profitait ainsi de la grande mansuétude de la défense parisienne pour mettre l'OM en position idéale. Il inscrivait du même coup le 100e but marseillais face à son grand rival parisien depuis le 1er "clasico" disputé en 1971.

Auteur de son 7e but de la saison, Rémy devait malheureusement quitter très vite ses partenaires. Voulant jouer une balle de la tête, il retombait mal sur la cheville et même s'il reprenait le jeu, devait céder sa place à la 31e minute à Jordan Ayew.

En face, les Parisiens multipliaient les mauvais choix et les approximations, avec un Pastore mal inspiré et jouant à contretemps.

Pourtant, Sissoko aurait pu égaliser à la 35e si son tir n'avait trouvé le poteau gauche de Mandanda avant de filer devant la ligne.

L'arbitre sifflait la pause alors que le match devenait rugueux et de plus en plus accroché.

En seconde période, malgré les efforts de Gameiro, Nene ou Menez, les Parisiens ne parvenaient que très rarement à mettre en difficulté la défense marseillaise.

Et à l'heure de jeu, c'est l'OM qui se mettait à l'abri, grâce à Morgan Amalfitano. L'ancien Lorientais était servi dans l'axe par Ayew et, sans contrôle, trompait Sirigu d'un tir croisé (2-0, 65).

Assommés, les Parisiens n'allaient pas se relever, les entrées de Erding et Bodmer à la place de Gameiro et Bodmer ne changeant rien au scénario. Invaincu cette saison à l'extérieur, le Paris SG se dirigeait donc vers sa première défaite, laissant ainsi échapper un fauteuil de leader qu'il occupait depuis la 8e journée.

Et l'OM a enfoncé encore le clou, quand André Ayew a repris de la tête un centre d'Amalfitano. La balle passait entre les jambes de Ceara, et l'infortuné Sirigu ne pouvait que repousser le ballon, mais derrière la ligne (3-0, 83).

Click here to find out more!Source France 24

Le Pèlerin

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:00

Elections - Le parti arriverait largement en tête dans les grandes villes du pays...

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Les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD) disposeront du principal groupe parlementaire à la Chambre des représentants du Maroc après les élections législatives de vendredi, selon des résultats partiels communiqués ce samedi par le ministre de l'Intérieur.
Les résultats sont désormais connus pour 288 des 395 sièges de la chambre basse du parlement marocain et le PJD en obtient 80, a dit le ministre de l'Intérieur, Taïb Cherkaoui, lors d'une conférence de presse.
L'Istiqlal, avec lequel le PJD souhaite former une coalition gouvernementale, arrive en deuxième position avec 45 sièges.

Source 20minutes.fr AFP

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 07:48

Maroc: participation de 45% aux législatives

Maroc-Legislaties-2011.jpg

Le taux de participation aux élections législatives de vendredi au Maroc a atteint 45 pc, a annoncé le ministre marocain de l'Intérieur Taib Cherkaoui devant la presse à Rabat.

Le ministre faisait état d'estimations initiales à la fermeture des bureaux de vote à 19h00 GMT pour l'élection de la première chambre du parlement marocain. Ce taux de participation est en nette hausse par rapport à celui de 37 pc aux législatives de 2007.

Source L’Expression

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 08:06

Son directeur parle de l'élève Zidane et de ses motivations...

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Zidane bientôt Bac+4? Pour un garçon qui a stoppé ses études aux portes du lycée, la perspective a de quoi étonner. Le 3 octobre dernier, à Paris, l’ancien meneur de jeu des Bleus a pourtant effectué sa rentrée universitaire pour suivre une formation de manager général de club sportif dispensé par le Centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges.

Pour son directeur de formation, Jean-Pierre Karaquillo, l’élève Zidane n’a bénéficié d’aucun piston pour faire partie des 17 étudiants retenus parmi les 80 dossiers reçus. «Nous n’étions pas obligés de le prendre, assure Karaquillo. S’il n’avait pas répondu à nos critères, nous ne l’aurions pas retenu. Nous avons déjà refusé des stars du sport français d’ailleurs.»

«Zinedine est quelqu’un d’immensément intelligent»

Parmi ses camarades de cette septième promotion (où figurent Olivier Dacourt, Eric Carrière et le handballeur Guéric Kervadec), Zidane «est un élève appliqué et qui participe autant que les autres, note son formateur. Les médias ont une imagé déformée de lui. Zinedine est quelqu’un d’immensément intelligent. Et je peux vous dire que je connais d’anciens grands champions qui sont des tocards.»

Avec un poste directeur sportif du Real Madrid, «Zizou» dispose déjà d'une situation enviable. A quoi bon alors vouloir suivre des sessions intitulées «projet de club et méthode de travail du manager général» ou «statut juridique du club professionnel»? «J'apprends beaucoup au Real mais je pense cependant que j'ai encore beaucoup à apprendre sur les techniques professionnelles du sport», justifie le Ballon d’Or 1998. «Nous cherchons à leur donner des outils dont ils auront besoin pour gérer un club et dont ils ne disposent pas encore. Mais plus important encore, nous cherchons à ce qu’ils se révèlent à eux-mêmes», poursuite Karaquillo.

Les footballeurs et leur complexe

Autant que les compétences juridique, économique ou institutionnel à acquérir, la formation permettrait surtout à ces anciens sportifs de vaincre les préjugés qu’ils cultivent sur eux-mêmes. «On ne pense pas aux études supérieures quand on est footballeur par exemple, constate Jean-Pierre Karaquillo. Ils font trop souvent un complexe au niveau intellectuel. Pourtant, certains possèdent un vécu extraordinaire dans le monde du sport professionnel et maîtrisent plusieurs langues.» 

A côté de «espagnol et italien lu, écrit, parlé», Zinedine Zidane va peut-être bientôt ajouter «Bac+4» après ses deux ans de formation au CDES. De quoi aspirer à de plus hautes responsabilités dans l’organigramme du Real?

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 04:37

Le Palais dans la peur de l'abstention

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Le Maroc votera aujourd’hui pour les premières législatives depuis les réformes lancées par le roi Mohammed VI. Le Palais, qui a facilité une voie royale aux islamistes du PJD, craint qu’une forte abstention n’entache la crédibilité des réformes engagées.

«De quoi vous me parlez ? Le vote n’est pas fait pour nous, il est destiné aux riches !», nous lance Hichem, 27 ans, devant son étal de fortune, installé à l’avenue Prince Moulay au centre-ville de Casablanca. Le Maroc organise aujourd’hui ses premières élections législatives après les dernières réformes entreprises par le roi Mohammed VI pour consacrer plus de d’ouverture et de partage du pouvoir en réponse aux révoltes arabes. Si pour le makhzen, le rendez-vous se veut celui d’un Maroc démocratique, dans la rue l’indifférence est palpable. C’est justement le spectre de l’abstention qui hante le Palais. Hichem vit du commerce informel, le soir, l’avenue, très touristique, devient le carrefour des commerçants ambulants, les étals de fortune côtoient les vitrines de luxe et les night-clubs. «Depuis quelque temps, la police ne nous nous dérange plus», indiquent les petites vendeurs. C’est ici que Hichem est venu fourguer ce qu’il a dans son sac : un téléphone portable volé, des montres, des lunettes et des baskets de contrefaçon, une veste et un lecteur MP3. «C’est tout ce que je possède, c’est ma fortune !», nous dit ce jeune téméraire. «Achetez-moi ces baskets, je vous fais un prix. A combien voulez-vous les prendre ?», insiste-t-il.

Méthanol

Hichem et ses comparses hèlent, interpellent et parfois harcèlent les passants. «Pourvu que je vende quelque chose, je ne peux pas rentrer sans rien chez moi, ma mère attend son sandwich», confie-t-il. Mais Hichem a une histoire, celle de beaucoup de jeunes Marocains. Expulsé d’Espagne, il y a un an, où il avait passé deux ans en prison pour trafic de cocaïne, lui-même est aussi consommateur. A son retour au Maroc, il a été placé dans un centre de désintoxication au méthanol. «Le Roi a ouvert plusieurs centres, notamment dans les grandes villes, pour traiter les jeunes toxicomanes, raconte-t-il le regard fuyant. Au centre, nous subissons un traitement avant de nous libérer pour en suivre un autre à distance, des psys nous prennent aussi en charge.

Dans le programme, des cours d’éducation religieuse nous sont dispensés et nous faisons ensuite des missions de sensibilisation auprès des autres jeunes.» Mais Hichem ne peut plus se passer de la drogue et de sa vente. Sa bouteille d’eau à la main est remplie d’un étrange mélange : du pastis, des comprimés écrasés, des gouttes «pour les mongoliens» et un produit liquide, bleu. Dans ses chaussettes, ils cachent une boîte de comprimés qu’il propose pour 50 dirhams (500 DA) à ses clients. «Je ne peux pas faire autrement, je dois aider ma mère et mon frère étudiant à l’université. Vous savez, nous sommes très pauvres.» Et de poursuivre : «Pour que je puisse retourner en Espagne où j’ai un enfant, Mohamed Ali, je dois verser à sa mère 50 euros par mois et depuis que je suis ici, j’ai été le voir une seule fois en Tunisie, cela m’a coûté cher.» Son ex-épouse, tunisienne installée en Espagne, était dans l’obligation de divorcer pour ne pas se voir elle aussi expulsée d’Espagne pour complicité de vente de drogue.

La politique n’inspire pas grand monde, on n’y croit plus et chacun vit dans son monde, pense à son projet : «quitter ce pays» ou «retourner en Europe». Voter ou pas, «cela ne changera rien à ma vie et n’apportera pas de solution à mes problèmes. Alors, à chacun sa politique dans la vie», tranche Hichem dans ses rares moments de lucidité. Son voisin d’étal partage la même expérience, Abdeljalil a 23 ans, un autre expulsé d’Espagne. Il vend des téléphones portables étalés dans une boîte en carton. Entre le vrai et le faux, il n’y a pas de différence, il est prêt à arnaquer ses clients, les étrangers en particulier. «Ecoutez, les étrangers ont peur de se faire prendre par la police, donc ils sont prêt à conclure  la transaction sans trop tarder, cela nous permet de faire des affaires», explique-t-il.

Ordonnance

Loin des clichés et des raccourcis concernant le royaume, la drogue et le trafic lié constituent tout de même une source non négligeable de revenus des jeunes Marocains, pour ne pas dire la seule source. «Certes, je vends et j’achète tout. Cet argent ira à ma famille, mais la vente de drogue me permettra de payer mes cigarettes, mes soirées arrosées et les… prostituées», confie Madjid, 21 ans, un candidat potentiel à la harga. «Il faut que je mette de l’argent de côté, cela me paiera la traversée pour l’Espagne», dit-il. Vendre de la drogue dans les milieux des jeunes ne choque personne. «Que voulez-vous qu’ils fassent ces jeunes, s’ils n’agressent pas les gens, ne volent pas, c’est déjà ça !», soutient Abdelmalik, la cinquantaine, cadre dans une banque. Pour les jeunes Marocains, si vendre de la «blanche» est risqué, la vente des psychotropes est devenue presque un jeu enfant. «J’ai une ordonnance, si les flics m’attrape, je la leur montre et ils me laissent partir.» Voilà donc l’astuce trouvée pour «légaliser» un business qui ne dit pas son nom. «Nos jeunes sont presque tous toxicomanes, les autorités mènent une lutte sans merci contre ce fléau en créant des centres de cure. Le problème est que les psychiatres et autres médecins administrent aux jeunes des médicaments dont l’usage peut s’avérer dangereux, ces jeunes en ont profité pour en faire un business», explique notre cadre.

«Vivre dignement»

Tout le monde s’emploie aux mêmes pratiques, que ce soit dans les grands boulevards et les petites «zankas» de la ville : tout est à vendre, tout est à acheter, même le corps. Les politiques sont, selon l’avis même des intellectuels et des jeunes sondés, loin de la réalité. La malvie a pris le dessus sur la vie politique «réservée aux seuls nantis, les bourgeois et la nouvelle classe moyenne marocaine», soutient un jeune étudiant. Contrairement à ce qu’on pense des «jeunes du Maghreb», ils sont loin d’être apolitiques, car une chose retient leur attention dans ce qui est présenté comme une ouverture démocratique : «Ils parlent de la liberté d’expression, nous leur disons : ‘‘Laissez-nous tranquilles, faites ce que vous voulez, prenez les postes de responsabilité, mais laissez-nous vivre dignement’’», répètent-ils tel un refrain tiré du nouveau tube From Morocco.

La campagne électorale est loin de créer l’euphorie attendue, dans les rues ou dans les cafés de Casa, rien n’indique que le Maroc est à l’approche des élections. Les discussions tournent autour des problèmes du vécu et chacun vaque à ses occupations quotidiennes. Parfois, les gens sont «dérangés» par des jeunes militants des partis politiques pour sensibiliser les Marocains et les persuader d’aller voter ce 25 novembre, mais cette campagne de proximité est perçue plus comme un «dérangement» qu’un contact avec la population. «On ne les voit jamais ces gens-là et ils viennent aujourd’hui nous demander d’aller voter ? Qu’ils nous payent alors !», s’exclame Abdelmalek, 26 ans, diplômé au chômage.  

Indifférence

La campagne de proximité initiée par les partis politiques a inspiré les militants du  Mouvement du 20 février. A pied, ils sillonnent de bout en bout la ville de Casablanca, appelant les Marocains à boycotter le scrutin : «Ne votez pas, ne votez pas !», clament-ils. Haut-parleur à la main, Selma conduit la manifestation qui vient de commencer à partir de l’ancien souk de la ville, sous le regard indifférent des passants. La campagne électorale au Maroc se fait dans les cafés. Ce mercredi, le match Barcelone-Milan AC a attiré plus de foule que les meetings populaires organisés par les partis politiques. Les Marocains sont plutôt concentrés sur le score de la liste conduite par Messi opposant celle de Clarence Seedorf du Milan AC.

Boycott :

Human Rights Watch a demandé, hier, aux autorités marocaines de cesser de harceler ceux qui appellent à l’abstention, en soulignant que celle-ci est «un droit». «Depuis le 20 octobre, la police marocaine a interpellé plus de 100 Marocains à travers le pays et les a interrogés sur les distributions de tracts appelant au boycott», affirme l’ONG des droits de l’homme basée à New York.

Trois partis politiques de gauche, ainsi que le Mouvement du 20 février qui revendique des réformes politiques profondes au Maroc, ont appelé au boycott du scrutin d’aujourd’hui, les premières élections depuis l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution octroyant plus de pouvoirs au Parlement et au gouvernement.

L’enjeu :

Le Parti justice et développement (PJD, islamiste modéré), jusqu’à présent toujours dans l’opposition, affrontera des partis aguerris. Principalement l’Istiqlal (indépendant) du Premier ministre, Abbas El Fassi, et le Rassemblement national des indépendants (RNI libéral) du ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, deux des formations de la coalition gouvernementale.

Reste la question-clé du taux de participation dans un pays où la majorité des électeurs boudent les urnes (en 2007, seuls 37% des inscrits avaient voté). «Pour le pouvoir, une participation forte doit permettre de crédibiliser les réformes constitutionnelles» et donner au royaume «une crédibilité, une image favorable à l’étranger», déclare Omar Bendourou, professeur de droit constitutionnel à la faculté de Rabat.

 

Source El Watan Zouheir Aït Mouhoub

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 00:10

Le président de la république Félix Faure

Felix_Faure.jpgMarguerite_Steinheil_2.jpgAie....Mourir d'Amour...!

 

Félix Faure (1841-1899) fut élu président de la république en 1895. Coureur de jupons, amateur du beau sexe et doté d'un énorme appétit sexuel (il buvait régulièrement un verre d’aphrodisiaque à base de quinquina, histoire de se maintenir en forme), il s'organisait régulièrement des parties de jambe en l’air à l’Elysée, en toute discrétion dans l’intimité d’une toute petite pièce. On le retrouva un jour sans connaissance, les mains agrippées dans la chevelure de l'une de ses maîtresses, Marguerite Steinheil. (1869-1954), une semi mondaine (comme on disait à l'époque), complètement nue et criant de stupeur. Pour la libérer de son amant défunt, il fallu lui couper quelques mèches de cheveux, après quoi on lui demanda de se rhabiller et de sortir par une porte dérobée, laissant le médecin du président et semble-t-il un curé faire ce qu'il leur restait à faire, c'est à dire plus grand chose !.
S'en suivit ce dialogue resté célèbre où le curé (à moins que ce soit le médecin) demanda  :
- "Le Président a-t-il encore sa connaissance ?",
et où un domestique aurait répondu
- "Non, Monsieur, on l'a fait sortir par la porte dérobée."
Un alexandrin coquin est attribué de façon apocryphe à Félix Faure : Déjà la vie me quitte, et la douce mort m'habite !
Georges Clemenceau qui n'aimait pas trop le président aurait déclaré à propos de la mort de ce dernier : "Il voulut être César et il est mort Pompée"
Quant à Marguerite elle hérita du sobriquet peu galant de "La pompe funèbre"

Un peu de poésie

De l’extase à l’épectase

Faure, là, fut très fort, qui monta droit aux cieux

Marguerite marrie, fut dérobée aux yeux

Par un valet soucieux de notre république

Et qui ne voulut pas qu’à l’opprobre publique

Son maître fut livré. Précaution inutile

Le décès scandaleux fut connu par la ville

De la "Pompe funèbre" on dauba à tout vent

On rit dans les salons, même à l’enterrement !

Etait-il donc tendu de pourpre cardinale

Le petit nid d’amour d’où un jour s’envola

Cette âme visitant une prostituée

"- Daniel où t’en vas-tu ?" criait la pauvre femme

Mais il était trop tard, St Pierre avait sonné !

Et Pie IV en son temps chevauchant une belle

Piqua du nez, hélas (mais c’était au XVIe !)

De ces péchés de chair qu’on ne se scandalise

Qu’ils soient d’hommes d’Etat ou bien de gens d’église...

Ils sont hommes de goût puisqu’ils ont su mourir

Rendant grâce à Eros au summum du plaisir !

Marcek

 

Source http://sachatchenko.voila.net

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