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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 08:12

C'est dans la plus grande discrétion que les Qataris ont conclu le rachat du grand magasin parisien

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Mais avec quelles contreparties pour un des actionnaires ?
Les Qataris n’ont fait qu’une bouchée du Printemps. Rien à cela de vraiment étonnant : nos riches amis, on le sait, aiment bien s’emparer de joyaux nationaux. Cela fait partie de leur stratégie d’influence. Puisqu’ils ont acheté Harrods, ils pouvaient bien s’offrir le célèbre Printemps du boulevard Haussmann, et ses cousins de province qu’ils revendront sans doute. Mais cette fois, il semble que le Qatar ait voulu, jusqu’au bout, s’éviter toute publicité.
Comme s’il avait réalisé qu’en France, dans cet étrange pays où l’on s’inquiète de leurs investissements, mieux valait mieux ne pas trop étaler son argent, et ses méthodes. Comme s’il craignait que leur projet ne soit parasité. Les négociations ont été menées dans la plus grande discrétion, par le biais d’intermédiaires, d’avocats, -comme toujours royalement rémunérés- et d’une société écran luxembourgeoise.
Les Galeries Lafayette proposaient 1,8 milliard
L’émirat s’est obstiné à faire croire qu’il se contentait de s’associer au groupe Maurizio Borletti (détenteur de 30% des parts) afin de racheter les 70% du fonds d’investissement RREEF (filiale de Deusche Bank) qui voulait s’en débarrasser. En réalité, son intention était claire : il voulait racheter la totalité du Printemps. Mediapart a révélé les accords le 21 décembre 2012, prévoyant que French properties, propriété personnel de l’émir Al Thani, rachète le groupe pour 1,6 milliard d’euros par le biais d’une structure "directement ou indirectement détenue par l’acquéreur".
Selon nos informations, parmi les actionnaires du groupe (Dassault, Naouri, Allianz, les anciens propriétaires de Picard… ) certains soupçonnent le président Borletti d’avoir bénéficié des largesses qataries. Cela expliquerait peut-être son empressement à vendre, dans la plus grande opacité, le Printemps aux fonds qataris pour un montant de 1,6 milliard d’euros, alors que les Galeries Lafayette en proposaient autour de 1,8 milliard. "C’est lui qui a signé l’accord du 21 décembre, sans même en référer aux autres actionnaires", s’étonne un cadre du groupe. "Aucun plan n’a été présenté, le personnel est tombé des nues".
Une vitrine pour Sheikha Mozah
Il se dit que le patron a été reçu comme un prince à Doha, et qu’il aurait obtenu, pour sa coopération, de larges commissions qui seront versées, elle aussi, au Luxembourg, donc exonérées d’impôt. Certains parlent de près de 40 millions d’euros, sans compter les autres dizaines de millions d’euros destinés aux différents intermédiaires. C’est donc une mystérieuse société d’investissement luxembourgeoise baptisée "Disa", récemment créée avec un capital de 31 000 euros, qui devrait opérer le rachat. On ne sait toujours pas l’origine précise des fonds qataris. S’agit –il de l’émir lui-même, ou de son épouse, la sheikha Mozah, qui a toujours aimé la mode parisienne au point d’espérer concurrencer LVMH avec son Qatar Luxury group.
Une ligne de joaillerie et de maroquinerie, pensée avec les plus grands designers, est actuellement en création à Doha. La Sheikha veut-elle se servir des vitrines du Printemps pour exposer ses modèles ?

Source Le Nouvel Observateur Sophie des Déserts  

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 04:13

Eolien et solaire restent en plein boom dans le monde 

eolienne adrar 

Malgré des situations contrastées et certains constructeurs en perte de vitesse, éoliennes et centrales solaires ont affiché des taux de croissance spectaculaires en 2012, selon  chiffres  publiés lundi, avec des capacités mondiales de moins en moins anecdotiques. En 2012, le parc de panneaux photovoltaïques installé à travers le monde a dépassé pour la première fois les 100 gigawatts. Malgré les 

difficultés d’industriels confrontés à la baisse du prix des panneaux, la crise économique et des aides publiques souvent réduites, la croissance est restée très forte :   42%, avec 30 gigawatts de panneaux solaires supplémentaires sur un an. «Nous avons presque réussi à répéter l’année record de 2011», où un gigawatt de plus avait été inauguré, s’est réjoui Winfried Hoffmann, le patron de l’Association européenne de l’industrie photovoltaïque (Epia) qui publie ces chiffres. 

Comme dans d’autres domaines, un coup de frein a été observé en Europe. Le Vieux continent est resté le premier marché mondial du photovoltaïque, avec 17 gigawatts installés, dont 7,6 GW pour la seule Allemagne. Mais le total marque un net recul par rapport aux 23 gigawatts de 2011. Heureusement pour les industriels, le reste du monde a presque tout  compensé, passant à 13 gigawatts en 2012 contre 8 gigawatts en 2011, avec la  Chine, les Etats-Unis et le Japon ayant des installations voisines des 3 gigawatts. 

Selon une récente étude du cabinet IHS, le marché mondial du photovoltaïque pesait plus de 57 milliards d’euros l’an passé, même si la hausse des volumes n’a pas permis de compenser la chute brutale des prix des panneaux, avec une contraction en valeur de 18%. Quant à l’éolien, après trois années moroses de quasi stagnation des volumes installés autour de 40 gigawatts, le millésime 2012 a marqué une bonne reprise, avec 44,7 gigawatts (+18% sur un an). Soit plus de 22 000 éoliennes si l’on ramène le chiffre à une turbine de taille moyenne (2 mégawatts). 

La puissance éolienne mondiale, de 282 gigawatts, est désormais trois fois supérieure à ce qu’elle était il y a cinq ans et représente neuf fois son niveau d’il y a dix ans, selon les statistiques du Conseil mondial pour l’énergie éolienne (Gwec), une association professionnelle. Soit à pleine puissance l’équivalent de 175 réacteurs nucléaires EPR et si l’on prend en compte l’intermittence des éoliennes, la production électrique annuelle d’une soixantaine d’entre eux. Les installations de nouvelles éoliennes viennent quasi exclusivement de trois zones: la Chine (30% de la nouvelle capacité, avec 13,2 gigawatts), devant les Etats-Unis (29%, 13,1 GW) 

et l’Union européenne (26%, 11,6 GW). Suivent l’Inde (5%, 2,3 GW), le Brésil (2,4%, 1,1 GW) et le Canada (2,1%, 0,9  GW), selon le GWEC. 

Si les géants asiatiques chinois et indien ont vu leur croissance éolienne s’essouffler légèrement, l’Europe et surtout les Etats-Unis ont connu globalement des bonnes années. 

Outre-Atlantique, les installateurs ont longtemps cru que des mesures de soutien public ne seraient pas renouvelées. Du coup, ils se sont dépêchés d’achever leurs projets, un effet d’aubaine qui a tiré les constructeurs d’éoliennes, en premier lieu le champion national General Electric. Conséquence: le danois Vestas, numéro un mondial de façon ininterrompue  depuis 2000, a perdu sa première place au profit de GE, selon une étude encore préliminaire du cabinet spécialisé Navigant. Au classement mondial 2012, les Allemands 

Siemens (3e) et Enercon (4e) font leur retour dans le top 5, selon Navigant. Suivent l’indien Suzlon, cinquième, tandis que quatre 

chinois (Goldwind, United Power, Sinovel et Myngiang)  figurent dans la deuxième moitié du top 10. 

Source L’Expression AFP Marc Preel

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:01

Economie - Les ravages de l’austérité ? Une « simple » erreur de modèle du FMI

FMI

Ce sont deux économistes de l’institution elle-même qui le disent. Le FMI s’est trompé dans ses prévisions de croissance en raison d’un « effet multiplicateur » erroné des coupes budgétaires.

Mots-clés : CRISE, austérité, modélisation, modèle, mathématique

Mais pourquoi donc les coupes dans les dépenses publiques recommandées par les institutions financières ne semblent rien régler à la crise ? Pourquoi les prévisions de croissance restent-elles en berne ? Parce que le FMI s’est trompé. C’est la conclusion de deux économistes du... FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, dans un document d’une quarantaine de pages publié en ce début d’année.

Ils le reconnaissent sans fard : la modélisation mathématique utilisée par le FMI pour établir ses prévisions de croissance en fonction des coupes budgétaires est erronée !

Le mécanisme est celui-ci : quand le FMI préconise une baisse de 100 dans les dépenses publiques (ou une hausse de 100 dans l’imposition), il est censé en découler une baisse de 50 en matière de croissance du PIB. L’effet multiplicateur est de 0,5. Or, le FMI s’est rendu compte qu’il avait finalement atteint... 1,6, aggravant systématiquement la situation des pays appliquant l’austérité !

Bien sûr, les deux économistes précisent en préambule qu’ils ne s’expriment pas au nom de leur institution et que leur étude n’engageait qu’eux. Mais l’aveu est de taille (et la démarche inédite), même si Olivier Blanchard critique les politiques d'austérité depuis 2009-2010, craignait de voir plonger les économies européennes...

« Cette situation illustre la différence de niveau de confiance que l’on peut accorder à des résultats issus de modèles relevant d’un côté des sciences molles, comme l’économie, et de l’autre des sciences dures, note l’économiste et consultant indépendant Norbert Gaillard. On peut avoir des problèmes similaires en sciences dures mais pas à ce point. »

Le FMI n’a pas à proprement parlé commis d’erreur de calcul. Il a pêché en amont, en construisant son modèle de calcul. Celui-ci est basé sur des historiques de crises remontant aux années 60 et 70. Évidemment, tous les pays ne vont pas obtenir le même multiplicateur, relève Norbert Gaillard : « Le FMI va s’apercevoir que dans certains pays, le multiplicateur se situe entre 0,3 et 1,3, avec une forte concentration entre 0,4 et 0,7 et quelques cas entre 0,9 et 1. Du coup, il se fixe sur un multiplicateur de 0,5.»

Cette modélisation a le tort de partir du principe que les mêmes causes et situations de bases entraîneront les mêmes effets. Or, la matière économique est intimement liée au politique, au social, à l’institutionnel.

« Contrairement aux sciences dures, nous ne sommes pas dans un monde expérimental vierge et duplicable, où un cas n évolue mathématiquement vers le cas n+1. »

Le monde réel n’a rien d’un modèle linéaire. Les politiques d’austérité génèrent au contraire des « effets cliquet » qui perturbe cette linéarité : du chômage en masse va causer des troubles sociaux, des responsables politiques vont craindre pour leur réélection et altérer leurs décisions, etc. Autant d’éléments qui ne sont pas intégrés dans les modèles.

De plus, remonter aux années 60 ne suffit plus. « Le ralentissement des pays développés est sans précédent depuis les années 30, insiste Norbert Gaillard. Il n’était pas aussi fort dans les années 70, ni même en 1992-1993. Si on s’en tient aux petites crises, le modèle ne marchera pas. »

Source Sciences et Avenir Arnaud Devillard

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 06:23

Découvrez les voitures qui coûtent le moins cher à l'usage

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L'Argus vient de publier son étude annuelle sur le prix de revient kilométrique portant sur 1.000 automobiles. Challenges.fr a dressé le top 5 des voitures les moins gourmandes.

L’automobile fait partie des premiers postes du budget des Français, avec l’alimentation et le logement. Selon l’Insee, les dépenses associées aux transports représentent environ 15% du budget des ménages. Et avec la crise, leurs marges de manœuvres se restreignent davantage. Du coup, leurs dépenses se font souvent au détriment de l’achat automobile. Pour celles et ceux qui choisissent tout de même d’investir dans un véhicule, son coût annuel est donc à suivre de très près. Autant s’informer avant de franchir la porte de son concessionnaire.

L’Argus a publié jeudi 10 janvier son "PRK 2013", une étude qui porte sur le prix de revient kilométrique de 1.000 modèles de véhicules parmi les plus vendus en France, et qui permet de calculer au mieux son budget automobile.

"En partant du prix catalogue en incluant le bonus ou le malus afférent à chaque véhicule, l’argus a calculé leur PRK en fonction de différents critères comme : le coût de la carte grise, la consommation de carburant, le prix de l’assurance, l’entretien (révision, remplacement des pièces d’usure) et le coût d’un éventuel crédit, sans oublier la décote", explique le spécialiste dans un communiqué.

Les données ont d’autre part été calculées sur 5 ans d’utilisation, et avec une moyenne de 10.000 à 35.000 kilomètres par an.

Renault Twingo en tête

Il ressort de cette étude que la Renault Twingo 1.2 LEV 16 v est le véhicule le moins cher à faire rouler, avec 28 centimes/km pour 10.000 km parcourus la première année de possession du véhicule. Cela confirme un des enseignements de cette étude : les petites voitures coûtent moins cher à faire rouler que les grandes. Voilà pourquoi les modèles low cost de Dacia ne parviennent pas à faire mieux que la Twingo, ne serait-ce que parce qu’il s’agit de véhicules plus grand. Ainsi, la Logan 1.2 16v 75 E5, arrive en 2e position avec un PRK de 0,46€/km. En 3e place, la Smart Fortwo coupé 61 ch mhd Pure Softouch affiche un PRK de 0,48 €/km, ex-aequo avec la Suzuki Alto 1.0. En 4e position, on retrouve la Seat Mii 1.0 E-Eco Reference 3 places, à 0,50 €/km. La Dacia Sandero 1.2 16v Ambiance boucle le top 5, avec 051€/km, ex-aequo avec la Dacia Dokker 1.5 dCi 75 Ambiance eco

Le véhicule qui arrive par contre en queue du peloton est l’Infiniti FX37S Premium BVA, avec 4,56 €/km… C’est plus cher que le dernier véhicule du classement 2012 qui était alors une Mercedes GL 350 BlueTec, et qui affichait 3,90 €/km. Elle est suivi par la Volkswagen Phaeton 3.0 V6 TDI FAP Tiptronic 4M, avec 4,35 €/km et la Porsche Panamera 3.6 6v qui affiche un PRK de 4,29 €/km, ex-aequo avec la Mercedes Classe GL 350 BlueTec 4M 7G-Tronic+.

Moins on roule, plus ça coûte

Autre enseignement de cette étude, et non des moindres, ce n’est pas parce que l’on roule peu, que ça coûte moins cher. Bien au contraire. Selon l’Argus, plus un véhicule fait de kilomètres, et moins il coûte. En cause, les frais fixes (crédit, assurance, dépréciation), qui restent les mêmes quel que soit le nombre de kilomètres parcourus.

Faut-il acheter un véhicule diesel ? L'étude montre que de manière générale, le carburant préféré des Français devient rentable au-delà de 20.000 km par an et à condition de faire des grandes distances.

L’analyse de L’Argus montre enfin que les modèles considérés comme tendance ne sont pas forcément les plus gourmands. Ainsi une Mini One 75 ch affiche un PRK de 0,75 €/km. Il faut compter entre 0,58 et 0,85 €/km pour une Fiat 500 (suivant modèle), 0,77 et 1,03 €/km pour une Audi A1, 0,77 et 0,91 €/km pour une Citroën DS3 et 0,81 et 1,13 €/km pour une Nissan Juke. "Ces véhicules très demandés profitent d’une cote bien plus solide sur les 24 à 36 premiers mois d’utilisation, là où la courbe de décote est la plus accentuée. Ainsi, à partir de la troisième ou quatrième année de détention, les coûts deviennent identiques", explique le spécialiste de la vente de véhicules neufs et d’occasion.

Source Challenges.fr Marco Mosca

Le Pèlerin

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 06:57

La France... ce paradis fiscal

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Michel Santi est l'auteur de "Splendeurs et misères du libéralisme", ouvrage dans lequel il s'interroge sur les raisons de la crise qui secoue l'Europe. Il revient ici sur la politique de la France envers les multinationales, qui grâce à des montages juridiques sophistiqués, parviennent à ne pas payer, ou très peu, d'impôt. Ce qui fait de la France un paradis fiscal pour ces grands groupes, plaçant la France à la troisième place mondiale des importations de capitaux.

Michel Santi est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ».

Menaces de nationalisation, spectre d'un taux d'imposition à 75% sur les plus fortunés, coûts salariaux élevés, code du travail rigide... Rien n'y fait ! Puisque la France est le troisième pays au monde (après la Chine et les Etats-Unis) à attirer les capitaux étrangers. C'est cette capacité de l'économie française à avoir pu attirer quelque 43 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année 2012 que le New York Times qualifiait tout récemment de « paradoxe ».

Une mine d'or pour les grandes entreprises

Etrangement, la réalité crue du quotidien de ses classes moyennes et pauvres n'altère pas ce diagnostic selon lequel la France constitue une mine d'or pour des entreprises qui y bénéficient de crédits d'impôts et d'allègements fiscaux parfois substantiels sur des dépenses affectées à différents postes. Contexte idéal qui motive en effet l'installation sur l'Hexagone de grands noms comme Google, ou Amazon (qui y établit un second centre de distribution). A l'exemple de ces 171 compagnies ou usines qui ont opté en 2011 pour la France, préférée de très loin à l'Allemagne et à la Grande Bretagne. Sachant que le gouvernement français actuel persévère dans cette voie avec des mesures emblématiques comme les allègements de 20 milliards d'euros de charges, ou encore le « Crédit Impôt Recherche » donnant droit à un remboursement de 45% des dépenses de l'entreprise sur le poste de la recherche et du développement.

Car, en dépit de l'austérité mise en place par tous ses gouvernements successifs depuis le déclenchement de la crise, malgré un contexte social tendu et un écheveau de lois et de règlementations complexes - à moins que ce ne soit grâce à cette complexité ? -, la France est bel et bien un paradis fiscal pour les multinationales et pour les moyennes à grosses entreprises. Elles peuvent en effet s'y établir et y prospérer quasiment sans payer d'impôts sur leurs bénéfices, en « triturant » ses lois à la limite de la légalité, souvent au-delà... Forçant la réaction, parfois brutale et souvent légitime, des autorités françaises.

Les multinationales profitent de la multilocalisation

Autorités françaises qui ont perquisitionné le groupe Partouche, propriétaire de casinos, d'hôtels, de restaurants et de sociétés de paris en ligne. Qui ont déboulé dans les bureaux de Microsoft (en juin 2012) et de Google (en juin 2011), accusés d'avoir fait facturer à leurs succursales irlandaises des tâches accomplies par les branches établies sur territoire hexagonal. Autorités françaises qui ont également « visité » les locaux de Facebook (été 2012), pour revenir en novembre de la même année perquisitionner quatre centres de Google. Et y saisir des dossiers dans une affaire où cette entreprise est accusée de ne pas déclarer nationalement des transactions de ventes d'encarts publicitaires effectuées auprès de consommateurs français. Google qui se défend naturellement en arguant que ses recettes françaises ne proviennent que de tâches subalternes, même s'il reste inconcevable et injustifiable qu'elle ne paie que 5 millions d'euros d'impôts (en 2011) sur le 1,25 milliard d'euros de profits générés en France ! Idem pour eBay et pour sa société affiliée PayPal qui furent encerclées et fouillées de manière spectaculaire en décembre dernier. Accusées de n'avoir réglé que 1,35 millions d'euros d'impôts sur les 22 millions engrangés en France...

Certes, les multinationales excellent dans l'art de payer le moins possible d'impôts sur leurs bénéfices, comme dans celui de contourner subtilement les règlementations fiscales. Les exemples de GE et de Boeing qui, en dépit de leurs profits colossaux, ne s'acquittent aux USA de nul impôt sur les bénéfices sont bien connus. Pour autant, ces géants ont parfait leurs méthodes et affiné leur stratégie en France. Par l'usage de succursales en Irlande ou aux Pays-Bas qui reçoivent le gros des recettes pendant que la société enregistrée en France n'est rémunérée que pour couvrir ses frais. Ce qui permet de transférer par la suite les profits vers des centres offshores. Autant de tours de passe-passe qui se situent dans cette zone grise que le système judiciaire français, très lent, peine à élucider et à démêler.

A l'heure de la rigueur qui touche le citoyen français et alors que cette anée 2013 risque fort d'être celle de la contraction économique pour la France, espérons que notre « hospitalité industrielle » ne nous transforme pas en « idiots du village global ».

*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l'auteur de l'ouvrage "Splendeurs et misères du libéralisme"

Source La Tribune

Michel Santi, économiste

Le Pèlerin

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:01

 Le temps des énergies renouvelables

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Le contexte énergétique mondial connaît aujourd’hui de grandes mutations du fait des changements importants qui se sont produits durant ces dernières décennies.

Il appelle à une redéfinition des besoins et des modes de consommation, car les risques d’épuisement des ressources non renouvelables tels que le pétrole, le gaz naturel et le charbon largement exploités sont en voie de disparition, faute de nouvelles découvertes. Le réchauffement climatique et les catastrophes nucléaires, récemment sous les feux des médias(1), font apparaître clairement que le modèle énergétique actuel n’est pas durable. Il est donc nécessaire d’engager une transition vers un modèle qui serait plus durable pour les besoins des générations présentes et futures.

Les énergies renouvelables constituent à cet effet l’alternative où le potentiel est important mais largement sous exploité. Pays méditerranéen, l’Algérie dispose encore de grandes ressources en énergies fossiles, mais également un potentiel important en énergies renouvelables : énergie solaire, géothermie, biomasse, énergie éolienne et électricité hydraulique, que l’on connaît moins.
Ce potentiel techniquement exploitable est considérable et la qualité des gisements est telle que les investissements rentables peuvent être considérés pour leur développement. Une utilisation massive des énergies renouvelables peut être envisagée en Algérie, car la part de ces énergies dans le bilan énergétique national est encore très faible et devra augmenter substantiellement à l’avenir.

La tendance en Algérie vers une forte urbanisation et la volonté d’atteindre des taux de croissance élevés, imposés par un accroissement démographique important, augmentera la population algérienne qui sera de l’ordre de 45 millions d’habitants selon les estimations, ce qui indiquera pour les prochaines années un niveau élevé de demande d’énergie, particulièrement pour l’électricité(2). Par ailleurs, la pression environnementale mondiale sur le champ économique et social, exercée à travers les conventions internationales, les normes et les directives contraignantes, particulièrement dans le domaine des énergies fossiles, incite à l’utilisation des énergies renouvelables.

La loi algérienne du 28 juillet 1999 sur la maîtrise de l’énergie prévoit des avantages financiers, fiscaux et en matière de droits de douane pour les actions et les projets qui concourent à la promotion des énergies renouvelables. Les spécialistes indiquent que l’Algérie présente des potentialités au plan scientifique et technologique qui peuvent aider à la mise en place d’une industrie des énergies renouvelables. La loi sur les énergies renouvelables, votée en 2004, fixe à 10% la part du solaire et de l’éolien dans le bilan énergétique national à atteindre en 2020.

Cette loi est motivée par la volonté de limiter la production du gaz à effet de serre, conformément à l’engagement de l’Algérie découlant de sa ratification de la convention-cadre sur les changements climatiques, signée en juin 1992 et entrée en vigueur le 21 mars 1994. On peut ainsi s’attendre à une concurrence des autres sources d’énergies, notamment les énergies renouvelables avec le pétrole et le gaz d’ici 2020, compte tenu de l’effondrement prévisible de la filière nucléaire. Les investissements pour les énergies renouvelables sont promus à une plus grande accélération après la catastrophe japonaise de Fukhushima Daïchi. Ce n’est que ces dernières années que l’on s’est vraiment intéressé aux énergies renouvelables en Algérie, où une véritable révolution est en train d’être opérée dans ce domaine qui attire de plus en plus d’investisseurs du secteur privé, car le marché des énergies renouvelables est encore vierge et beaucoup d’entreprises essayent d’investir un créneau particulier, notamment dans l’énergie solaire thermique.

Énergies nouvelles et partenariat

L’Algérie a annoncé par le biais du ministère de l’Energie et des Mines le lancement d’un programme ambitieux pour les énergies nouvelles qui sera développé jusqu’à l’horizon 2030(3).
La réalisation de ce programme contribuera à hauteur de 30 à 40% des énergies renouvelables dans la production globale d’énergie. Soixante projets ont été identifiés dans ce cadre là, avec comme objectif d’exporter de l’électricité dans une phase ultérieure. L’Etat compte investir 60 milliards de dollars sur un financement global de 120 milliards de dollars qui sera nécessaire pour la production de 22 000 mégawatts d’électricité de sources renouvelables, notamment le solaire et l’éolienne, pour le marché intérieur, en plus de
10 000 MW supplémentaires à exporter pour les vingt prochaines années.

La puissance publique prendra en charge le financement de la moitié de ce programme pour alimenter le marché local d’ici 2030. Mais il faudra trouver des partenaires investisseurs privés et étrangers pour assurer le financement de l’autre moitié du programme, car il ne sera pas possible de développer le marché de l’exportation à partir des seuls financements publics. Ainsi, avec le développement des énergies vertes, il est possible de créer près de 200 000 emplois directs et indirects, notamment grâce au segment de la sous-traitance locale. Le programme des énergies renouvelables, dévoilé par les responsables du secteur, sera réalisé en trois phases. La première phase sera consacrée aux études et au lancement de projets pilotes tout au long de l’année 2013.

La deuxième phase, allant de 2014 à 2015, verra la réalisation des premières installations, et la troisième phase qui s’étalera sur la période 2016 à 2020 sera celle du lancement de l’industrie à grande échelle. Ce programme adopté par le gouvernement n’aura de sens qu’avec un développement industriel et technologique national.

Le partenariat dans le domaine des énergies renouvelables est nécessaire dans les différentes phases du processus de développement de la filière, compte tenu des technologies utilisées et des financements importants à prévoir pour la réalisation des installations de production et la connexion des réseaux commerciaux. Dans cette perspective, l’initiative européenne Desertec à laquelle l’Algérie adhère pleinement à la faveur d’un mémorandum d’entente conclu en décembre 2011 à Bruxelles entre Sonelgaz et la société allemande Desertec DH. Cette coopération prend forme et est aujourd’hui accueillie favorablement en Algérie après une polémique qui a duré plusieurs mois sur l’adhésion ou non de l’Algérie à ce projet éco-énergétique de grande envergure ayant pour objectif de créer un réseau interconnecté alimenté par des centrales solaires du Maroc à l’Arabie saoudite et des câbles sous-marins à l’Europe(4).

L’enjeu technologique et financier est considérable, et lors de sa visite en décembre 2010 en Allemagne, le président de la République algérienne a insisté sur «l’importance du projet Désertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d’ici 40 ans un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe(5)». Ainsi, la disponibilité de travailler avec des partenaires étrangers avec l’Algérie ne pose plus de problème, notamment avec tous ceux qui apportent quelque chose au programme national de développement des énergies renouvelables.

Le transfert de technologie et la production au niveau local des équipements nécessaires aux installations de l’électricité à partir du solaire seraient une action complémentaire. C’est l’envol d’un partenariat à long terme avec les initiateurs de ce projet d’énergie solaire, avait affirmé le ministre de l’Energie et des Mines devant le premier responsable de Desertec. Le ministre a expliqué que l’Algérie était prête «à entamer une coopération fondée sur un partenariat à long terme intégrant impérativement la fabrication des équipements industriels en Algérie, la réalisation de futures centrales solaires, la formation et la recherche développement avec les centres de recherches et laboratoires algériens.» Selon le ministre de l’Energie, «ce partenariat doit également permettre à l’Algérie d’accéder aux marchés extérieurs pour l’exportation de l’électricité(6)».

De son côté, l’Union européenne est en train d’étudier la possibilité de participer au financement des projets de production d’énergie renouvelable dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, destinés à l’exportation. Le solaire et l’éolien seront au rendez-vous dès les prochaines années. Il s’agira tout juste de déterminer les formes d’un partenariat gagnant-gagnant dans le secteur des énergies renouvelables en clarifiant les conditions juridiques et les aspects commerciaux par une approche pragmatique et progressive.

Une transition assistée

Travailler sur la transition énergétique suppose l’adoption d’une approche systémique pour mieux saisir les enjeux spatiaux et relationnels qu’elle sous-tend. La question énergétique s’insère dans des champs de pouvoir et s’articule à différentes échelles : locale, régionale et globale. Elle questionne les rapports de force présents et futurs entre les pays. Les logiques qui sous-tendent cette transition énergétique et/ou les impacts de ces dernières sur les sociétés conduisent à une redéfinition des équilibres régionaux, sociétaux et territoriaux.

Souvent qualifiées d’énergie d’avenir au motif que, sans se substituer aux énergies traditionnelles, les énergies renouvelables ont pour vocation, à terme, à compléter les énergies fossiles. Incontestablement, l’avenir des civilisations contemporaines se jouera sur la capacité de l’homme de tirer profit des énergies renouvelables, signe de responsabilité et de développement durable. L’intérêt pour ces énergies, présentées souvent comme nouvelles est relativement récent. Face aux perspectives de réchauffement climatique, de rareté à moyen et long termes des énergies fossiles et corrélativement de l’augmentation de leur coût, un champ d’investigation scientifique nouveau est apparu, que ne sauraient ignorer plus longtemps les juristes.

En toute logique, si la question des énergies renouvelables est devenue essentielle d’un point de vue politique, économique et industriel, elle l’est également d’un point de vue juridique. Or, à cet égard, c’est peu dire que le droit des énergies renouvelables est transversal et interpelle diverses branches de droit. Il est opportun, voire nécessaire, d’adopter une approche juridique dans les études sur les énergies renouvelables pour voir quelles sont les règles de droit applicables à ces énergies et tenter de répondre à toutes les questions que se posent les juristes en la matière.

Les énergies renouvelables, éolienne terrestre ou en off-shore, solaire thermique ou photovoltaïque, hydraulique et biomasse peuvent être traitées. Il s’avère aussi que si ces énergies renouvelables sont parfois régies par des dispositions juridiques proches de celles applicables aux autres énergies, ceci devient exceptionnel, la règle de droit, en général, étant, en effet, le plus souvent adaptée à la spécificité de ces énergies et aux problématiques nouvelles qu’elles soulèvent. Les règles issues du droit international, mais aussi d’autres branches du droit y figurent.

La réflexion juridique s’effectuera autour de nombreux axes de recherche qui portent essentiellement sur le droit des sources d’énergies renouvelables pour déterminer le statut juridique de la ressource, son cadre juridique d’exploitation en prenant en compte le droit du sol et le droit de l’environnement. Le droit du marché des énergies renouvelables pour déterminer le soutien public aux énergies renouvelables et la fixation de la planification du développement des énergies renouvelables, en fonction de l’action sur l’offre et la demande en énergies renouvelables. Tout ceci devra conduire à la connaissance des règles juridiques qui encadrent ces énergies renouvelables, à partir de lois et règlements élaborés.

Ensuite, il faudra prendre connaissance des concepts et des règles qui régissent la matière à partir des instruments juridiques que l’Algérie adoptera pour réguler ce secteur énergétique important pour les entreprises nationales exploitantes et la coopération internationale avec des partenaires étrangers disposant de la technologie nécessaire, déjà connue, comme l’éolien, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique.

Le transport de l’électricité en Méditerranée grâce aux réseaux qui seront installés et les interconnexions possibles avec l’Europe demanderesse d’énergie sera encadré par des règles spécifiques. L’élaboration d’un droit des énergies renouvelables est donc fondamentale pour pouvoissr cerner ce secteur vital en pleine expansion, appelé à compléter le secteur traditionnel des énergies fossiles, pétrole et gaz, qui bénéficient déjà d’une réglementation abondante. Le besoin de l’Algérie de légiférer dans le domaine des énergies renouvelables s’inscrit dans la logique du droit et répond à la nécessité d’offrir un cadre juridique pertinent, de nature à favoriser l’efficacité énergétique(7).

L’exploitation industrielle des sources renouvelables d’énergies étant nouvelles, il est primordial d’élaborer des normes adéquates, aux sources diverses voire complexes. Dans de nombreux pays, le droit de l’énergie représente un vide juridique ostensible dans le domaine des énergies renouvelables et des économies d’énergie, puisqu’il ne s’intéresse visiblement qu’aux régimes légaux qui contrôlent l’exploitation du pétrole, du gaz naturel et du charbon, l’encouragement de l’utilisation de l’énergie nucléaire, ainsi qu’aux systèmes qui réglementent les réseaux d’électricité et de gaz.

Aujourd’hui, le besoin de développer les énergies renouvelables est devenu de plus en plus urgent ces dernières années, suite à la convention-cadre sur le changement climatique à cause des émissions de carbone dans l’atmosphère. Bien que la convention de Rio de Janeiro sur les changements climatiques ne fasse pas état de la réglementation sur l’énergie, il est évident qu’il n’est pas possible de parvenir à une résolution efficace des problèmes posés par les changements climatiques sans que l’utilisation mondiale de l’énergie ne soit prise au sérieux.

Le droit devrait jouer un rôle éminemment important, sans pour autant remplacer les autres moyens de promouvoir les nouvelles énergies telles que l’éducation, les mesures fiscales et les progrès technologiques qui sont des choses essentielles dans ce domaine. Malheureusement, dans la plupart des pays jusqu’à présent, peu de recherches juridiques ont été développées dans ce domaine, sauf rares exceptions aux Etats-Unis et en Australie. Il est temps de s’intéresser aux énergies nouvelles en engageant des réformes juridiques de fond, nécessaires pour envisager le long terme et créer un cadre juridique, stable et durable dont les générations futures ont besoin. Concrètement, le droit devrait permettre la réalisation des objectifs que le pays s’est engagé à atteindre dans le domaine des énergies renouvelables.
Renvois :
1- La récente catastrophe de Fukhushima au Japon a donné lieu à de larges commentaires médiatiques à travers le monde.
2- Récemment, lors de la conférence internationale sur l’énergie tenue à Alger le 4 novembre 2012, le ministre algérien de l’Energie et des Mines a affirmé que «la consommation nationale d’énergie croit à un rythme jamais connu auparavant, que ce soit pour l’électricité, le gaz naturel ou les carburants, et il est attendu que la demande nationale passera de 40 à plus de 80 millions de tep à l’horizon 2030.» In El Watan du 5 novembre 2012, p 5.
3- Ce programme, adopté par le conseil des ministres en février 2011, est décliné en 3 étapes telles qu’elles sont mentionnées dans mes développements ci-dessus. Voir aussi El Watan du 23 juin 2011
4- Le PDG du groupe Sonelgaz, N. Bouterfa, affirme que «nous adhérons à l’idée de Desertec.» Voir El Watan du 23 juin 2011
5- Selon l’AFP, El Watan du 23 juin 2011, p 6
6- Ibid
7- Cf. Slougui Z. «Les éléments d’efficacité d’une politique énergétique». Thèse de doctorat d’Etat en sciences économiques, sous la direction du Pr A. Kerdoun, Université de Constantine, 2010.
Source El Watan Azzouz Kerdoun

Professeur à l’Université de Constantine 1 Directeur du laboratoire Maghreb-Méditerranée

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 09:37

Malgré la morosité ambiante, l'année qui s'ouvre devrait réserver quelques bonnes nouvelles...

Euro Franc

 

La croissance sur le chemin de la reprise

On ne va pas se mentir: côté croissance, le début de l’année 2013 ne s’annonce pas folichon en France comme vient de le confirmer la note de conjoncture de l’Insee. Toutefois, dans ses prévisions publiées le 7 novembre, la Commission européenne estime que cette évolution, associée aux réformes structurelles en cours, «devrait déboucher sur une expansion économique plus marquée et mieux répartie en 2014, où la croissance devrait atteindre 1,6 % pour l'UE et 1,4 % pour la zone euro». Bref, le bout du tunnel approche. 

L’euro bouge en encore

Enterrée à maintes reprises en 2012, la monnaie unique n’est pas morte. La preuve, dix ans après leur introduction, les billets d’euros feront peau neuve à partir de l’an prochain. Le lancement progressif de cette deuxième série de billets débutera en mai 2013. Le premier à être introduit sera un nouveau billet de cinq euros qui sera dévoilé en janvier prochain. Autre signe de cette vigueur préservée: la zone euro continue à séduire de nouveaux candidats à l’adhésion.  La Lettonie déposera ainsi en février son dossier de candidature dans l’espoir de devenir en 2014, le 18e pays de la zone euro. 

L’année pour devenir propriétaire?

Taux d’emprunt au plus bas, pouvoir de négociation accru des prix : pour ceux qui ont la chance de pouvoir emprunter, 2013 sera peut être la bonne année pour franchir le cap. D’autant que les prix devraient continuer à décroître légèrement. «estimait la Fnaim dans ses prévisions d’octobre. Les notaires tablent, eux aussi, l’an prochain sur la  poursuite de la tendance de 2012, soit un recul des prix d'environ 10% en deux ans pour les marchés non dynamiques et une relative stabilité dans des régions comme Paris. 

L’épargne défiscalisée facilitée

Après un premier relèvement du plafond du livret A en octobre dernier, le ministre de l'économie et des finances Pierre Moscovici a annoncé mercredi 19 décembre 2012 en conseil des ministres une nouvelle hausse de 25% au 1er janvier 2013. Au total, les épargnants pourront ainsi placer un total de 22.950 euros à un taux de 2,25%. Un taux qui a toutefois de fortes chances d’être abaissé à 2% au 1er février en raison du ralentissement du rythme de l’inflation qui entre dans la formule de calcul du taux des livrets réglementés.. 

Les actions de groupe devant le Parlement

Véritable serpent de mer de la protection des consommateurs en France, la création d’une «class action» à la française est l’un des projets phares de la réforme présentée en septembre par le ministre  délégué à la consommation Benoit Hamon. Ces actions de groupe, ou actions collectives, permettent aux consommateurs de se regrouper pour instruire en commun une procédure de réparation. Le nouveau dispositif sera un «instrument totalement nouveau» dont l'objectif est de permettre «très concrètement aux Français d'obtenir réparation d'un préjudice, même modeste», selon le ministre qui compte déposer au printemps un projet de loi au Parlement.

Accalmie attendue à la pompe

Si 2012 a été l’année de la flambée du prix des carburants, 2013 pourrait marquer une légère accalmie sur ce front-là. Selon le rapport publié le 12 décembre par l’Agence internationale de l’énergie, la demande mondiale de pétrole devrait en effet rester relativement molle au cours de l'année 2013, sur la base de l'estimation renouvelée «d'une croissance économique mondiale tiède», tandis que la production en Irak et en Amérique du Nord devrait elle fortement augmenter. Du coup, les cours du pétrole pourraient progressivement se détendre au cours des cinq prochaines années, prévoit l'AIE.

Source 20minutes.fr Claire Planchard

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 08:21

 La faute au libéralisme ou aux élites

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Il est légitime de se poser des questions sur les responsabilités de chacun concernant la crise économique. Peut-on faire porter le chapeau au libéralisme ?

N’en déplaise aux adeptes de la pensée binaire, libéraux et anti-libéraux partagent souvent une même réprobation des entraves affairistes, illicites ou monopolistiques au capitalisme. Hayek était révolté de voir « combien la vie traite injustement les diverses personnes, comment les méritants souffrent et les déméritants prospèrent ».
Les « requins » sont des opportunistes qui s’affichent aussi bien libéraux qu’anti-libéraux. Adam Michaelson, un des rois du subprime, devenu riche en surfant sur la crédulité et la détresse humaines, publia en 2009 The Foreclosure of America pour affirmer que « le vrai méchant dans l’histoire, ce sont les forces du marché ». Angelo Mozilo, autre roi du subprime, était parallèlement un champion de l’antiracisme, et s’est depuis reconverti dans un business « écolo ». De l’art de surfer sur des causes porteuses.
Certains de ceux qui étaient aux manettes lors de la crise de 2008 font allégeance à l’antilibéralisme. Adair Turner tape sur le libéralisme pour redorer son blason, après n’avoir rien vu en tant que président du régulateur britannique. Henry Kaufman dénigre le libéralisme après avoir cumulé des postes chez Freddie Mac et Lehman Brothers, et avoir souscrit du Madoff. Ces élites opportunistes entonnent le discours antilibéral pour se dédouaner de leur cupidité ou de leur cécité, perpétuer leurs privilèges et continuer à pratiquer leur credo libre-échangiste.
L’esprit de résistance aux puissances du moment
Opposer le peuple à des élites monolithiques serait populiste. Inversement, définir le populisme comme la mise en cause des élites dans les malheurs du temps, comme le propose le politologue Gérard Grunberg, équivaudrait à qualifier de populiste La Réforme intellectuelle et morale d’Ernest Renan, ou L’Etrange défaite de Marc Bloch déplorant les « régimes qui, par rancune ou orgueil, prétendent dominer les foules, sans les instruire ni communier avec elles. Notre peuple mérite qu’on se fie à lui et qu’on le mette dans la confidence » (cité par un Mariannaute ).

Une révolution populaire est à l’œuvre en Syrie, où le peuple se saisit par la force des leviers de commande en expropriant les élites en place. Le gaullisme fut jadis un esprit de résistance aux puissances du moment et aux petitesses des élites sans être du populisme. Considérer comme tel la critique du comportement des élites serait sur-réagir, céder à une forme de corporatisme élitiste, voire imiter la réaction populiste qui impute la contradiction à de la scélératesse.
Il n’est pas populiste de penser que « les Français valent mieux que leurs élites » (Marcel Gauchet), ou qu’existe chez les gens ordinaires « une lucidité qui peut s’absenter des esprits dirigeants » (Pierre Zémor). Il est légitime d’insister plus volontiers sur la perspicacité du peuple. D’autant que certains préfèrent vanter la supériorité morale de l’élite. L’économiste Daniel Cohen réclame ainsi une coalition regroupant « les élites, les jeunes, les minorités et les femmes ».
Une société qui dénonce sans arrêt l’ultra-libéralisme et le populisme sans jamais parler de ses antonymes, le dirigisme et l’élitisme, est une société où des élites, imbues de leur pouvoir et emportées par des réflexes routiniers, ne réfléchissent plus beaucoup et ont perdu l’habitude de la contradiction.
En admettant que la situation actuelle illustre un essor du libéralisme ou du populisme, il n’est pas crédible qu’elle ne puisse pas être pondérée par des contre-exemples actuels, ou qu’il n’y ait pas des pays, ou des époques, où l’inverse du libéralisme ou du populisme ne se soit manifesté. Or le dirigisme et l’élitisme sont absent des débats au point qu’on ne soupçonne même plus qu’il puisse exister. Ce déséquilibre est révélateur d’un manichéisme
Source Marianne

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 08:07

Commande de paquebot géant pour les chantiers STX de Saint-Nazaire

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La compagnie américaine Royal Caribbean International a commandé un paquebot géant de type "oasis" aux chantiers navals STX France (ex-Chantiers de l'Atlantique), livrable mi-2016, ainsi qu'une option pour un second navire livrable mi-2018, ont annoncé les chantiers jeudi soir dans un communiqué.

Cette commande, qui représente dix millions d'heures de travail réparties sur trois ans, intervient alors que les Chantiers STX France, qui emploient directement 2.100 personnes et 4.000 en sous traitance, risquaient de boucler leur 2e année sans commande, ce qui les aurait placés en situation précaire.

Les deux premiers navires de type "Oasis", l'Oasis of the Seas et l'Allure of the Seas, livrés en 2009 et 2010, sont les plus grands navires au monde. Dotés de 16 ponts et de 2.700 cabines, ils peuvent accueillir jusqu'à 5.400 passagers et 2.100 membres d'équipage, précise STX.

D'une longueur de 361 mètres et 47 mètres de large, ce navire sera l'un des plus grands jamais construits à Saint-Nazaire.

Selon la presse spécialiste de la construction navale, les deux premiers navires de type "oasis", avaient coûté chacun 900 millions d'euros pièce, mais ce troisième exemplaire, pour la construction duquel plusieurs chantiers étaient en compétition dans le monde cet automne, devait coûter moins cher. Dans ce domaine économique, les clients, pas plus que les chantiers navals, ne communiquent officiellement le montant des commandes.

STX France est détenu à 66% par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33% par l'Etat.

Interpellé à l'Assemblée nationale le 18 décembre dernier sur la situation difficile dans laquelle se trouvaient les chantiers STX, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici avait promis le 18 décembre de "sauver les Chantiers de l'Atlantique", en les aidant à "remporter de nouveaux contrats à l'export" et en encourageant la diversification, mais "sans pouvoir dévoiler exactement toutes les opérations qui sont en route".

Source La Dépêche du Midi

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 07:34

14,5 milliards de moins par rapport au trimestre précédent, soit 89,9% du PIB, a annoncé ce jeudi l'Insee.

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Le taux français atteint un record

 

La dette publique de la France a diminué de 14,5 milliards d'euros par rapport à la fin juin, pour s'établir à 1.818,1 milliards d'euros fin septembre, soit 89,9% du Produit intérieur brut (PIB), a annoncé jeudi 27 décembre l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

La dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi reculé de 1,1 point par rapport à la fin du deuxième trimestre.

La dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale atteignait en effet 91,0% du PIB fin juin.

Source Le Nouvel Observateur

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