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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 11:03

Le roi du Maroc, Mohammed VI, sur les lieux de l'attentat de Marrakech

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Maroc - Il s'est notamment rendu sur la place Jamâa El-Fna et dans le café Argana où l'attaque, qui a fait seize morts, s'est produite...

Le roi Mohammed VI du Maroc s'est rendu samedi à Marrakech visée jeudi par un attentat qui a fait 16 morts, dont sept Français, contre un café du coeur touristique de la ville.

Au milieu d'un strict dispositif de sécurité et sous les saluts de centaines d'habitants, il a fait une halte de quelques minutes sur la place Jamâa El-Fna, où s'est produit cette attaque.

Le roi a serré la main de quelques Marocains parmi la foule compacte à proximité du café Argana, qui a été soufflé par l'explosion d'une bombe commandée à distance. Les murs ont été éventrés, et au sol, des débris sont amoncelés sur des flaques de sang séché. Des couronnes et des bouquets de fleurs y ont été déposés samedi matin, en hommage aux victimes.

Mohammed VI est allé constaté les dégâts dans le café, d'où les touristes aimaient admirer la place Jamâa El-Fna, puis s'est brièvement entretenu avec des agents de la police technique et scientifique marocaine, qui continuaient samedi à recueillir des indices.

Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais les autorités ont mentionné un procédé qui fait penser aux émules d'Al-Qaïda.

Attaque la plus meurtrière depuis mai 2003

Plusieurs centaines de policiers et d'agents de sécurité avaient été déployés à Marrakech pour cette visite royale.

Le souverain est ensuite allé à l'hôpital Ibn-Tofail, où se trouvent selon l'agence marocaine Map sept blessés, deux Marocains et cinq Français, ainsi qu'à l'hôpital militaire, où deux Néerlandais, deux Français et un Marocain reçoivent des soins.

Selon une source diplomatique française, deux blessés français ont été rapatriés dans leur pays.

Avec 16 morts et 25 blessés, l'attaque de jeudi est la plus meurtrière au Maroc depuis les attentats islamistes de mai 2003 à Casablanca qui avaient tué 33 personnes, ainsi que les 12 kamikazes impliqués.

Touristes pas découragés

L'attentat n'a pas découragé les touristes, qui sont une source de revenus indispensables pour ce pays d'Afrique du nord de 32 millions d'habitants, épargné jusqu'ici par les violences qui secouent la région depuis le début de l'année.

«Il y a eu quelques annulations, mais peu jusqu'à présent, rien de dramatique. Ca se compte par dizaines», a assuré à l'AFP le ministre du Tourisme, Yassir Zénagui.

«C'est très loin de ce qu'on aurait pu penser», a-t-il ajouté, se disant même «surpris».

Un procédé qui fait penser à Al Qaida

Dès jeudi, le roi, qui fait face à des demandes de réformes depuis le début de l'année, avait ordonné une enquête rapide et transparente.

Selon un haut responsable de la sécurité, il n'y a pas eu d'arrestation, mais les déclarations de deux touristes néerlandais ont permis d'établir le portrait-robot d'un suspect.

Il s'agirait d'un Arabe, jeune, bien rasé et aux cheveux longs qui a été vu au café Argana, quelques minutes avant l'attentat.

Le gouvernement marocain a mentionné un procédé qui fait penser à Al-Qaïda et a assuré que «l'hypothèse du kamikaze», avancée dans un premier temps, était désormais «exclue».

Des experts américains, français et espagnols participent à l'enquête sur l'attentat, a indiqué à l'AFP un haut responsable du ministère de l'Intérieur.

Rien ne permet d'affirmer que la France était visée, selon Guéant

Sept des personnes décédées sont de nationalité française, mais le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant a estimé dans Le Journal du Dimanche que «rien ne permet d'affirmer» que la France était visée par l'attentat.

Claude Guéant a souligné qu'«il faut attendre la revendication» pour savoir si Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a organisé l'attentat qui, dit-il, lui «rappelle» ceux de 1995 à Paris.

Par ailleurs, l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités marocaines à ne pas commettre «d'abus graves» sur les éventuels suspects et à ne pas «bloquer» les réformes démocratiques engagées récemment.

Human Rights Watch rappelle avoir dénoncé par le passé «de nombreuses violations des droits humains des suspects de terrorisme au Maroc». L'ONG cite le cas de la répression qui s'est abattue sur des groupes islamistes après les attentats de Casablanca en 2003.

Dimanche, la place Jamâa El-Fna changera de visage: c'est là qu'arrivera le défilé du 1er mai. Le Mouvement du 20 Février, qui revendique des changements politiques au Maroc, sera aux côtés des syndicalistes et des étudiants, à Marrakech, comme dans les autres villes.

Source 20minutes.fr AFP

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 10:57

Des condamnations et des inquiétudes

Attentat Marrakech

 

-L’Algérie condamne avec la plus grande fermeté le «lâche attentat» terroriste qui a visé le café Argana, sur la place centrale de Marrakech, a déclaré, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Un acte aussi abject ne peut que susciter une condamnation sans appel», ajoute la même source. «Dans ces circonstances tragiques, nous adressons nos condoléances les plus attristées aux autorités et au peuple frère du Maroc et nous assurons les familles des victimes de nos sentiments de sympathie et de compassion», conclut la déclaration.

- La France a qualifié cet attentat terroriste d’«acte odieux, cruel et lâche». «Nicolas Sarkozy a condamné avec la plus grande fermeté cet acte odieux, cruel et lâche qui a fait de très nombreuses victimes, parmi lesquelles des Français», ajoute-t-on. Le président Nicolas Sarkozy s’est entretenu jeudi au téléphone avec le roi du Maroc, Mohammed VI, a indiqué l’Elysée à l’AFP.

-Le gouvernement britannique s’est dit «choqué et affligé». «Je suis choqué et affligé par l’explosion de ce jour», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, quelques heures après l’événement. Les premières informations faisant état d’un acte terroriste sont «très inquiétantes», a ajouté le chef de la diplomatie, cité dans un communiqué du Foreign Office.

-L’Espagne a condamné «l’attentat terroriste», tout en exprimant son «soutien» au peuple et au gouvernement marocains. Le gouvernement espagnol exprime «sa condamnation la plus absolue de l’attentat terroriste survenu à Marrakech», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. L’Espagne fait part de «sa solidarité aux proches des morts et des blessés et exprime son soutien dans ces moments au peuple et au gouvernement marocains», ajoute le ministère.

-«Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts l’attaque terroriste qui a tué et blessé aujourd’hui des innocents dans un café de Marrakech au Maroc», a déclaré la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, jeudi dans un communiqué. «Nous témoignons notre compassion la plus profonde aux victimes de cette attaque lâche et nous nous tenons aux côtés du peuple marocain dans cette période difficile», ajoute le communiqué. Mme Clinton a précisé que le personnel de l’ambassade américaine au Maroc apporte son aide aux autorités marocaines dans leur enquête et offre son «assistance complète» à Rabat pour trouver et traduire les auteurs de l’attentat devant la justice, est-il aussi précisé.

-Le Conseil de sécurité de l’ONU et le secrétaire général de l’Organisation, Ban Ki-moon, ont condamné l’attentat «haineux» commis jeudi dans la ville marocaine de Marrakech. Les 15 pays membres du conseil «expriment leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux victimes de cet acte haineux», précise le communiqué, avant de réaffirmer que «le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l’une des plus graves menaces contre la paix et la sécurité internationales». Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est déclaré pour sa part «horrifié» par l’attentat et a réitéré qu’«aucun objectif politique ne justifie ni n’est servi, par de tels actes haineux», a indiqué son porte-parole, Martin Nesirky.

Source El Watan Fella Bouredji

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 10:52

Paroles de présidents : Hannachi et Laïb jouent cartes sur table

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Paroles de présidents : Hannachi et Laïb jouent cartes sur table

A quelques heures de la 47e finale de la Coupe d’Algérie, le président de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, et celui de l’USM El Harrach, Mohamed Laïb, parlent du rendez-vous de demain, des objectifs de la saison, de leur budget et bien d’autres choses.

-Président, que représente pour votre club une finale de Coupe d’Algérie ?

Hannachi :

Dimanche, la JSK disputera la 9e finale de son histoire avec 4 succès et autant de défaites. En tant que joueur, j’ai gagné la coupe en 1977. Comme président, j’ai vécu 4 finales avec deux victoires et deux défaites. La JSK est un club habitué aux sacres. Le club n’a presque pas le droit de boucler une saison sans titre. Par rapport à nos supporters qui nous soutiennent à fond, il existe une obligation de résultat. Cela n’a pas changé depuis l’accession du club en nationale une.

Laïb :

Cette finale était inscrite dans nos objectifs arrêtés depuis notre arrivée à la tête du club. Dans notre programme étalé sur 4 ans, nous avons tablé sur le maintien (1re année), décrocher une place dans les 6 premières places (2e année), obtenir une consécration (3e année). Nous sommes dans les temps. Ensuite, il y a une histoire entre Dame Coupe et El Harrach qui l’a gagnée à deux reprises.

-Y a-t-il un secret derrière cet excellent parcours ?

Laïb :

En football, il n’y a pas de secret. Celui qui travaille bien réussit toujours. Notre réussite actuelle s’explique par la stabilité que connaît l’USMH depuis quelques années, l’excellent travail accompli par le coach Boualem Charef et l’ensemble des staffs qui l’accompagnent dans sa mission, sans oublier l’apport des dirigeants et des supporters qui ont toujours été derrière le club.

Hannachi :

La JSK est bien organisée à tous points de vue et cela se répercute sur la tenue de route de l’équipe fanion. Notre présence au plus haut niveau, depuis plus de 30 ans, est la parfaite illustration de mes propos. A la JSK, chacun sait ce qu’il doit faire - dirigeants, joueurs, entraîneurs . Tout le processus de «fabrication» de résultats est maîtrisé du début à la fin…

-Quel est le budget annuel du club ?

Hannachi :

Cela dépend des années et de nos engagements en compétitions continentales. Moyennement, il se situe entre 250 et 300 millions de dinars/an. Nous sommes dans une spirale en raison de nos objectifs et ambitions, mais aussi de la rareté des aides des collectivités locales (APC, wilaya). La JSK est obligée de recruter chaque année et cela demande beaucoup d’argent. Nos supporters ne comprendraient pas que la JSK puisse rester des années sans titre ni consécration. A titre d’exemple, depuis 10 ans, l’APC de Tizi Ouzou ne nous a pas versé 1 dinar.

La wilaya qui nous donnait 10 millions de dinars/an ne le fait plus depuis plus d’une année. Nous sommes obligés d’aller chercher l’argent auprès d’autres parties. Cela devient de plus en plus difficile de faire tourner la machine.

Laïb :

Notre budget est dérisoire comparativement à celui d’autres équipes qui évoluent avec nous en Ligue 1. Il ne dépasse pas 130 millions de dinars. Comment veut-on faire de grandes choses avec cette somme dérisoire ? Pourtant, l’USMH présente toutes les garanties de réussite. Nous disposons d’une pépinière de jeunes joueurs que tout le monde nous reconnaît. Notre système de formation est l’un des plus performants en Algérie. Nos staffs techniques  sont de qualité, à l’image de Boualem Charef et des jeunes qui sont à ses côtés.

La ferveur de nos supporters est un point positif. Malheureusement, nous ne bénéficions pas d’aides, de sponsoring et autres subventions comme certains clubs. A El Harrach, nous  réalisons des miracles quotidiennement pour faire vivre le club et donner de la joie à la jeunesse passionnée de football. Je souhaite, qu’à l’avenir, les sponsors regardent un peu du côté d’El Harrach.

-Peut-on connaître le montant de la prime de match en cas de victoire dimanche ?

Hannachi :

Avant la demi-finale, j’ai réuni les joueurs et je leur ai soumis la proposition suivante. Vous vous qualifiez pour la finale pour aurez une prime de 500 000 DA. Une victoire en finale vous rapportera 1 million de dinars chacun.

Laïb :

Avant l’entame de l’aventure en Coupe d’Algérie, le comité directeur s’est réuni avec les joueurs et le staff et leur a soumis la proposition suivante : «Allez le plus loin possible dans cette épreuve et tout l’argent qu’on recueillera de cette participation vous reviendra.»

Ils sont en finale. Tout l’argent qui nous sera versé par la Fédération au titre de notre participation à la coupe sera partagé équitablement entre les joueurs, les staffs technique, médical et administratif. Les intéressés ont donné leur accord dès le départ.

Source El Watan Yazid Ouahib

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 10:05

Dix morts dans les combats à Misrata

Khadafi-TV.jpg

Le dirigeant libyen contesté Mouammar Kadhafi a répété samedi qu'il ne renoncerait pas au pouvoir et appelé Paris et Washington à négocier une sortie de crise, alors que 10 personnes ont péri dans les combats près de Misrata après des menaces contre le port de cette ville.

Entre-temps, la rébellion a fait état d'une attaque des forces du régime contre une nouvelle localité du sud-est du pays faisant six morts, un insurgé parlant d'un possible "nouveau front" dans cette région désertique.

L'Otan, qui a pris fin mars le commandement des opérations militaires, "doit abandonner tout espoir d'un départ de Mouammar Kadhafi. Je ne quitterai pas mon pays et je m'y battrai jusqu'à la mort", a dit M. Kadhafi à la télévision, sa première apparition publique depuis le 9 avril.

Il s'est dit prêt "à négocier avec la France et les Etats-Unis mais sans condition", réaffirmant que son peuple l'aimait et qu'il était pour eux "sacré".

L'Alliance atlantique a rejeté cet appel, soulignant qu'il revenait avant tout à M. Kadhafi de cesser ses attaques contre des civils.

"L'Otan poursuivra ses opérations jusqu'à ce que toutes les attaques et les menaces contre les civils aient cessé, jusqu'à ce que toutes les forces pro-Kadhafi, y compris les tireurs embusqués, mercenaires et forces paramilitaires, soient rentrées dans leurs bases", a dit un responsable.

Le Conseil national de transition, organe politique des rebelles libyens, a lui aussi rejeté toute négociation avec M. Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, affirmant que ce dernier n'avait plus aucun rôle à jouer dans l'avenir du pays.

Le départ du colonel libyen est aussi réclamé par les Etats-Unis et l'Union européenne. Paris et Washington, avec Londres, avaient lancé l'opération militaire en Libye le 19 mars, sous l'égide de l'ONU, pour faire cesser la répression sanglante de la rébellion par le régime lancée le 15 février.

Sur le terrain, trois fortes explosions ont été entendues samedi soir en provenance du secteur de Bab al-Aziziya à Tripoli, qui abrite le complexe de Mouammar Kadhafi, après un survol de la capitale libyenne par des avions de l'Otan.

Près de l'aéroport de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, les combats ont repris le matin de façon intense avec de fréquentes et violentes explosions et des rafales de mitrailleuses lourdes, selon des journalistes de l'AFP.

Comme vendredi, quelques chars des forces du régime tentaient d'avancer vers la ville en provenance de l'aéroport qu'elles contrôlent. L'aéroport est situé à 2 km au sud-ouest de la ville. Selon plusieurs sources, 10 personnes ont été tuées et 20 blessées, s'ajoutant aux 18 morts de la veille dans le secteur.

A Tripoli, le ministère de la Justice a appelé "tous les groupes armés à Misrata à déposer les armes en échange d'une amnistie" et a en outre déclaré que tout navire tentant d'entrer dans le port de Misrata, seule voix de ravitaillement pour les habitants, serait "frappé avec force".

L'Otan a signalé la présence de mines dans le port, et annoncé en avoir neutralisé plusieurs. En attendant, un navire humanitaire était bloqué dans le port, tandis que deux autres bateaux attendaient au large le feu vert de l'Otan pour accoster.

Selon le Croissant-Rouge, les violences à Misrata ont fait environ au moins 1.500 morts, habitants et rebelles, en deux mois.

Plus à l'ouest, les insurgés tenaient toujours le poste-frontière tuniso-libyen de Dehiba. L'Otan a annoncé avoir détruit 13 dépôts de munitions et un véhicule de transport blindé dans cette zone de montagnes à majorité berbère et essentiellement ralliée à la rébellion.

La Croix rouge internationale a annoncé avoir raccompagné par avion dans leur famille à Tripoli cinq civils libyens qui avaient été faits prisonniers puis libérés par les rebelles à Benghazi, QG de la rébellion.

Dans le sud désertique, 70 véhicules pro-Kadhafi ont attaqué la localité oasis de Jalo (300 km au sud de Benghazi) tuant six civils, selon la rébellion. Ces soldats, probablement les mêmes que ceux ayant attaqué jeudi Al-Koufra, environ 300 km plus au sud, ont poursuivi leur route en direction d'Ajdabiya, à un peu plus de 150 km au nord, près de laquelle le front Est s'est stabilisé.

Face à cette situation, les chefs d'état-major des pays voisins -Mali, Mauritanie, Niger et Algérie- se sont rencontrés à Bamako pour renforcer leur lutte contre Al-Qaïda dans le Sahel. "Il y a un risque de déstabilisation de toute la région", a déclaré un officier malien.

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 09:56

Pour faire face à la grogne sociale, le gouvernement a recouru à l’augmentation des dépenses publiques.

1er-mai-alger.jpg

En 2011, la Journée internationale du travail prend un relief particulier dans un monde en grande mutation, marqué par les répercussions de la crise financière. En Algérie, le 1er Mai 2011 se déroule dans un contexte particulier, de tension sociale assez forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail. On notera que les mouvements sociaux interviennent à un moment crucial pour le pays où la “révolution” dans les pays arabes, en particulier en Tunisie et en Égypte est suivie de très près par la population et où le risque de contagion n’est pas à écarter. Mais, il est difficile aussi de faire abstraction du fait que la Fête internationale des travailleurs est célébrée au lendemain de la levée de l’état d’urgence, laquelle a généré notamment des promesses de “changements imminents et globaux” et suscité des appels de partis politiques et d’associations à des marches pour réclamer “le changement”.

Dernièrement, Ahmed Ouyahia, qui porte la double casquette de Premier ministre et de secrétaire général du RND, a reconnu que l’Algérie traversait des “crises sociales”. Il a également admis que notre pays connaissait “une crise sociale et non politique”, en accusant cette fois des partis politiques de l’opposition de “transposer les tensions sociales sur le terrain politique”.

Sur un autre plan, M. Ouyahia a été intraitable sur la question relative à la réunion de la tripartite gouvernement-UGTA-patronat qui, selon lui, interviendra “en temps voulu”, puisqu’il n’y a aucune “urgence” pour le moment. De l’avis de certains observateurs, ces aveux traduiraient “une impasse de l’actuelle politique socioéconomique et l’absence d’une vision stratégique concernant des segments porteurs de croissance durable”.

Dans les faits, le gouvernement a opté pour “la paix sociale” pour faire face à la grogne sociale, en recourant à l’augmentation des dépenses publiques. En effet, la loi de finances complémentaire pour l’année 2011 (LFC 2011) prendra en charge les dépenses complémentaires qui seront versées en application des mesures prises, le 22 février dernier, par le Conseil des ministres, en plus des conséquences financières faisant suite à la signature des statuts particuliers de différents secteurs d’activité, dont ceux de la santé et des finances.

Dans une interview accordée dernièrement à l’agence APS, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a révélé que la LFC 2011 s’inscrit dans “un contexte économico social caractérisé par la hausse à l’international des prix des différents produits et par la mise en œuvre des différents statuts professionnels des secteurs”. Selon le ministre, la LFC 2011 “vient apporter des correctifs à des décisions exceptionnelles qui seront prises durant un exercice donné” et portera sur les mesures visant la pérennité de “l’aide de l’État qui subventionne une large partie des produits de consommation et qui prend en charge les dépenses liées à la création et au maintien de l’emploi”. En d’autres termes, il sera question de “soutien des prix à la consommation de plusieurs produits vitaux pour la vie quotidienne des citoyens par la baisse de la pression fiscale et la facilitation de l’impôt”. Mais, face à la démarche de l’État qui ne lésine plus sur les moyens financiers, c’est tout le monde qui veut profiter de cette générosité, pour satisfaire les revendications relevant notamment des salaires, des indemnités et des primes.

Les syndicats autonomes montent au créneau - Ils se prononcent sur les mesures prises par les pouvoirs publics

La Journée internationale du travail, devenue Fête du travail, est célébrée annuellement le 1er Mai dans différents pays. Instaurée initialement comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail et l’amélioration des conditions de travail, elle permettait aux travailleurs, organisés en syndicats ou en collectifs, de défendre leurs intérêts communs. Cette année, Liberté a ouvert ses colonnes à cinq syndicats, à l’occasion du 1er Mai : l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) et le Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Tous ont répondu à l’exception du secrétaire général de l’UGTA. En guise de réponse, M. Sidi-Saïd nous a fait parvenir un document portant sur le bilan syndical de la centrale UGTA, de 1990 à ce jour, ainsi que les propositions qu’il a transmises en février 2011 au gouvernement.

Source Liberté Hafida Ameyar

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 09:52

Algérie - L'Armée va réviser sa doctrine de combat

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En vertu des recommandations du Haut Conseil de Sécurité tenu ce mois sous le commandement de Bouteflika, il y aura une augmentation de l’effectif et des dépenses de l’Armée et révision de « la doctrine de combat» de l’Armée

Le Haut Conseil de Sécurité, réuni sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika a décidé d’augmenter le budget alloué à la défense nationale afin de parer contre la détérioration de la situation sécuritaire sur les frontières Est de l’Algérie. Dans ce cadre, le ministère de la Défense Nationale procèdera à l’augmentation de l’effectif des soldats de l’Armée Nationale Populaire et procèdera, également, à l’ouverture de nouveaux concours d’admission aux écoles des forces armées.

Le gouvernement a décidé d’augmenter le budget alloué aux forces de l’Armée et aux services de sécurité, en vertu des recommandations du Haut Conseil de Sécurité, tenu sous la présidence de Bouteflika Abdelaziz, président de l’Algérie et le chef suprême des forces armées. Cette augmentation du budget de la Défense Nationale a été décidée dans la loi de finances complémentaire de l’année 2011 et intervient suite à la décision du Haut Conseil de Sécurité, réuni à deux reprises, le mois d’avril en cours.

Elle intervient également suite à l’augmentation des dépenses de l’ANP à cause de la détérioration de la situation sécuritaire dans le Sahel et sur les frontières de l’Algérie avec la Libye, en plus de l’augmentation des dépenses de la Gendarmerie Nationale.

Ce budget va être alloué à la réalisation de nouvelles bases, de nouveaux forts et des centaines de casernes et points de contrôle sur les frontières de l’Algérie avec la Libye, le Niger, le Mali ainsi que la Mauritanie. Il sera également alloué à l’acquisition de nouveau matériel, notamment des véhicules militaires, pièces de rechanges et équipements supplémentaires, à l’achèvement de la réalisation des casernes en cours de construction, à la réalisation des pistes d’atterrissage pour les avions de chasse dans plusieurs régions dans le sud algérien. Selon les renseignements qu’El Khabar a pu obtenir, l’Armée algérienne procèdera, pour la première fois, à l’amendement de ce qu’on appelle dans le jargon militaire « la doctrine de combat» depuis le déclenchement de la guerre contre le terrorisme dans le début des années 90. La politique de l’Armée sera également revue afin qu’elle soit plus adéquate par rapport aux nouveaux risques, notamment, le déploiement des forces de l’OTAN, pour la première fois de l’Histoire de l’Algérie indépendante, près des frontières Est de l’Algérie, et qu’elle participe à faire face aux actes terroristes et de violence contre les forces occidentales en Libye.

Source www.algerie-dz.com

Le Pèlerin

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 09:38

 En Inde, le Rafale joue la finale

le-rafale.jpg

 

La nouvelle mérite d’être mentionnée : le Rafale fait partie des deux derniers avions de combat en lice pour un contrat d’armement de 12 milliards de dollars (8 milliards d’euros) destiné à équiper les forces armées indiennes de 126 avions de combat. Bon, on ne s’affole pas, le faux-vrai contrat brésilien est là pour rappeler à Dassault la dure réalité des négoces commerciaux. Mais le Rafale a quand même évincé le F-18 Super Hornet et le F-16 des Américains Boeing et Lockheed Martin, ainsi que le Gripen du suédois Saab, ce qui n’est pas rien. Ce qui est sûr, c’est que le prochain avion de combat indien comblera au moins en partie les intérêts français : le Rafale reste en lice avec l’Eurofighter, construit par un consortium formé par l’Européen EADS (46 %), dont le siège est à Paris, le Britannique BAE Systems (33 %) et l’Italien Finmeccanica (21 %). L’Inde doit acheter directement 18 appareils d’ici à 2012 tandis que les 108 autres seront construits en Inde. Tout va donc se jouer sur les transferts de technologies. Pour Dassault en tout cas, ça urge, car le plan de charge militaire est très très vide

Source liberation.fr

Le Pèlerin

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 07:36

Les “présidentiables” dans le starting-block

Ouyahia

 

Une folle rumeur circule dans les milieux diplomatiques depuis le discours du Président Bouteflika. Selon plusieurs sources, la tenue d’une élection présidentielle anticipée en 2012 est ouvertement évoquée dans les hautes sphères du pouvoir, depuis l’intervention télévisée de Bouteflika.

Elle interviendrait juste après le parachèvement des «réformes» annoncées par le Chef de l’Etat, notamment la révision de la Constitution qui aboutira vraisemblablement au retour à la limitation à deux des mandats présidentiels. Pour lui succéder, plusieurs noms circulent. Certains se sont même déjà positionnés comme une alternative possible au départ du président de la République.

«Algérie-Focus.com» dresse la liste des présidentiables, selon leur degré d’implication dans le processus de succession.

Abdelaziz Belkhadem

Le SG du FLN et non moins zélé représentant du Chef de l’Etat a surpris plus d’un par sa récente sortie médiatique sur le site «TSA». Farouche défenseur du dogme présidentiel de Bouteflika, celui qui a annoncé la candidature du Président sortant pour un quatrième mandat a subitement fait marche arrière pour évoquer la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2014. Contesté dans son propre camp, Belkhadem aura du mal à convaincre, et les décideurs et les Algériens. Il se présente ainsi comme le candidat du clan présidentiel qui veut s’affranchir du fiasco Saïd Bouteflika. Son CV risque aussi de poser problème aux partenaires étrangers. Belkhadem ne part pas favori, mais qui sait…

Ahmed Ouyahia

Valeur sûre du régime, le SG du RND est connu pour son infidélité chronique. Inamovible, Ouyahia a toujours su ménager les loups en s’appuyant souvent sur les chèvres. Souffrant d’une impopularité légendaire, le Premier ministre ne convainc pas non plus les milieux économiques nationaux et étrangers à cause de ses mesures tristement célèbres basées sur un patriotisme économique qui n’a jamais profité à l’outil de production national ! Ambitieux est carriériste, Ouyahia ne ménagera aucun effort pour aller à “la rencontre de son destin”. Il jouit aussi de la confiance des militaires, qu’on dit derrière sa longévité politique inégalable. Si Ouyahia s’impose en tant que successeur de Bouteflika, ça ne sera que grâce aux militaires.

Mouloud Hamrouche

Brebis galeuse du régime, Mouloud Hamrouche est publiquement soutenu par la France et les Etats-Unis. Présenté comme un «réformateur», l’ancien chef du gouvernement n’est pas très connu auprès de la jeune génération, ce qui peut être un atout pour lui afin de se refaire une virginité. Seul problème, la vieille garde militaire ne le porte pas vraiment dans le cœur et le soupçonne d’avoir mené un double jeu avec le FIS pour évincer l’armée.

Ali Benflis

Candidat malheureux à la présidentielle de 2004, l’ex-patron du FLN attend sagement l’heure de prendre sa revanche. Trahi par son camp, il connaîtra une fin de carrière politique douloureuse. Ali Benflis jouit aussi de la confiance d’une partie des militaires. Mais son retour risquera d’entraîner une vrai crise politique sur la scène nationale, notamment au FLN, qui devra, dans ce cas, effectuer une autre purge pour chasser les redresseurs d’hier, responsables de la mise au placard de Benflis.

D’autres noms circulent aussi comme étant des “pistes possibles” pour remplacer Bouteflika dans le cas d’une présidentielle anticipée, à l’instar de l’ex-chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali, qui a taclé le régime récemment, Ahmed Benbitour ou encore Abdelkader Bensaleh. Autant de rumeurs qui ne font que confirmer qu’une fois de plus, les Algériens sont écartés des décisions importantes et que tout ce qui se décide, se fait à huis clos.

Source Algerie-Focus Khalil Mehdi

Le Pèlerin

 

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 07:32

Algérie - Création de chaînes TV privées: une « décision politique » selon Nacer Mehal

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La création de chaînes de télévision privées relève d’une « décision politique », a expliqué jeudi le ministre de la Communication, Nacer Mehal. « Ce n’est pas le ministre de la Communication qui décide de ça (lancement des chaînes TV privées). C’est une décision politique », a t-il clairement souligné au forum d’El Moudjahid.

« Cela dit, je me ferai un plaisir d’appliquer la décision quand elle interviendra ». Le ministre a rappelé dans ce cadre que le chef de l’Etat avait évoqué dans son discours à la nation (15 avril dernier) l’ouverture de chaînes thématiques, annonçant à ce propos la « finalisation » des statuts de la Télévision et de la Radio nationales lundi prochain.

« L’objectif consiste à créer de l’émulation au sein de la Radio et de la Télévision car, jusque-là, on avait un clonage de chaînes », a relevé le ministre, expliquant qu’en dotant chaque chaîne de son propre statut, elles seront indépendantes l’une de l’autre. A titre d’exemple, il a précisé qu’à partir de l’année 2012, il y aura trois journaux télévisés différents sur chaque chaîne, ce qui permet au téléspectateur de disposer d’une palette de programmes et de créer la concurrence entre les chaînes publiques, comme cela se passe dans d’autres pays, a-t-il dit.

Le ministre a aussi annoncé, qu’en plus de l’Agence nationale d’information, Algérie Presse Service, qui bénéficiera de nouveaux bureaux à l’étranger, la Télévision nationale sera dotée de trois bureaux « permanents et structurés » au Caire, à Paris et Washington. « J’exigerai, en tant que professionnel, qu’il y ait beaucoup de présence sur le terrain de l’information à l’étranger », a-t-il indiqué. « On doit professionnaliser davantage la TV, sans faire de procès à quiconque.

Ce qui nous intéresse, c’est l’avenir », a poursuivi le ministre. Pour ce qui est des programmes de la Télévision nationale, il a estimé qu’elle ne devrait pas se limiter aux programmes du mois de Ramadhan, appelant ainsi à « libérer l’imagination et la créativité pour créer un effet d’émulation et aboutir à la qualité ».

Assurant qu’il donnera tous les moyens à la Télévision nationale, M.Mehal a exhorté les producteurs à « s’engager davantage » et ne plus considérer la télévision publique comme « une vache à traire ». Par ailleurs, abordant la question de la diffusion de la presse écrite, le ministre de la Communication a annoncé que ce secteur sera pris en charge pour assurer le droit à l’information à tout citoyen algérien quel que soit le lieu où il se trouve sur le territoire national. En ce sens, il a annoncé un projet de rotative à Bechar (sud-ouest du pays) pour lequel les moyens de réalisation ont été dégagés, ainsi qu’un projet d’imprimerie à Tamanrasset (extrême sud).

Source algerie-plus.com

Le Pèlerin

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 07:28

Plus de 110 entreprises françaises attendues

france algerie

 

La coopération algéro-française, dont les deux pays en font un suivi rigoureux depuis la fin de l’année dernière, sera encore au cœur d’un rendez-vous prévu à la fin du mois prochain. Plus d’une centaine de patrons d’entreprises françaises rencontreront leurs homologues algériens pour discuter affaires et éventuellement nouer des partenariats mutuellement bénéfiques.

Le directeur de la mission économique Ubifrance en Algérie, co-organisatrice du forum de partenariat Algérie-France, M. Alain Boutebel, a déclaré avant-hier à Alger que plus de 110 entreprises françaises vont prendre part à ce forum prévu du 29 au 31 mai à Alger.

«Nous en sommes à 113 entreprises françaises, sans compter les filiales (une quinzaine) aux côtés de 350 entités algériennes qui se sont inscrites pour prendre part à ce forum», a indiqué à l’APS M. Boutebel, pour lequel ce rendez-vous économique est «unique dans sa conception».

Selon lui, c’est «la première fois que des entreprises répertoriées dans un catalogue pourront se contacter en ligne selon le profil ou l’activité recherchée».

«A compter du 6 mai, toutes les entreprises répertoriées dans ce catalogue auront la possibilité d’accéder, grâce à une clé qui leur sera fournie, à cette base de données renseignant sur les secteurs, les activités et autre domiciliation des entreprises», a annoncé par ailleurs M. Boutebel.

Il s’est félicité à l’occasion de la «bonne entraide» qui a prévalu entre Ubifrance et les autres partenaires, dont les chambres de commerce, les organisations patronales et les banques de sous-traitance, pour organiser ces assises économiques.

Ces dernières permettront, selon lui, aux PME françaises d’accompagner les entreprises algériennes dans leur développement dans une dizaine de secteurs, tels que la santé, les énergies renouvelables, les équipements mécaniques et la sous-traitance.

Commentant l’annonce par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, mardi dernier, après son retour de la visite qu’il a effectuée en France la semaine d’avant, d’une «refonte du système juridique» pour améliorer le climat des affaires et relancer l’investissement en Algérie, M. Boutebel a estimé que cela va dans le sens d’un ajustement du cadre juridique de l’investissement conformément aux ambitions des pouvoirs publics algériens.

«Sans toucher à la règle 51/49 % qui reste une mesure souveraine, qui existe même dans des pays comme la Chine, cet accompagnement pourrait concerner les PME qu’on devrait rassurer par une stabilité du cadre juridique et des mesures incitatives comme la facilitation douanière», a-t-il expliqué, ajoutant que les remarques formulées lors de la dernière visite ministérielle à Paris «n’avaient pas pour objectif de porter un jugement sur la portée de la règle des 51/49 %».

«L’Algérie détermine librement l’environnement juridique susceptible d’attirer le niveau d’investissement utile au développement économique du pays, à la croissance, à la création de valeur ajoutée voire de richesse nationale», a-t-il dit.

Le forum d’Alger s’inscrit dans la stratégie des autorités algériennes de dynamiser les changes et de créer des partenariats de type gagnant gagnant à travers le rapprochement des entreprises des deux rives de la Méditerranée. Notons que la coopération économique algéro-française devrait connaître un nouveau souffle à la faveur de la dynamique enclenchée, depuis novembre dernier notamment, et de l’échange de visites, que ce soit entre les représentants officiels des deux pays ou les hommes d’affaires.

Source Le Jeune Indépendant M.B.

Le Pèlerin

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