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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:49

Algérie - Il est des terres brûlées...

algerie-desertification.jpg

 

….Dont l'arôme du fruit est sublime. A l'orée des années quatre-vingt du siècle dernier, la loi sur l'accession à la propriété foncière agricole, alors promulguée, faisait sourire les plus sceptiques ; d'autres y ont cru.

C'est ainsi que l'opiniâtreté et le goût du risque vinrent à bout de l'adversité désertique. Là où la steppe ne survivait que grasse au maigre couvert végétal alfatier piqueté de touffes d'armoise, arrosé irrégulièrement de quelques ondées providentielles survint le miracle. Le spectre dunaire reculait sous le coup de boutoir de pelleteuses et autres niveleuses. On jetait à Maâdher Bou Saada, les premiers jalons de l'engouement pour l'agriculture saharienne. Le vocable «madher» voulait dire pour les anciens, un sol arable inondé par les crues riches en limon. On y semait du blé à la volée et on attendait patiemment la récolte aléatoire. Cela dépendait de l'humeur climatique. Un «SA», l'équivalent de 140 kg de grain pouvait produire, jusqu'à 20 fois sa quantité à l'hectare ; on parlait alors de «bonne» année agricole. Il faut dire aussi que ces superficies marginales n'arrivaient souvent pas à nourrir toutes les bouches, d'où le bellicisme clanique ou tribal menant parfois aux rixes pour la survie. Un vieil adage agraire recommandait de : «scinder la moisson en trois parties, un tiers pour la bouche, un autre pour le stockage et le dernier enfin, pour le contentieux judiciaire». Les temps ayant bien changé depuis lors, il n'est point surprenant de voir verdoyer des terres jadis désertes, sous la pluie fine de pivots d'irrigation. Les premières tentatives qui ont débuté en 1974 avec 3 ou 4 pionniers qualifiés de casse-cous, n'ont pas été concluantes. L'immensité des dunes situées à l'est du territoire de la commune eut raison des quelques impertinents qui osaient défier la nature. Fief de vipères et de scorpions, il ne fallait surtout pas se laissait surprendre par la morsure ou la piqûre, le plus souvent mortelle en l'absence de soins. Ce n'est qu'en 1985 que des parcelles cadastrées de 3 hectares chacune furent distribuées à 211 attributaires. La superficie totale, actuellement cultivée est de 2600 hectares. L'extension prévue vers la commune de Ouled Sidi Brahim au nord et vers Houamed au sud, compte 800 hectares potentiellement arables. L'eau, élément vital pour bonifier ces terres soustraites aux dunes en perpétuel mouvement, est puisée dans trois nappes. La plus proche est à 80 mètres, la plus profonde à 180 mètres. Alimentées par les précipitations le plus souvent irrégulières, elles ne peuvent résister à la surexploitation d'où une chute de 9 mètres de leur niveau supérieur. Selon Hadj Amar, l'une des figures de proue des exploitants agricoles avertit de la pénurie qui ne serait pas très lointaine. Les déperditions sont importantes quand on sait que seules 30 % des superficies sont irriguées par goutte à goutte ou par aspersion. L'habitude voudrait encore que l'irrigation se fasse à flot par le système traditionnel. Le puisage a été longtemps assuré par la moto pompe fonctionnant au diesel, les numéraires déboursés pour le carburant et l'entretien mécanique mettaient à mal les capacités financières des agriculteurs qui n'avaient souvent pas de soutien bancaire. Ce n'est qu'en 1992 que l'énergie électrique faisait son entrée chez quelques particuliers qui en consentir le prix. Ce n'est enfin de compte, qu'en l'an 2000 que le gouvernement de M. Benflis consentait l'effort de doter la zone agricole de l'électrification rurale et c'est justement M. Youcef Yousfi, actuel ministre de l'énergie qui répondait favorablement à la doléance des agriculteurs. Ces aires fragilisées par la nudité presque désertique devaient, impérativement être protégée contre les vents le souvent violents. Agressifs par l'élément sablonneux qu'ils transportent, ils peuvent mettre en péril les spéculations de plein champ. On eut recours d'abord au roseau connu pour son exubérance et ensuite à la classique haie de brise vent faite de cyprès ou de casuarina. Définitivement adoptée, cette dernière est ramenée de la pépinière de Moudjebara à Djelfa. L'ombrage de 5 mètres généré par la haie est utilisé comme chemin de dégagement. La production agricole spéculative s'est faite d'abord sur la trilogie suivante : Carotte, navet, laitue. Le Madher est devenu ainsi la place forte de la carotte «muscat». Investissant depuis longtemps les carreaux d'une dizaine de wilayas par sa notoriété, la carotte a traversé la frontière ouest pour atteindre la Mauritanie. Comparativement à ceux de Djelfa et de Laghouat, les rendements sont de loin supérieurs, ils oscillent entre les 400 à 600 quintaux à l'hectare. La pomme de terre, reine actuelle de la table nationale est en passe de disqualifier les terroirs traditionnels, le Souf et le Hodna risquent à brève échéance d'en devenir le grenier et c'est tant mieux. Le goût et la qualité «bio» risquent de faire pencher la balance en faveur du Sud. Le transfert de technologie agricole est entrain de se faire inexorablement ; primaire d'abord, il fait déjà appel à la main d'œuvre le plus souvent ramenée de Tighenif et de Sidi-Lakhdar. Les rendements de saison (mars juin) seraient de l'ordre de 400 à 550 quintaux à l'hectare ; ceux d'arrière saison de 250 à 300 quintaux à l'hectare pendant la période d'août à mars. La semence toujours importée va de la «désirée» à la «condor» à la «paméla». Hadj Amar souhaiterait à ce titre, que le pays devienne au plus vite producteur et qu'il couvre ses propres besoins en semis. En plus des produits cités plus haut, le bassin agricole produit la tomate, l'oignon, la betterave, le chou fleur, le fenouil.

 Fleuron de l'arboriculture locale, l'abricotier qui a acquis ses lettres de noblesse dans cette région depuis l'implantation des vergers vivriers traditionnels, est devenu une substantielle source de revenus. Planté à raison de 200 pieds par hectare, il arrive à produire de 1 à 1,5 quintaux. L'espèce locale peut atteindre les 150 ans de durée de vie. Rustique, il s'adapte bien au contexte climatologique local. La superficie totale détenue par l'arboriculture consacre à l'abricotier, le pêcher et le prunier près de 800 hectares. Plus des 2/3 de cette superficie sont plantés d'abricotiers dont 300 hectares détenus par le département agricole de «Cosider». L'amendement du sol et l'introduction de variétés ont fait de ce fruit assez fragile, un produit de spéculation compétitif sur le marché national. Les «boulaida», «pavé», «amandier» et «louise rouge» sont les appellations que notre hôte décline dans son jargon spécifique. L'industrie agroalimentaire, notamment celle des confitures dont les unités sises à Blida, Bejaia et Skikda s'approvisionne sur les lieux mêmes. L'arôme et le goût ont en fait un produit labellisé. Ces deux qualités sont de sérieux atouts pour la commercialisation extranationale qui ne sera en fait, que justice rendue à ces anonymes dont le pari fou a été payant. L'olivier qui a fait une timide incursion est en passe de se densifier. Utilisé comme brise vent d'abord, il devient de plus en plus commun dans le paysage steppique. La première huilerie ouverte depuis 2 ou 3 ans déjà, s'est constituée une fidèle clientèle. L'entreposage frigorifique dont la capacité n'est actuellement que de 3000 m3, répond plus ou moins bien à la demande actuelle pour la conservation de la pomme de terre, l'oignon et la grenade. Cette capacité est appelée à évoluer si les productions revêtent un jour ou l'autre, un caractère extensif par la mise à disposition de nouvelles superficies ou si le marché de la plasticulture, encore élevé, connaît une baisse significative des prix de revient. L'élevage bovin qui a largement dépassé le niveau expérimental, détient un cheptel qui avoisine les 5000 têtes. Le bassin laitier ainsi constitué, pourvoie au besoin des laiteries «Hodna» et «Soumman» en lait cru. Cette dernière prendrait à elle seule, quelques 20.000 litres de lait par jour. Certains promoteurs envisagent l'élevage bovin destiné aux commerces de bouche. Se pose, cependant, aussi bien pour l'un que pour l'autre et de manière aigue, la problématique de l'alimentation. Le produit agricole n'a de raison d'exister que lorsqu'il parvient sans à coup au consommateur et au prix étudié. Cette fluidité n'est envisageable qu'à travers un circuit commercial des plus courts dont les deux acteurs ne seront que le grossiste et le détaillant. Ce duo ne peu avoir d'espace d'expression que dans le marché de gros. Celui prévu à cet effet et qui ferait partie d'une série typifiée à l'échelle nationale, ne semble pas augurer d'une quelconque concrétisation. Celui qui remplit cette fonction ne semble pas fédérer les avis en matière de fonctionnalité. Selon notre interlocuteur dont la faconde est pleine de sagesse, si une parcelle de trois hectares arrive à subvenir aux besoins des familles du propriétaire et de celles de ses deux ouvriers, il y a lieu d'en faire un étalonnage pour équiper ou soutenir financièrement ce microcosme. Il est, paradoxalement observé que l'octroi du logement rural excepte ces unités agricoles pour le motif d'opulence. S'il est vrai que le propriétaire habite ailleurs, l'ouvrier vit sur les lieux mêmes.

En dépit des facilitations, le soutien financier sous l'intitulé «R'fig» demeure encore semé d'embûches bureaucratiques. Le parcours est rendu sinueux par le seul comportement de ronds de cuir. Le système bancaire gagnerait à être au plus près de l'agriculteur en innovant dans la constitution du dossier. Il peut être envisagé des bureaux itinérants chargés de «dégrossir» la procédure afin d'éviter le déplacement inutile, source de désagréments décourageants.

Source Le Quotidien d’Oran Farouk Zahi

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:47

Algérie - Devoir de vérité

changement

 

L’Algérie ne peut, dès lors, s’accommoder plus longtemps d’un immobilisme de la première institution du pays. Surtout en cette période où l’histoire, dans les pays de la région, s’écrit au présent.

Maître Ali Yahia Abdenour a jeté hier un gros pavé dans la mare du jeu politique, ô combien agité, en ce moment, par une double effervescence aux plans national et régional. Il ne revendique rien moins que la mise en branle de l’article 88 de la constitution portant sur l’incapacité du président de la république à assumer la plénitude de ses pouvoirs. Il est même allé plus loin en interpellant l’armée, en sa qualité d’arbitre suprême, de “prendre ses responsabilités”.

Mais en attendant le feed-back qui sera réservé à cette interpellation par qui de droit, la requête du vieux militant des droits de l’Homme, et pour hardie qu’elle puisse apparaître au premier chef, ne se fonde pas moins sur un fait absolument objectif : la récente prestation du président Bouteflika à la télévision, à l’occasion de son adresse à la nation, que l’avocat qualifie à juste titre de “pathétique”.

Ce jour-là, effectivement, et tous les Algériens l’auront noté, le président Bouteflika était apparu très affaibli, avec des gestes lents et une voix cassée. Et c’est moins le contenu de son discours, pourtant très attendu, que sa forme physique qui aura polarisé l’intérêt des observateurs. Ce qui a eu, d’ailleurs, pour effet immédiat de relancer les rumeurs sur son état de santé et sa capacité à demeurer encore aux commandes du pays.

Quelle est la part de vérité et quelle est la part d’affabulation de ces rumeurs ?

Il appartient aux spécialistes de le dire en toute intégrité à travers un bulletin de santé du chef de l’état. Ce n’est pas un tabou, mais un usage consacré dans les “démocraties majeures”. Mais dans tous les cas de figure, le devoir de vérité de la part des responsables et le droit de savoir des citoyens doivent prévaloir sur les calculs étriqués. Car il ne s’agit pas de n’importe qui, mais bien du poste de président de la République.

Surtout que dans le cas du président Bouteflika, partisan d’un régime présidentiel fort, il concentre aujourd’hui la quasi-totalité des pouvoirs entre ses mains. L’Algérie ne peut, dès lors, s’accommoder plus longtemps d’un immobilisme de la première institution du pays. Surtout en cette période où l’histoire, dans les pays de la région, s’écrit au présent.

Source Liberté Omar Ouali

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:45

Algérie - Témoignage d’un ancien officier supérieur de l’ANP

khadafi menace

 

S’il y a un pays qui a vraiment souffert des agissements du fou El Gueddafi, c’est bel et bien l’Algérie.» C’est en ces termes qu’un ancien officier supérieur de l’ANP, sous le couvert de l’anonymat, a introduit le sujet sur les relations algéro-libyennes.

Ses nombreux «coups fourrés», dit-il, ont fait de lui le chef d’Etat arabe le plus «redouté», notamment pour ses réactions «imprévisibles». «Maître des complots, il aiguise les rébellions touareg dans le Sahel, viole la frontière et finance des opérations militaires contre les intérêts du pays», explique notre source. «C’est durant les années 1990, au moment où l’Algérie faisait l’objet d’un embargo sans nom et avait le plus besoin de ses voisins, qu’ El Gueddafi lui a fait le plus de mal. Heureusement, à cette époque, le président Liamine Zeroual a eu des réactions courageuses et intransigeantes…», affirme l’ancien gradé de l’ANP. Il rappelle la position d’El Gueddafi vis-à-vis de la situation du pays au début des années 1990, en affirmant que ce «despote» avait accueilli plusieurs milliers de terroristes recherchés.

Affaiblir l’Algérie

«Ils étaient pris en charge par le régime qui les avait à l’œil. Il ne voulait pas qu’il y ait une quelconque relation avec les islamistes libyens. Il avait comme objectif de les utiliser comme moyen de pression et surtout de déstabilisation contre l’Algérie qui, à l’époque, était sur le point de régler la question de la rébellion touareg, alors que lui il faisait tout, avec l’aide des services français, pour maintenir le statu quo dans la région. La trame de fond de toute sa stratégie est d’affaiblir davantage le pays à travers l’implication des Touareg algériens dans le conflit», note notre interlocuteur. «El Gueddafi n’a jamais digéré le fait que feu Akhamokh, l’Aménokal des Touareg du Hoggar, a toujours refusé de le recevoir ou d’entrer dans ses complots. Il se tourne alors vers les terroristes islamistes qu’il accueille sur son territoire. Des centaines, devenus des milliers par la suite, sont pris en charge. Certains bénéficient d’un entraînement militaire en bonne et due forme. C’est d’ailleurs ces derniers qui ont franchi, l’été 1996,  la frontière d’Illizi, en direction de In Aménas, avec comme mission de saboter la base de Sonatrach à In Aménas. L’alerte a été donnée et Zeroual en personne a donné l’ordre à l’état-major de l’ANP de bombarder le convoi à l’aide de l’aviation. Il y a eu des centaines de morts, dont des Libyens, sûrement des militaires qu’El Gueddafi n’a jamais réclamés…» Poursuivant son récit, l’officier raconte qu’une année plus tard, en octobre 1997, à la veille des premières élections pluralistes, les troupes d’El Gueddafi pénètrent dans le territoire national. «Il était minuit passé, et alors que les forces de l’ANP étaient occupées par le scrutin, des chars libyens franchissent le territoire. C’est l’état d’alerte à la 4e Région militaire. La riposte est fulgurante d’abord par les forces terrestres, mais aussi par les bombardiers de l’armée de l’air qui ont survolé durant des heures l’espace aérien libyen sur ordre de Liamine Zeroual. El Gueddafi a eu peur.»

Les relations avec El Gueddafi ont changé

Il a appelé Hosni Moubarak pour intercéder auprès de Zeroual, lequel a répondu : «Nous ne sommes pas une armée d’occupation, mais il faut qu’El Gueddafi reste tranquille sinon nous pouvons aller jusqu’à Tripoli, lui faire payer ses connivences avec les services français pour déstabiliser le flanc sud du pays», révèle la même source. Elle rappelle que c’est Liamine Zeroual qui a obligé El Gueddafi à s’acquitter d’une taxe annuelle de 500 millions de dollars, en dédommagement du pompage de l’eau du bassin d’Illizi, dans le cadre de son fameux «grand lac artificiel». «Des études ont montré que les 5000 milliards de mètres cubes d’eau de ce fameux grand lac étaient puisées de la nappe du bassin d’Illizi. Zeroual a envoyé un émissaire chez El Gueddafi, le sommant de payer pour l’eau qu’il pompe illégalement.

Sachant qu’il a affaire à un militaire qui ne recule devant rien, El Gueddafi a proposé la somme de 500 millions de dollars, comme taxe d’exploitation annuelle à verser à l’Algérie et c’est pour mettre en exécution cet accord qu’une commission mixte algéro-libyenne a été installée quelque temps plus tard…», déclare l’officier. Avec l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, précise-t-il, les relations avec El Gueddafi ont changé. «En fait, Bouteflika a préféré plutôt l’avoir comme ami que comme ennemi, dans l’espoir de le retirer de l’influence des services français, notamment la DGSE. Il le ménageait d’une manière incroyable. Il lui a même facilité l’accès au marché algérien, puisque des sociétés appartenant aux Gueddafi ont investi dans l’hôtellerie et les banques…», note l’officier. Malgré cela, le côté «machiavélique» d’El Gueddafi a persisté. «Il a continué à jouer au pyromane avec la rébellion au nord du Mali et du Niger. L’argent qu’il a dépensé pour faire rallier les Touareg à sa stratégie est incroyable. L’été dernier, il a reconnu la marocaineté du Sahara occidental, et quelques mois après il a promis des fonds et de l’aide au Polisario.

Quelques semaines avant les évènements, il avait déclaré qu’Al Qaîda n’existait pas et que c’est une création des Etats voisins. Visait-il l’Algérie ? Nous n’en savons rien. Toujours est-il qu’il continuait à faire dans la déstabilisation. Il a promis officiellement de libérer les 50 Algériens détenus en Libye, mais à la fin il conditionne leur transfert par la libération d’une vingtaine de terroristes libyens en prison en Algérie. Son départ est considéré comme une épine arrachée du pied de tous les régimes de la région. Le défendre aujourd’hui est impensable et inacceptable, sauf s’il y a des intérêts derrière. Cependant, nous avons des informations qui prouvent que derrière ce qui se passe en Libye, il y a quelque chose qui se trame contre l’Algérie. Elle est préparée par les mêmes laboratoires qui aidaient El Gueddafi à comploter contre le pays et l’avenir nous le dira. C’est pour cela que l’armée est actuellement en état d’alerte maximum…», conclut l’ancien officier, sans pour autant donner plus de détails. 

Source El Watan Salima Tlemçani

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:43

«L’Algérie instrumentalise la souveraineté pour opprimer les libertés»

conference-Madjid-Bencheikh.jpg

Souveraineté des Etats et universalité des droits de l’homme. La problématique est souvent sujet à polémique. Les deux principes sont manipulés et instrumentalisés, à tort, par les Etats pour défendre leurs propres intérêts.

«Et parfois pour défendre l’intérêt d’un seul groupe», affirme le professeur et ancien doyen de la faculté de droit d’Alger, Madjid Bencheikh, lors d’une conférence organisée, hier à Alger, par Amnesty International-section Algérie. C’est le cas en Algérie où le pouvoir, explique le professeur, invoque la souveraineté pour violer les libertés. «En Algérie, on met en avant le principe de la souveraineté de l’Etat pour opprimer les libertés individuelles et collectives», lance-t-il, en citant l’exemple des restrictions sur les manifestations publiques ainsi que l’interdiction de la création de nouveaux partis et des syndicats. Selon lui, cette interprétation du principe de la souveraineté «est erronée et contraire au droit international».

«La souveraineté des Etats doit être exercée pour la protection des droits des populations. Les peuples doivent jouir de tous leurs droits reconnus par la charte des droits de l’homme et exercer toutes leurs libertés individuelles et collectives», explique-t-il. Dans ce sens, Madjid Bencheikh estime que l’interpellation d’un pays violeur des droits de l’homme par la communauté internationale ou par un autre pays étrangers «ne constitue pas une ingérence». «La charte des Nations unies et les pactes internationaux consacrent le respect des droits de l’homme qui ont un caractère universel. Tous les pays ont ratifié ces textes internationaux et ils doivent les respecter. Donc, si un pays ne respecte pas les droits de l’homme, les autres ont le droit de l’interpeller pour lui rappeler le devoir de respecter ses engagements internationaux», souligne-t-il. S’exprimant sur les «réformes politiques annoncées par le président Bouteflika», le professeur précise que celles-ci doivent consacrer en Algérie une réelle séparation des pouvoirs où la justice jouirait d’une véritable indépendance.

«Les réformes politiques doivent être précédées par la levée de tous les obstacles pour permettre l’organisation d’élections libres et transparentes», insiste-t-il. Et d’ajouter : «Cela doit inévitablement conduire à l’assainissement de la vie politique dans le pays et permettre une meilleure ouverture du gouvernement sur la société, sans laquelle rien ne pourra se décider». Selon Madjid Bencheikh, qui est aussi spécialiste du droit constitutionnel, le changement en Algérie doit émaner de toutes les forces de la société. «Au lieu de la révision de la Constitution, il faut plutôt une réforme de toutes les méthodes de gouvernance», déclare-t-il. Evoquant la situation internationale, le conférencier relève aussi des cas d’instrumentalisation des principes de la souveraineté et de l’universalité des droits de l’homme. Ainsi pour le cas de la Libye, l’orateur indique que le recours à la force étrangère dans ce pays «doit être conforme à la résolution  du Conseil de sécurité de l’ONU». Pour lui, tout recours à une intervention terrestre «serait contraire au droit international». «Il n’y a aucune règle de droit international qui permet à un Etat, même en cas de violation des droits de l’homme, d’intervenir sur la base de sa propre décision ou au nom du droit à l’ingérence», ajoute-t-il.

Source El Watan Madjid Makedhi

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:36

Forme – Santé – Beau sourire et dents blanches

blanchir-ses-dents-sourire-blanc.jpg

Avoir un beau sourire

Pour avoir de belles dents, il vous suffit de vous laver les dents une première fois avec un peu de sel de table puis une seconde fois avec un peu de bicarbonate de soude sur votre dentifrice et voilà ! Vos dents seront magnifiques.

Petite précision : n'ajoutez du bicarbonate de soude que 3 à 4 fois dans la semaine et brossez-vous bien les dents trois fois par jour si vous le pouvez.

Dents jaunes

Pressez un citron dans un verre, puis prenez un coton et appliquez-le sur vos dents. Ça marche !
Retrouvez des dents blanches

Il suffit de les brosser avec du charbon en poudre et attention à ne pas l'avaler et puis refaire un brassage avec votre dentifrice habituel.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:31

Recette de lasagnes aux aubergines

Lasagnes-aux-aubergines.jpg

 

2 ou 3 feuilles de lasagne sèche, 2 aubergines, 1/2 oignon, huile d'olive, quelques feuilles de menthe, 2 filets de poulet, 50 g de fromage râpé, sel, poivre

Faites bouillir un grand volume d'eau salée avec un peu d'huile d'olive. Plongez les feuilles une par une. Faites chauffer votre poêle avec un peu d'huile. Assaisonnez la viande (sel, poivre) et faites cuire les escalopes. Coupez la tête des aubergines. Coupez-les en cubes réguliers. Retournez la viande et baissez le feu, laissez cuire à feu doux. Retirez du feu et réservez. Epluchez un oignon. Ciselez-le et mettez-le dans la poêle dans laquelle vous avez cuit le poulet. Ajoutez un peu de menthe et de l'huile d'olive. Ajoutez ensuite les aubergines, assaisonnez (sel, poivre). Laissez cuire pendant environ 10 minutes. Egouttez les pâtes à lasagne, déposez-les sur un torchon. Laissez cuire les aubergines à feu doux. Préchauffez le four à 180° (th. 6). Prenez un plat à gratin. Disposez au fond du plat une couche d'aubergines, puis la pâte à lasagne puis les dés de poulet et encore des aubergines. Finissez par la pâte à lasagne. Saupoudrez de fromage. Mettez à gratiner au four pendant 5 minutes

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:22

Avec toute la puissance qui est la sienne, Facebook reste un colosse aux pieds d’argile.

facebook-copie-1 

 

Pourquoi une telle conviction ?

Google est un outil, Facebook est un « endroit ». On utilise Google, on « est » sur Facebook. Et dans des proportions gigantesques, puisque Facebook représente plus de 20% du temps passé sur le web. Mais la nature même des endroits où tout le monde est, c’est d’agacer ceux qui ne veulent pas être là où tout le monde est. À commencer par les ados et les « trendsetters ». On se souvient tous de lieux ou d’artistes qu’on a trouvé beaucoup moins intéressants le jour où tout le monde les a découverts et trouvés géniaux !

Facebook a bien fait le travail de nous formater aux statuts et aux « likes ». Mais plus il devient mass-media, moins il est sexy. Tôt ou tard surgira un réseau social alternatif qui deviendra le nouveau lieu des rebelles de tous âges. Facebook est condamné à subir ce qu’il a infligé aux Skyblogs ou à MySpace : une ringardisation accélérée. Toutes ces gamines et ces gamins qui ont aujourd’hui 8, 9, 10 ou 11 ans, vont-ils vouloir s’afficher au même endroit que leur mère ou leur grand frère dans deux ans ? Certainement pas.

La taille de Facebook lui garantit la pérennité. Mais comme à la télévision, l’âge moyen des utilisateurs va s’envoler lorsqu’une alternative sérieuse aura surgi. Facebook redeviendra alors tranquillement ce qu’il est : une version moderne des pages blanches. La réalité sociale aura déménagé. Pendant ce temps, Google continuera sans doute d’être l’outil internet le plus utilisé, justement parce qu’il n’est rien de plus qu’un outil. Ce qui explique aussi ses échecs répétés lorsqu’il essaie d’être un « endroit ».

Facebook a forcément conscience de ce renouvellement des générations, vieux comme le monde. La seule stratégie possible : utiliser une partie de ses milliards pour commencer à organiser sa propre concurrence en créant ou en rachetant une marque qui fait la même chose mais qui n’aura pas la tache originelle d’être le lieu des aînés…

Source bonweb.fr Nos-vies-numeriques

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:20

Bonne pour le blé tendre et difficile pour l’orge, selon Benaïssa moisson

Lors d’une conférence de presse tenue hier, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, dira que suivant les prévisions de son secteur la production de céréales pour cette année sera bonne pour le blé dur, satisfaisante pour le blé tendre et difficile pour l’orge.
Le ministre a, par ailleurs, expliqué qu’en dépit des dernières pluies et dans les zones agropastorales, «il est encore trop tôt pour faire des prévisions sur la réaction de la végétation. Nous aurons une meilleure visibilité dans les semaines à venir. S’il y a un surplus de production, nous le mettrons sur le marché extérieur». Par ailleurs, et pour ce qui est des dispositions de la loi d’orientation agricole concernant les nouveaux statuts des exploitations agricoles individuelles et collectives (EAC et EA) qui doivent régulariser leur situation, le ministre a déclaré que 140 000 dossiers ont été déposés et 110 000 traités à ce jour. Selon M. Benaïssa, «le projet qui concerne le foncier agricole avance à une bonne cadence». Concernant l’importation de viande en prévision du mois de ramadan, le ministre de l’Agriculture a annoncé qu’en plus de l’importation de viande congelée, 11 000 bovins seront importés d’Europe. Rachid Benaïssa mettra aussi l’accent dans son intervention sur les élections qui se dérouleront au mois de septembre prochain pour le renouvellement des chambres nationales d’agriculture. Il s’agira du renouvellement de l’ensemble des organes des chambres de wilaya ainsi que de la chambre nationale. En réponse aux interrogations relatives à l’effacement des dettes des agriculteurs, le ministre a expliqué que beaucoup veulent rejoindre le dispositif mais ne répondent pas aux critères pré-établis. «La majorité des dettes ont été effacées, soit 38 milliards de dinars sur 41 milliards de dinars», précisera le premier responsable du secteur de l’agriculture. Le ministre intervenait dans le cadre de la rencontre d’évaluation des activités du programme de renouveau agricole et rural. Il a notamment évoqué, dans le cadre des nouvelles dispositions, un prêt élargi à deux ans sans intérêt pour les agriculteurs, l’assouplissement des formalités avec la BADR et d’autres banques, un crédit de campagne, soit un prêt d’investissement de sept ans. Si ce dernier est remboursé lors des trois premières années, l’agriculteur est dispensé du payement des intérêts, qui seront pris en charge par l’Etat. Les dispositions concernent aussi le crédit fédératif qui, selon le ministre, est important dans les relations entre les partenaires dont un seul d’entre eux demande un crédit. Ces décisions, a rappelle le ministre, «ont résolu les problèmes du foncier et celui des prêts».

Source Le Soir d’Algérie F.-Zohra B.

Le Pèlerin 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:12

Maroc - Des milliers de Marocains ont défilé hier pour une monarchie constitutionnelle

Manifestation Marrakech

 

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pacifiquement, hier, dans des villes du Maroc, pour la troisième fois depuis le début de l’année, pour réclamer davantage de démocratie et de justice sociale malgré la récente libération par le roi Mohammed VI de prisonniers politiques et sa promesse d’importantes réformes.

D’autres manifestations sont prévues plus tard dans la journée, à partir de 16h (17h GMT) dans d’autres villes comme Rabat et Fès (centre), à l’appel du Mouvement de jeunes du 20 février qui revendique des changements politiques et sociaux au Maroc. Dans certaines villes comme Casablanca, Tanger (nord) et Marrakech (sud), les manifestations ont commencé à 11h GMT. «Nous voulons plus d’égalité et moins de corruption», «Non au cumul de la fortune et du pouvoir», «Pour un roi qui règne mais ne gouverne pas» scandaient les manifestants à Casablanca. Près de 10 000 personnes se sont rassemblés dans le centre-ville et ont marché jusqu’à la place Mohammed V, selon un journaliste de l’AFP.Les organisateurs estiment à «près de 20 000» le nombre de manifestants. «Je suis ici parce que je veux un Maroc plus juste, dans lequel les chances sont les mêmes pour tous les jeunes, notamment en ce qui concerne l’emploi», a déclaré à l’AFP Mohamed, un jeune de 23 ans titulaire d’une licence en économie.

Les jeunes du 20 Février ne lâchent pas

La limitation des pouvoirs politiques du roi, la lutte contre la corruption et l’indépendance de la justice sont les principales revendications des manifestants de Casablanca, pour la plupart des jeunes du Mouvement du 20 février, d’après la date des premières manifestations au Maroc dans le contexte des révolutions et troubles qui se sont déroulés dans différents pays arabes. D’autres manifestations avaient eu lieu le 20 mars. A Marrakech, ils étaient plus de 500 manifestants à revendiquer des réformes politiques, selon un correspondant de l’AFP. A Tanger, plus de 2000 manifestants ont appelé notamment au départ du maire de la ville, Fouad El Omary, critiquant sa gestion, selon un témoin. Dans un discours, le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d’importants changements politiques visant notamment à renforcer l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs ; il a mis en place, le lendemain, une commission pour la réforme de la Constitution. Le 14 avril, le roi a libéré de nombreux détenus politiques, dont des islamistes et des Sahraouis, un acte présenté comme un signe d’apaisement par plusieurs observateurs. En dépit de ces ouvertures, le Mouvement du 20 février avait maintenu la mobilisation de ce dimanche pour «entretenir la pression» et parce qu’il juge «insuffisantes» les décisions royales. La commission pour la réforme constitutionnelle achèvera ses travaux le 15 juin et remettra ses résultats au roi le 16, avait indiqué l’un des ses membres.   

Source El Watan

Le Pèlerin

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 08:02

Sud algérien - Selon le SG du comité de liaison, «La Transsaharienne n’a pas impulsé les échanges commerciaux»

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Le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CRLT), Mohamed Ayadi, a estimé hier que «la construction d’une route bitumée ne suffit pas à elle seule pour accélérer les échanges commerciaux».

Intervenant à l’ouverture des travaux de la 54e session du CRLT, M. Ayadi a plaidé pour la création d’une instance de promotion des échanges commerciaux et d’un plan d’aménagement régional sur les axes Alger-Lagos et Alger-Gao afin d’effectuer un véritable rattrapage économique, notamment dans les régions frontalières. Au plan pratique, le secrétaire général du CRLT préconise le développement de projets profitables aux populations de l’extrême sud, tels que la création de villages touristiques, l’encouragement des activités d’élevage, la création d’exploitations agricoles, l’intégration de projets d’énergie solaire, etc.

Des activités qui, au sens de M. Ayadi,  créeront une dynamique économique et sociale, permettront d’impulser le trafic et les échanges et de tirer profit de infrastructures routières.

M. Ayadi base son analyse sur les conclusions d’une étude initiée par le CRLT sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les six pays traversés par la Transsaharienne. Il en résulte un constat sans équivoque sur le fait que le flux des échanges routiers emprunte les liaisons Alger-Tunis au détriment de l’axe central de la Transsaharienne  Alger-Lagos qui ne représente que 0,9% des flux import-export. Selon le constat du CRLT, «les échanges entre l’Algérie et la Tunisie d’un côté et les pays subsahariens de l’autre demeurent faibles malgré la disponibilité de l’axe transafricain Alger-Lagos de 4500 km entièrement revêtu». Cette situation, estime M. Ayadi, est «à l’image du commerce intrarégional sur le continent qui était et demeure également faible dans la mesure où il représente quelque 10% du commerce total du continent, tandis que la part du commerce international stagne en dessous de 3%».

A propos de l’objectif de désenclavement des zones déshéritées, M. Ayadi souligne l’évolution du trafic qui, «sur les 1400 km entre El Goléa et la frontière du Niger, a atteint 5000 véhicules par jour à l’approche de Tamanrasset et 100 véhicules/jour à l’approche de In Guezam». «Tel n’a pas été le cas pour le Tchad et le Mali», fait observer M. Ayad qui précise que «le trafic mesuré au niveau des postes-frontières de Timiaouine et Tinzaouatine est de moins de 20 véhicules par jour.»

Il est à noter que, selon le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, «le tronçon algérien de la Transsaharienne sera parachevé fin 2014-début 2015, après la réalisation de deux nouvelles extensions de 400 km chacune reliant Tamanrasset-Timiaouine et Tamanrasset-Tinzaouatine».

M. Ghoul a estimé par ailleurs les investissements nécessaires au parachèvement du tronçon nigérien de 230 km reliant Assamaka à Arlit – dont les travaux seront lancés prochainement pour une durée 36 mois – à 100 millions de dollars. Le ministre précise que sur les 9000 km de la Transsaharienne, quelque 8000 km sont d’ores et déjà achevés, dont la partie algérienne de quelque 2400 km et qui a mobilisé 3 milliards de dollars. Les 1000 km restants sont situés au Niger, au Tchad et au Mali.

Source El Watan Zhor Hadjam

Le Pèlerin

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