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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 06:20

Le phénomène de la balance collective entre  marchands véreux tend à devenir la règle.

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A prendre ou à laisser: les vendeurs, marchands de fruits et légumes, notamment, fourguent n’importe quoi et de n’importe quelle manière à leurs clients. A travers tous les marchés, le comportement «irrespectueux» des vendeurs envers leurs clients est une caractéristique commune. Devant un tel comportement, le client ne sait plus à quel saint se vouer. Pour la simple raison que ces vendeurs imposent leur diktat à tous les niveaux.

Outre les prix affichés à leur guise, la qualité de la marchandise ainsi que le service laissent à désirer. Tout citoyen aura remarqué ces comportements sans en être étonné. Des produits alimentaires de «dernier choix» sont à l’accueil dès que le client franchit le seuil de la boutique. L’arnaque commence à partir de là, justement.

Quelques commerçants innovent en matière de séduction. Les meilleurs produits sont exposés ou accrochés sur les étals dans le seul but d’allécher le client. Une fois ce dernier «appâté», place à l’arnaque, la qualité du produit exposé n’est pas comme celle vendue. Autrement dit, une fois la commande faite par le client, le vendeur passera à l’arrière-boutique pour servir son client.

Le choix n’est pas autorisé. C’est au commerçant de mettre dans la balance la qualité que le client ne voit même pas. Légumes et fruits sont emballés dans un sac en plastique – parfois noir – interdit par la réglementation. Le client ne s’apercevra de la qualité du produit qui lui a été vendu qu’une fois chez lui. Bonjour la surprise! La majorité des légumes finiront dans le même sac noir destiné… à la poubelle. Quant aux fruits, il est conseillé, vu leur qualité médiocre, de les consommer dans les 24 heures avant qu’ils ne soient totalement impropres à la consommation.

A cela s’ajoute le fait que les fruits et légumes se retrouvent mélangés dans le même sac. Pis encore: c’est le phénomène des balances. La majorité des vendeurs continuent à utiliser les anciennes balances Roberval où la boîte de tomate et le sac de sel sont utilisés à la place du poids homologué. Ce n’est pas tout.

La plupart des boutiques continue à fonctionner avec les anciennes balances, alors que les balances électroniques et digitales sont recommandées par la loi. Les rares commerçants qui utilisent ce genre moderne de pesage, l’utilisent mal. La barre d’affichage du prix et poids n’est orientée que dans la direction du vendeur. Le client ne verra que du feu ou plutôt n’entendra que le feu du prix annoncé. «150 DA, Khou!»

Devant une telle situation, il ne reste qu’un seul choix au client: payer sans commentaire. Le pire des scénarios est le fait que des dizaines de commerçants utilisent une seule balance. Des scènes désolantes et décevantes se produisent quotidiennement dans les marchés, lorsqu’un vendeur de fruits et légumes s’en va, sac noir à la main, à la recherche d’une balance chez un autre vendeur du coin. Au retour, il lance, au milieu du trottoir, la fameuse phrase: «150 DA Khou!» On ne sait plus d’où ni comment ce prix est fixé. Sans faire trop de bruit, le citoyen mettra la main à la poche. La monnaie fait toujours défaut dans les marchés. Quant à la petite monnaie, le client est taxé d’office. Il n’en verra pas la couleur. Elle est directement reversée dans la caisse du commerçant. On annonce 160 DA au lieu de 144 DA. «Allah Ghaleb Khou! Je n’ai pas de monnaie», lâche-t-il d’un air ironique. A cela s’ajoute le surpoids. Il est quasi existant dans chaque opération et sans consultation du client. Pour un kilogramme de carotte demandé, 1 kilo 400 grammes sont «automatiquement» servis. La différence tombera sur le dos du citoyen. Outre ces faits énumérés, le manque d’hygiène et la saleté font le décor de la quasi-totalité des marchés de fruits et légumes. Il ne s’agit pas d’un tableau noir qu’on a dressé, mais d’une sonnette d’alarme qu’il faut, obligatoirement, tirer.

Actes de vol caractérisé, arnaque, qualité de service inexistante et hygiène qui laisse à désirer, où va-t-on ainsi? Ces scènes témoignant de l’incivisme et du laisser-aller devraient absolument cesser. Que les services compétents interviennent pour remettre de l’ordre et mettre fin à cette dictature propre aux vendeurs de fruits et légumes.

Source L’Expression Tahar Fattani

Le Pèlerin

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 05:50

Algérie - Seule la solidarité

solidarite algerie

 

Il est connu, à travers nombre d'expériences vécues  de par le monde, par des Etats qui en ont rendu compte, qu'en matière de protection sociale  les dépenses sont si élevées qu'il et difficile, pour ne pas dire impossible, que puisse exister même un minimum d'Etat providence. En présence d'un chômage endémique, où l'Etat ne peut recruter en masse dans la fonction publique et où les entreprises sont saturées en matière d'emplois, il faudrait compter sur une politique de solidarité. Solidarité entre générations pour ce qui concerne la retraite. Solidarité vraiment coûteuse entre employés et chômeurs. Coûteuse, dit on, mais indispensable.

Aucun Etat ne peut s'épargner l'obligation d'une prise en charge d'un minimum de protection sociale en faveur de ses citoyens. Quelqu'un a dit, concernant le regard que doivent porter les pouvoirs publics sur les citoyens,  qu'il faudrait considérer ces derniers comme de actionnaires de l'Etat. La protection sociale serait ainsi un dividende  pour les citoyens.    Selon ce constat, que faudrait-il faire l'absence de  croissance économique entre un choix à faire entre le renforcement de la solidarité, dite coûteuse, et une politique de réduction du chômage, ou plutôt de lutte contre le chômage ?

Concernant la lutte contre le chômage, tout avait été essayé. S'il y a une solution miracle, cela se saurait, car une telle solution n'est pas un « secret défense ».  Il  ne faudrait pas considérer un emploi saisonnier ou durable le temps d'un chantier ou même plus coût que cela comme un emploi réel et le mettre au bilan comme un emploi réel, alors qu'il aura cessé d'exister trois mois après.   Il' n'y a plus aucun Etat qui affirme poursuivre la politique de plein emploi. Cela fait désormais partie du passé. Même en tant que slogan, il n'y a plus aucun Etat pour y recourir, même les partis populistes. Pour ce qui concerne une économie à ressource mono produit, le problème se pose encore d'une façon plus grave que pour ceux qui diversifient leur économie.

Source Le Maghreb N.B.

Le Pèlerin

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 05:22

Le financement reste le talon d’Achille

algerie-desertification.jpg

 

Le problème de financement demeure l’une des plus grandes contraintes en matière de lutte contre la désertification. C’est ce qu’a affirmé Boubacar Cissé, secrétaire de la Convention des Nations unis pour la lutte contre la désertification.

S’exprimant, jeudi dernier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, ce responsable onusien a souligné que «la faiblesse du processus (de lutte contre la désertification) a été depuis toujours la mobilisation des ressources».

«Les pays faisant partie de la convention ont fait, à plusieurs reprises, des rapports concernant leurs préoccupations par rapport à cet aspect.

En ratifiant la Convention, les pays développés se sont engagés à contribuer dans le financement des actions que les pays en développement touchés devaient proposer.

Ce qui a été constaté, est que les programmes d’actions étaient finalisés, mais les financements n’ont pas suivi», a-t-il expliqué.

M.Cissé a précisé, au cours de son intervention radiophonique, que c’est toutes ces astreintes liées au financement qui ont «poussé» la communauté internationale à réfléchir sur les moyens nécessaires pour lutter contre le phénomène qui menace le tiers de la planète. Cela «a donné naissance à la stratégie actuellement en vigueur et qui permettra, à travers l’alignement des programmes déjà existants, aux objectifs de cette stratégie donc de résoudre cette question de financement, notamment par l’intégration de ces programmes dans la stratégie nationale de développement», a-t-il noté

Le Comité consultatif africain de lutte contre la désertification a été installé mercredi dernier à Alger, en présence de responsables algériens et africains. Cet organisme «s’inscrit dans le cadre du mécanisme de coordination régionale», a souligné l’intervenant. Toutefois, l’action de ce comité se résume dans l’émission d’avis et de conseils à l’unité de coordination régionale.

Cependant, Boubacar Cissé a précisé, également, que des progrès ont été réalisés concernant le financement. «Par le passé, la convention n’avait pas accès au fonds de l’environnement mondial», a-t-il rappelé. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 05:15

Algérie - Les cambistes sous haute surveillance

change euro dinar

 

Des actions d’envergure sont en cours pour identifier les têtes de réseau dans la capitale. Des actions qui auront un impact direct sur les autres filières basées à l’intérieur du pays. La panique gagne les cambistes. Mieux, leurs biens, acquis dans le cadre du blanchiment, feront l’objet de saisies systématiques et conservatoires.

“Nous avons engagé plusieurs opérations similaires à celle que nous avons traitée à Hydra. Tous les cambistes seront appréhendés sur-le-champ où cela relève de la compétence de la Gendarmerie nationale. Mieux, nous allons, à chaque opération ou à chaque interpellation, procédé à des enquêtes minutieuses sur les biens financiers et immobiliers des personnes incriminées. Le trafic de devises et les dégâts collatéraux que cela a induits directement sur la société et l’économie a trop perduré !” C’est ce qu’a déclaré, jeudi soir, le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger, Mostefa Tayebi, à l’issue de la 40e opération coup-de-poing menée dans les quatre coins de la capitale. M. Tayebi, qui a révélé qu’une autre opération a été menée avec succès à El-Harrach, a estimé que “ces actions s’inscrivent dans le temps et toutes les personnes interpellées seront présentées devant la justice”.

En effet, à El-Harrach, une personne, qui s’avère être la tête du réseau dans la banlieue d’Alger, a été arrêtée mercredi dernier. Vendeur de cosmétiques de son état, cet individu a fait l’objet d’une saisie conservatoire de tous ses biens en attendant les résultats de l’instruction juridique et l’enquête que la GN devra incessamment mener sur ses biens.

FSelon M. Tayebi, en plus de 700 000 dinars algériens saisis, les enquêteurs ont découvert dans son local commercial 2 machines à compter les billets, du dollar américain, de la livre sterling et de l’euro. “Des descentes seront opérées dans tous les lieux où le trafic de devises fait encore des ravages”, persiste notre interlocuteur, qui précise que les réseaux de trafic de la fausse monnaie subiront le même sort.

D’ailleurs, lors de cette opération, 4 émigrés clandestins ont été appréhendés pour trafic de fausses coupures de billets de banque dans la localité de Dar El-Beïda.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les billets saisis, des coupures de 500 euros, sont des faux. Nous acheminons-nous vers des arrestations en série des cambistes et le démantèlement des filières qui ont longtemps sévi dans la capitale ?

La question, récurrente depuis quelques mois, mérite d’être posée d’autant qu’au sein des cambistes, la panique est grandissante et le marché parallèle de la devise risque de connaître des chamboulements de fond.

À ce propos, persistera encore M. Tayebi, “tous les revendeurs de monnaie étrangère seront appréhendés et non contrôlés comme le comprennent certains. Nous allons sévir et nous irons jusqu’au bout des actions et des opérations que nous avons engagées !”

Source Liberté

Le Pèlerin

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 04:39

Algérie - «Mozart chante les louanges de Mao»

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A bien regarder, le Pouvoir ne sait plus quoi faire de la culture : s'il la soutient trop, cela va aider les gens à voir loin, s'émanciper, se passer de semoule comme divinité et concevoir des alternatives. Et cela est mauvais pour les monarchies informelles. S'il ne soutient pas la culture, il aura mauvaise presse internationale, «cela ne se fait pas» et la culture finira par prendre un autre chemin, fuser par une autre expression, endosser des rôles évidents d'opposition et de contestation. Que faire alors ? Faire ce que font tous les Pouvoirs quand ils ne sont que des régimes : la contrôler par les cheveux. Aujourd'hui, il y a le contrôle. Sur l'ISBN des livres, sur le marché éditorial algérien, sur les films touchant à l'Histoire nationale, désormais soumis à un agrément, sur les projections soumises à des visas, sur les concerts de chants, sur les amusements de la télévision, sur les festivals et les «journées de».

Un homme de culture est strictement encadré et surveillé quand il produit mais, dès qu'il tombe malade, personne ne s'en souvient chez les surveillants généraux jusqu'à sa mort.

Le chroniqueur vient d'apprendre, par lecture, que les salles de cinéma algériennes sont encore sous tutelle du ministère de l'Intérieur, apparemment. Il ne le savait pas car il est de la génération des DVD et des CD pirates. Donc, et avec le prétexte ancestral de «mettre de l'ordre», il y a en Algérie un strict mouvement de contrôle des expressions culturelles qui se dessine. C'est un peu la phase III : après la phase I du contrôle des partis, la phase II du contrôle de la rue, la phase III du contrôle des émeutes immatérielles. Il y a déjà une police des censures pour les salons des livres (police prévue pour censurer le manuel du djihadiste et qui a abouti à des censures à la «Poutakhine»). Il y a donc déjà des autorisations de produire, des obligations de visa et des lois punissant les publications dites non autorisées. La «Culture» existait déjà à peine dans ce pays depuis deux décennies, maintenant elle doit demander la permission. La raison ? C'est une sorte de caprice chez les pouvoirs vieillissants que de devenir imbéciles et très allergiques aux images, sons et paroles. Certains ont pressenti que la «culture», au sens large du terme, a fini par être le dernier alphabet pour dire le mal-être et l'envie de faire des coups d'Etat, c'est une brèche ouverte pour «l'ingérence culturelle», le ralliement des élites, leurs alliances avec des soutiens externes et un moyen de raconter le réel autrement que comme un triomphe d'une autobiographie officielle. En Algérie, il n'y a plus de parti pour dire les choses, pas de bons journaux, ni une télévision libre, ni des places publiques où s'exprimer. Que reste-t-il ? La culture. Le dernier carré où se réfugie l'expression et qu'il s'agit de contrôler très vite par une batterie de lois socialistes. Le Pouvoir, qui est policier, n'a pas pu se constituer une élite de soutien, alors il refuse que se constitue une élite de la contestation, même culturelle. Le peuple ? Ah oui ! Pour ça, on a l'ENTV et ses sketchs insultants sur la gourmandise de l'Algérien, la rapacité de l'urbain et la naïveté bonhomme du rural et on a la «culture chourouk», c'est-à-dire sexualité, Islam, fatwa, chauvinisme, intolérance, voyeurisme et faux scandales. Une sous-culture dosant le conservatisme et la relique religieuse, capable de calmer la libido même au spectacle du pipeline et de faire assimiler le lutteur pour la liberté à un incroyant qu'il ne faut pas suivre ni écouter.

«Mozart chante les louanges de Mao» est la recette qu'a trouvée le personnage de «Balzac et la petite tailleuse chinoise» pour expliquer au chef communiste du village, où il était en rééducation culturelle, que son violon n'est pas interdit par la révolution et que ce qu'il jouait n'était pas un extrait de concerto «réactionnaire bourgeois» mais un hymne révolutionnaire.

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 00:06

Humour - Le vieux Corse et l'informatique !

corse drapeau

Un vieux Corse vit depuis plus de 50 ans dans la montagne. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et faible.

Il a eu la chance de participer à des séances d'initiation à l'informatique. Il envoie alors un mail à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.

Cher Doumé, Je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m'aider à retourner la terre. Ton père qui t'aime.

Le lendemain, le vieil homme reçoit cette réponse

Cher Père, S'il te plaît, ne touche surtout pas au jardin!

J'y ai caché ce que tu sais. Moi aussi je t'aime. Ton fils Doumé

À 4 heures du matin arrivent chez le vieillard

- la Brigade Antiterroriste,

- le GIGN,

- les RG,

- la CIA et le FBI

- et même la presse écrite, TF1 France 2 et France 3 !

Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre, et repartent bredouilles.

Quelques heures plus tard, le vieil homme reçoit un nouveau mail de son fils

Cher Père, Je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre.

Je ne pouvais pas faire mieux. Ton fils qui t'aime, Doumé

Le Pèlerin

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 13:16

Airbus réussit une percée historique au Japon avec son A380.

airbus-a380-emirates.jpg

 

Et de 40 ! Depuis son lancement industriel, Airbus a livré quarante A380. Le dernier a été remis à Emirates hier à Toulouse. Il s'agit du dix-septième exemplaire livré depuis le début de l'année 2010. La compagnie de Dubaï exploite désormais à elle seule quinze A380. L'objectif officiel de livraisons est d'atteindre la barre des vingt exemplaires d'ici le 31 décembre soit deux fois plus que l'an dernier. Les trois superjumbos restant seront destinés à la compagnie australienne Qantas. Même si l'explosion d'un moteur Rolls Royce au-dessus de Singapour a compliqué la finalisation des derniers exemplaires de l'année, l'objectif devrait être atteint.

Qatar Airways veut d'autres A380

Stabilisé sur le plan industriel, l'A380 multiplie les succès commerciaux. Voilà quelques mois Emirates a augmenté sa commande de superjumbos la faisant passer de 58 à 90 appareils ! Par ailleurs, le patron de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a récemment déclaré que sa compagnie réfléchissait à « augmenter » sa première commande qui porte sur cinq A380. Mais la compagnie de Doha souhaite qu'Airbus améliore les performances de son très gros porteur en termes de consommation et de rayon d'action. Ces nouvelles prises de commandes sont rendues possibles pour deux principales raisons. Tout d'abord l'avion est un vrai succès auprès des clients qui privilégient les compagnies qui exploitent l'A380. Par ailleurs, l'accélération des cadences de production permet de libérer de nouveaux créneaux de livraison pour les compagnies clientes qui peuvent recevoir leur avion plus tôt. En 2011, Airbus devrait encore accroître sa montée en cadence puisque John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, a déclaré hier que le constructeur devrait livrer 24 ou 25 exemplaires du très gros-porteur. Et ce en dépit des problèmes de moteur de Rolls Royce.

Une percée au japon historique

Airbus a confirmé  avoir signé un protocole d'accord avec la compagnie japonaise Skymark Airlines pour la commande ferme de quatre Airbus A380. Le choix du motoriste se fera ultérieurement. Cette commande permet à EADS d'entrer sur le marché japonais, monopolisé jusque là par Boeing.

C'est une première pour Airbus au Japon. Le constructeur européen a confirmé ce vendredi avoir signé un protocole d'accord avec Skymark Airlines. La compagnie aérienne nipponne prévoit l'achat jusqu'à six très gros porteurs Airbus A380 pour ses lignes internationales dont deux font l'objet d'une option. Le nom du motoriste qui équipera ces A380 sera révélé ultérieurement.

Le transporteur japonais, qui dessert plutôt des lignes intérieures pour le moment, avait déclaré lundi qu'il achèterait les deux premiers A380 durant l'exercice 2014-2015, clos au 31 mars, et les deux autres pour l'exercice suivant.

Skymark veut utiliser les avions à partir de l'exercice commençant en avril 2014 et signera un contrat d'achat au printemps prochain, selon un communiqué en ligne de la société. Le contrat des quatre avions s'élève à 1,39 milliard d'euros selon le prix catalogue.

Skymark est la première compagnie aérienne japonaise cliente du très gros porteur A380. La compagnie japonaise qui exploite une flotte de petits Boeing 737 prévoit désormais d'utiliser ses futurs Airbus sur les vols longue distance, selon le communiqué.

Skymark n'a pas encore choisi le motoriste de ses A380, a déclaré un responsable de la compagnie aérienne, alors que les moteurs Rolls Royce font l'objet de suspicion après un grave incident sur un appareil de la compagnie aérienne australienne Qantas.

La sécurité de ces appareils est sous contrôle permanent et la sécurité de ces appareils répond aux exigences de sécurités requises par les autorités de certification et de surveillance comme elles sont demandées à tous les constructeurs et opérateurs d’avions civils

Source La Dépêche du Midi G.B.

Le Pèlerin

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 10:55

Airbus lance la série A320neo – précisions sur les A320 de nouvelle génération

A320-neo.jpg

 

Airbus a finalement annoncé le lancement du programme A320neo (new engine offer) le 1er décembre, après avoir reçu la veille l’aval du Directoire d’EADS.

La nouvelle famille d’appareils monocouloirs sera disponible avec un choix de deux motorisations (CFM International et Pratt & Whitney).

Seuls les A319, A320 et A321 sont concernés par les nouvelles améliorations. La mise en service du premier appareil est attendue pour le printemps 2016.

Airbus continuera à produire en parallèle les monocouloirs de la série actuelle, motorisés par CFM56-5B et V2500 (IAE). L’option des nouvelles ailettes marginales de grande taille (Sharklets) sera toujours introduite fin 2012 sur un A320 (2013 pour la série).

Caractéristiques de la série neo

L’A320neo sera donc proposé avec deux motorisations : LEAP-X (nom provisoire) du motoriste franco-américain CFM International en remplacement du CFM56-5B et PurePower PW1100G, le nouveau moteur offert par Pratt & Whitney et basé sur son GTF (Geared TurboFan). La fourchette de poussée offerte par ses deux moteurs sera analogue à celle proposée aujourd’hui par CFM et IAE (comprise entre 22000 et 34000 livres).

Airbus promet une réduction de l’ordre 15% de la consommation en carburant par rapport à la série A320 actuelle, soit une économie annuelle de plus 3600 tonnes de CO2 émises.

L’avionneur a également indiqué une baisse des émissions des NOx à deux chiffres, une baisse du niveau sonore, une baisse des coûts d’exploitation et une augmentation du rayon d’action de plus de 500nm (950km) ou l’équivalent de deux tonnes de charge utile supplémentaires à mission comparable.

Les appareils disposeront également en standard d’ailes équipées de « Sharklets ».

Airbus précise que la nouvelle série retiendra plus de 95% d'éléments en commun par rapport à la série actuelle (structure, fuselage et voilure).

L’A320neo devrait logiquement retenir un certain nombre d’évolutions au niveau du poste de pilotage, apporté notamment par l’introduction successive de l’A380 et du futur A350.

Coût du programme

John Leahy, le Directeur Commercial des programmes Airbus a indiqué que le programme A320neo représentait un investissement de plus d’un milliard d’euros (1,30 Md USD).

L’introduction des nouveaux moteurs nécessitera des modifications structurelles au niveau de la voilure (moteurs plus lourds), de nouveaux pylônes et de nouvelles nacelles (notamment liés à l’introduction de fans plus larges). 6 certifications devraient logiquement être nécessaires.

Le coût d’acquisition d’un A320neo devrait être supérieur de 6 millions de dollars par rapport à la version actuelle (moteurs compris).

Marché potentiel

Airbus indique viser un marché potentiel de 4000 appareils sur les 15 prochaines années. L’avionneur européen dispose déjà d’un carnet de commande de près de 2300 monocouloirs restant à livrer. Le programme A320 totalise plus de 6700 appareils vendus.

Le marché de remplacement des premiers A320 encore en service, livrés entre 1990 et 2000 est particulièrement important, notamment pour les grandes compagnies européennes et nord-américaines.

Premiers clients

Le programme A320neo a été lancé sans commande réelle. John Leahy envisage cependant un objectif de 200 appareils acquis sur un an, notamment par Qatar Airways, le groupe Air Asia (Malaisie) et Indigo (Inde).

Delta Airlines et Lufthansa se sont également déclarés intéressés par le nouveau programme.

A321neo : le remplacent idéal du 757 aux USA ?

L’augmentation du rayon d’action de l’A321 permet à Airbus de se positionner sur les quelques missions restantes impossible à couvrir aujourd’hui par le plus long de ses monocouloirs, notamment aux Etats-Unis.

700 Boeing 757-200 en configuration passager seront amenés à être remplacés dans les prochaines années, notamment chez American Airlines, Delta et United.

Le grand retour de Pratt & Whitney dans les avions de ligne

L’offre de motorisation de Pratt & Whitney marque le grand retour du motoriste américain dans les programmes majeurs civils. Bien que présent sur le GP7200 d’Engine Alliance pour la motorisation de l’A380 (avec GE) et membre du consortium IAE, Pratt n’était plus présent avec une motorisation complète depuis les programmes PW4000 destiné aux premiers Boeing 777 (-200 et -300 non –ER) et PW6000 destiné à l'A318.

Pratt & Whitney était le motoriste leader pour les monocouloirs civils dans les années 70-80 avec le célèbre JT8D (727s, 737-100 et -200, DC-9s, MD8x…).

Source aerocontact.com

Le Pèlerin

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 10:01

Venu à l’âge de 25 ans pour un service civil, il est resté 42 ans

Pierre-Lafitte.jpg

 

De son Saint-Jean-de-Luz, village côtier du pays basque, il est venu dans les années 70, effectuer un service civil caritatif en Algérie. À Belcourt, au 41 Boulevard Nécira-Nounou, et c’est là que je l’ai connu, dans sa paroisse dirigée par l’abbé Scotto, une association de quartier s’y était installée pour donner des cours du soir, à titre bénévole, aux enfants de Belcourt. Il en était le directeur, mais balayait après les classes. Ammi  Ramdane ne cessait pas de le taquiner, et Niaf, l’ours blanc, essayait en vain de lui arracher des mains ce foutu balai. Étudiant, je donnais des cours de français en échange d’une chambre. Le dimanche, Tahar  Djaout venait nous voir et on parlait de l’Algérie et de l’Algérie. Qu’il aimait comme on aime un premier amour.

Il m’a connu célibataire, il a été témoin de mon mariage. Il a fait visiter le château de Versailles à ma fille dans sa poussette, elle a aujourd’hui 30 ans. Elle a fait ses premiers pas chez lui, puis s’est abonnée à la bibliothèque de médecine à la rue Zabana, vingt ans après.

Après la fermeture de l’école de rattrapage de Belcourt, Pierre Laffitte est parti enseigner à Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, les mathématiques. Deux ans après, il a travaillé à la bibliothèque du CCU, à la rue Hamani (ex-rue Charras), avec Carmen qui nous gavait de lait au chocolat avant de rejoindre l’amphithéâtre d’en face et affronter Benachenou ou un autre prof.

Ensuite, il s’est consacré corps et âme à la bibliothèque de médecine de la rue Zabana. Il se faisait acheter par des âmes charitables un exemplaire de livre qu’il reproduisait à souhait sur sa photocopieuse inusable pour ses étudiants, aujourd’hui professeurs de médecine. La dernière fois que je l’ai vu, il y a exactement une année, il m’a avoué qu’il connaissait 56 professeurs et maîtres assistants qui sont passés chez lui, et qu’il a été invité au mariage de 34 d’entre eux.

Le temps passe vite. Je l’ai invité pour une réception le 28 novembre, c'est-à-dire dimanche dernier. Il n’est pas venu. Il était hospitalisé. Et il vient de nous quitter. Repose en paix. Pierre.

Source Liberté Outoudert Abrous

Le Pèlerin

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 09:55

L'Algérie importera du gasoil jusqu'en 2013, en attendant la rénovation de nos raffineries

station naftal

 

" L'Algérie importera du gasoil en 2011 et 2012 pour faire face à la demande du marché local". C'est ce qu'a déclaré, hier,  au siège de la Sonatrach, Nordine Cherouati, P-DG  de l'entreprise pétrolière.  L'Algérie qui,  auparavant, a eu recours à deux importations d'une quantité totale de 500.000 tonnes de fuel,  aura encore à faire face au flux tendu qui lui impose de procéder à  l'importation de gasoil d'ici à 2013.  Au-delà de cette date, Sonatrach n'aura plus à enregistrer de manque  jusqu'à 2018, explique M. Cherouati. Cette situation est normale,  puisqu'elle survient durant une période bien précise où  les raffineries algériennes sont en pleins  travaux de rénovation, notamment celle de Skikda. La RA1G (Raffinerie d'Alger) qui est la doyenne des raffineries et dont la capacité de traitement  s'élevant à 2,7 millions de tonnes ne parvient plus à faire face aux besoins de la région centre, recourt au cabotage national pour renflouer ses réserves à partir de la raffinerie de Skikda et combler ainsi le manque à gagner. Chaque jour un bateau attend en rade d'Alger plein de gasoil. Cela doit cesser. C'est justement dans cette optique  que  Sonatrach a lancé un  appel d'offres pour l'extension de ses  installations d'Alger et  le marché a été décroché par la compagnie française Technip France, considérée  comme le soumissionnaire le plus fiable et le moins disant. Le projet prévoit d'augmenter les capacités de raffinage de 2,7  à 3,6 millions de tonnes, soit un  apport de 1 million de tonnes qui comblera le déficit constaté. Ce contrat porte sur la réhabilitation de la raffinerie d'Alger et l'augmentation de sa capacité de production de 35 % ainsi que l'adaptation des installations  pour la production de carburants aux normes internationales. Il faut savoir que la raffinerie d'Alger produit actuellement du gasoil plombé. Le projet qui prend effet à partir d'hier, s'étale sur un délai de 38 mois et coûtera 963,7 millions de dollars en hors taxe,  dont 25 % en dinars. Technip  France,  qui a déjà opéré en Algérie dans les années soixante mais dans l'engenering,  assurera la conception et la fourniture des équipements et matériel banalisés (Bulk Meterial). Ce sera, là comme l'avait déclaré M. Barril, le représentant de cette firme qui emploi 23 000 personnes à travers les cinq continents, l'occasion de "retourner en Algérie" et de " développer nos services".  La raffinerie d'Alger, par abréviation RA1G, en plus de sa production, traite les GPL et les carburants tel que le butane, le propane, les essences, le naphta, le  Kérosène, du Gazoïl et le fuel destinés à la région centre. Une partie de Naphta et de fuel sont destinés à l'exportation.

En matière de rénovation, Sonatrach a procédé à 250 opérations de rénovations,  dont 17 projets pour la raffinerie de Skikda, 7 autres pour la raffinerie d'Arzew et enfin de grands travaux de rénovation,  pour RA1G. La raffinerie de Hassi messaoud qui est gênée  par d'importantes installations est prévue d'être déplacée en dehors de " la ville. Quant au  projet de la raffinerie de Tiaret,  suit son cours et Sonatrach vient d'acquérir le terrain d'assiette.

Source Le Maghreb Azzedine Belferag

Le Pèlerin

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