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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 04:16

Algérie - Importation lait, farine, viande - La facture s’alourdit

port alger commerce

 

Parallèlement à la hausse des importations, l’on constate un manque en produits de première nécessité, tels le lait et le pain. Un paradoxe qui suscite bien des interrogations.

Pour l’année 2010, la hausse la plus remarquée a été enregistrée par les céréales, semoule, farine avec un montant de 188 millions de dollars.

Des citoyens de différentes régions du pays continuent à faire la queue pour acquérir des sachets de lait et les boulangers ne cessent de décrier le manque de la farine ayant poussé certains d’entre eux à baisser rideau.

Les assurances des pouvoirs publics quant à un approvisionnement du marché national de ces produits, restent loin de mettre un terme au problème de pénurie.

Les chiffres annoncés, hier, par le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis) confirment la tendance haussière des importations concernant les produits sus-cités. En effet, les importations ont atteint 2,86 milliards de dollars au mois de novembre 2010, en hausse de 20,53% par rapport à la même période de 2009 (2,37 milliards de dollars), souligne le Cnis.

Après des baisses enregistrées dès janvier 2010, les importations ont entamé leur tendance à la hausse en octobre, laquelle s’est poursuivie en novembre, puisque six groupes de produits sur les sept que contient la structure ont enregistré des hausses. La hausse la plus remarquable a été enregistrée par les «céréales semoules farines» avec 69,37% pour totaliser 188 millions d’Usd, suivis par les légumes secs et autres (48,48%) pour une valeur de 49 millions d’Usd.

Les viandes ont presque triplé pour passer à 14 millions d’Usd en novembre dernier contre seulement 5 millions en novembre 2009, de même pour les laits et produits laitiers passant à 100 millions d’Usd contre 29 millions.

Le Cnis précise que seul le groupe «sucres et sucreries» a connu une importante chute (64,56%) pour passer à 28 millions d’Usd en novembre dernier contre 79 millions à la même période de l'année écoulée, et celui du café et du thé, avec une baisse de 21,05% pour atteindre 15 millions. Les autres produits ont tous enregistré des hausses «relativement importantes». Pour le groupe des produits de consommation non alimentaires, les hausses ont été enregistrées pour les médicaments avec une évolution de (+49,58%) à 174,98 millions d’Usd, parties et accessoires de véhicules automobiles (93,10%) à 18,79 millions d’Usd et des ouvrages en fer ou en acier (86,98%) pour une valeur de 6,75 millions d’Usd et les véhicules de tourisme avec une hausse de 19% à 91,50 millions d’Usd.

Source Infosoir

Le Pèlerin

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:43

DGSN - Algérie - Les élèves officiers finaliseront leur formation à l’Académie militaire de Cherchell

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Les élèves officiers de la police finaliseront leur formation à l’Académie militaire interarmes de Cherchell (AMIA) a annoncé, lundi sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le général Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale. « Les durées de formation seront prolongées de deux années pour les agents et les lieutenants de police. S’ajoute à cela, la consécration des formations spécialisées qualifiantes pour l’ensemble des corps préalables aux promotions dans les grades et la fonction. Je préfère une formation qualifiante à une formation diplômante », a-t-il indiqué.

La durée actuelle de la formation des agents policiers et des lieutenants de police est de neuf mois. Il a précisé que des matières liées aux nouvelles formes de criminalité seront introduites dans les programmes de formation accompagnées de « méthodes pédagogiques novatrices ». « Il faut préparer le policier à un savoir-faire opérationnel et aux maîtrises des techniques policières. L’aspect pratique sera ajouté aux cours théoriques au niveau de la formation », a-t-il noté. « Les conditions de recrutement des policiers seront révisées à la hausse. Désormais, le niveau minimal pour le recrutement des policiers sera celui de la 3e AS », a-t-il dit. 

 Selon M. Hamel, un code de déontologie policière sera mis en application. « C’est celui d’une police républicaine respectueuse des lois et des droits de l’homme et crédible aux yeux des citoyens. Le régime disciplinaire sera plus adapté. Toute faute qui relève du droit pénal fera l’objet d’un dossier disciplinaire ou d’un procès verbal qui sera transmis à la justice. Le policier sera protégé par l’Etat contre toutes les formes de pression et d’intimidation. La police doit assumer ses missions en toute neutralité », a-t-il dit. Abdelghani Hamel a par ailleurs annoncé que l’effectif de la police algérienne est de 170 000 agents dont 8,04 % de femmes (presque 14 000). Selon lui, 1200 femmes policières sont recrutées chaque année. « Je dois préciser que la qualité et le grade priment sur le genre. Une place plus importante sera accordée aux femmes lors des recrutements », a-t-il annoncé.

Source TSA

Le Pèlerin

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:30

Algérie - Renault Koleos 2.0 DCi, 150CV, finition Privilège- Un 4x4 haut de gamme

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Efficacité d’un châssis à transmission intégrale, ligne dynamique d’une berline et habitabilité d’un monospace sont les points forts du Koleos.

Dans un marché de Suv et de 4x4 dominé par les produits sud-coréens, le Renault Koleos,  le nouveau 4x4 du losange tente de se frayer un chemin. Le challenge n’est certes pas facile, mais n’est pas impossible devant la multitude d’équipements que recèle le Koleos. Lancé fin août sur notre marché, le premier tout-terrain de Renault n’est pas arrivé pour faire de la figuration. «Renault Algérie ne va pas jouer un match pour perdre. La partie n’est jamais  gagnée pour un produit automobile. Il faut être agressif en termes de communication et de publicité et la légitimité cela se travaille en permanence», a déclaré le directeur commercial et marketing, Hakim Boutehra, lors de la présentation de ce produit.

Fabriqué dans le complexe industriel de Renault Samsung Motors à Busan, en Corée du Sud, Renault Koleos procure la même sérénité en milieu urbain, sur route ou autoroute, et en utilisation off-road. Il dispose pour cela d’une base roulante à transmission intégrale développée dans le cadre de l’Alliance. Le mode de transmission 4x4 est géré automatiquement par le système «All mode 4x4-i» inauguré par Nissan sur le nouvel x-Trail. D’une longueur de 4,52 m et une largeur de 1,85 m, le Koleos affiche une longueur familiale et une largeur de SUV. Son soubassement est adapté à un usage tout chemin grâce à une garde au sol appréciable. Sa face avant est identique à la famille des losanges, alors que l’arrière du véhicule se décline par un coffre à double ouverture. L’habitacle est, en effet, agréable.

Son design est réussi. Ce qui rend la vie à bord plaisante, quelle que soit l’utilisation. Les familles, cible privilégiée de Renault, apprécieront la multitude d’équipements et de rangements. Ce sont ainsi 70 litres de rangement qui sont disponibles dans l’habitacle et qui s’ajoutent aux 450 dm3 du coffre. Un volume qui passe d’ailleurs à 1 380 dm3 lorsque les sièges arrière sont rabattus, laissant place à un plancher totalement plat. Notons par exemple la possibilité de régler l’inclinaison des sièges arrière. Toujours à l’arrière, le hayon s’ouvre en deux parties. Très pratique, d’autant plus que la partie inférieure peut supporter jusqu’à 200 kg. Les occupants du véhicule sont très à l’aise avec de l’espace pour les jambes, alors que le siège conducteur est réglable automatiquement. Le volant se règle en hauteur et en profondeur avec des ajustements pour les différents équipements, comme l’ordinateur de bord ou le système audio. Sur la route pendant les journées d’essais, nous avons apprécié la tenue de route du véhicule.

Un comportement extraordinaire

Après un périple de plus de 600 km, que ce soit sur les routes et chemins escarpés d’Alger ou de Aïn El Hammam (sur les hauteurs de Tizi Ouzou), le Koleos s’est comporté d’une manière extraordinaire. Une expérience qui nous a permis d’apprécier le véhicule dans toutes ses facettes. Son moteur de 2 litres développant 150CV est à la fois puissant et silencieux. Nous avons apprécié l’insonorité du véhicule qui vous procure un plaisir de conduite. Associé à une boîte à vitesses mécanique de 6 rapports, le véhicule dévale les pentes et les courbes avec aisance.

Le conducteur peut même solliciter les équipements d’aide à la conduite. Il pourra, sur les surfaces à faible adhérence, verrouiller électroniquement le mode 4x4 en transférant 50% du couple sur le train arrière à l’aide d’un interrupteur situé sur la planche de bord. Pour les situations de freinage d’urgence, d’évitement ou de perte d’adhérence, le Koleos est équipé d’un ABS avec répartiteur électronique de freinage, d’un dispositif d’Aide au freinage d’urgence (AFU) et d’un correcteur de trajectoire électronique (ESP). Renault a équipé le Koleos d’un système de contrôle de la vitesse en descente.

De nombreux équipements sont disponibles sur ce véhicule et contribuent à une facilité de la conduite tels le système carte d’accès et de démarrage mains libres. Le propriétaire de ce nouveau 4x4 pourra également  profiter de l’allumage des feux et de déclenchement des essuie-glaces automatiques, les commandes de lève-vitres, de réglage des rétroviseurs ou encore du régulateur limiteur de vitesse. Pour faciliter les manœuvres de parking, un système d’aide au stationnement est proposé à l’avant et à l’arrière du véhicule. Le Koleos est équipé également du frein de parking automatique, ainsi que de six airbags dont deux frontaux, des ceintures avec limiteur d’effort aux places avant et latérales arrière.

Le Koleos en finition dynamique est proposé au prix de 2 440 000 DA avec une multitude d’équipements tels que  les jantes en aluminium 17 pouces, la condamnation automatique des ouvrants en roulant, les lève-vitres électriques avant et arrière, les projecteurs antibrouillard, radio CD MP3 bluetooth, aide au parking arrière, et, en option, le toit ouvrant. Pour la finition Privilège, objet de notre essai, elle est commercialisée au tarif de  2 730 000 DA.

Source El Watan Nadir Kerri

Le Pèlerin

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:24

Béjaïa  -Plus de 3 millions de litres d’huile d’olive attendus

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Plus de trois millions de litres d’huile d’olive ont été extraits dans la wilaya de Béjaïa, selon un bilan établi au début la campagne oléicole, dont la clôture est prévue à la mi-février prochain, selon la direction des services agricoles (DAS).

Cette récolte laisse augurer d’un volume de l’ordre de 15 millions de litres en fin de saison, avec des rendements de 18 quintaux d’olives par hectare et 22 litres d’huile par quintal, a-ton précisé, indiquant que l’essentiel de cette collecte provient des régions orientales de la wilaya, qui n’ont pas la réputation d’être de grands bassins oléicoles, a contrario de celles, situées à l’ouest, notamment la vallée de la Soummam, dont la production débute à peine. Seddouk, Akbou, Tazmalt et Sidi-Aïch regroupent, en effet, l’essentiel des vergers oléicoles et fournissent plus de 75% de la production, qu’elle soit d’olives ou d’huile, a-t-on souligné. Ce résultat, jugé encourageant, est de nature à influer, estime-t-on, sur les prix de cession et du fruit et de son huile, susceptible de baisser jusqu'à 350 DA le litre contre 400, voire 450 DA actuellement.

Source Le Soir d’Algérie A¨PS

Le Pèlerin

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:22

Algérie - Secteur agricole - Priorité à la céréaliculture

moisson

 

Sur deux années successives la production céréalière a dépassé les 60 millions de quintaux pour l’orge, ce qui a permis de constituer des stocks de sécurité, mais aussi d’en exporter une bonne partie.

L’Algérie passe de grand pays importateur à un pays exportateur de céréales, notamment d’orge et de blé dur.

Cela a été rendu possible grâce à la revalorisation des potentialités nationales existantes conjuguées à un accompagnement et à un soutien aux agriculteurs. 2009 a été l’année de l’annonce de la politique du renouveau agricole et rural. Il y a une prise de conscience autour du défi à relever en matière de sécurité alimentaire, particulièrement en céréales. Certains agriculteurs ont réalisé des résultats très encourageants. Pour les inciter à travailler plus, le club des 50 quintaux à l’hectare a été créé. Interrogé hier matin lors de son passage à la Chaîne III, sur les mesures prises pour que cette tendance se maintienne et ne fléchisse pas, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné qu’il y a 3 millions d’hectares qui sont utilisés pour la céréaliculture, dont un million d’hectares de bonnes terres, donc «nous essayons d’introduire de bonnes techniques et d’inciter les céréaliculteurs à bien choisir les semences, les engrais et nous les encourageons à introduire la mécanisation dans leurs activités».

«En même temps, nous essayons de réduire les superficies en jachère pour exploiter au maximum notre patrimoine terre», a-t-il ajouté. Le soutien aux agriculteurs, particulièrement les céréaliculteurs se poursuivra et sera renforcé. Dans ce contexte Rachid Benaïssa a annoncé récemment une super-prime pour la qualité. «Nous essayons de créer de la performance et un dispositif d’émulation entre les uns et les autres. Mais nous voulons également récompenser l’effort», a-t-il dit. «Certes, il y a des soutiens minimum pour les prix d’acquisition, mais à l’intérieur de tout ce dispositif, il y a des actions précises pour valoriser tous ceux qui font des efforts et tous ceux qui améliorent la qualité, et ce, par des soutiens, la reconnaissance et des primes adaptées dans chacune des régions», a-t-il expliqué. Le ministre a affirmé que cette prime est déjà en vigueur. Elle varie en fonction du rendement et des zones.

Interrogé sur l’incidence de ce train de mesures et ce niveau de production sur la facture d’importation des céréales, sachant qu’en 2008, elle était de 3,5 milliards de dollars, M. Benaïssa, a indiqué, à ce propos, que la facture alimentaire d’une manière générale était de 8 milliards de dollars en 2008, et a chuté à 5,4 milliards de dollars en 2009. «Pour les céréales qui occupaient la plus grande partie de cette facture, il y a une régression, puisque nous n’avons pas importé de blé dur depuis le mois d’avril 2009, mais nous serons appelés à ramener des appoints», a-t-il conclu.

Source Infosoir M.D.

Le Pèlerin

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:19

Histoire de la Commune de Paris

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Gouvernement insurrectionnel principalement ouvrier, la Commune de Paris a dominé la capitale de mars à mai 1871. D’abord née d’un sentiment patriotique parisien issu de la guerre franco-allemande de 1870, elle prend également le visage d’un mouvement social. Mêlant blanquistes, proudhoniens et jacobins, elle aspirait à une république basée sur l’égalité sociale. Toutefois, par manque de consensus, de temps, de moyens mais aussi parce qu’elle doit s’imposer face au gouvernement versaillais...

Gouvernement insurrectionnel principalement ouvrier, la Commune de Paris a dominé la capitale de mars à mai 1871. D’abord née d’un sentiment patriotique parisien issu de la guerre franco-allemande de 1870, elle prend également le visage d’un mouvement social. Mêlant blanquistes, proudhoniens et jacobins, elle aspirait à une république basée sur l’égalité sociale. Toutefois, par manque de consensus, de temps, de moyens mais aussi parce qu’elle doit s’imposer face au gouvernement versaillais d’Adolphe Thiers, elle n’a pas la possibilité d’atteindre ses objectifs. En effet, la Commune est littéralement écrasée dans le sang, une fin terrible qui fait d’elle le mythe du mouvement ouvrier. Qualifiée de guerre civile ou de lutte des classes, comme l’affirme Karl Marx, cette période ouvre la voie à une nouvelle organisation sociale, qui ne serait plus régie par le profit capitaliste.

La guerre de 1870

La Commune de Paris est née des événements de la guerre franco-allemande de 1870. Lorsque, le 4 septembre 1870, les Parisiens apprennent la défaite de Napoléon III à Sedan, il n’est pas question pour eux de renoncer aux combats. Aussi, la IIIe République est proclamée à l’Hôtel de ville et un nouveau gouvernement, dit de la défense nationale, est mis en place, avec à sa tête le général Trochu.

Assiégée par les Prussiens à partir du 19 septembre, la capitale résiste avec détermination à la faim, aux bombes et au froid glacial. Avec une longue tradition révolutionnaire derrière eux, les Parisiens sont convaincus qu’en levant les masses populaires, ils seront en mesure de vaincre leurs ennemis. Des comités de vigilance sont créés dans les arrondissements et un Comité central, composé de blanquistes, de jacobins et de socialistes de l’Internationale, fédère les bataillons de la Garde nationale. Toutefois, des dissensions apparaissent entre le gouvernement majoritairement bourgeois et la population, qui réclame une guerre à outrance.

 

Un profond sentiment de trahison

Ces désaccords se renforcent sans cesse et conduisent aux soulèvements réprimés d’octobre 1870 et de janvier 1871. En effet, pendant que la population parisienne résiste au blocus de Paris avec courage, dans l’espoir de remporter la guerre, le gouvernement tente de négocier un armistice avec Bismarck.

Finalement, l’armistice est signé le 28 janvier. Paris capitule et doit, selon les clauses du traité, organiser l’élection d’une assemblée nationale pour le 8 février. Le résultat des urnes donne alors la victoire à une majorité de royalistes ruraux, partisans de la paix. La nouvelle Assemblée nationale s’installe à Bordeaux et Adolphe Thiers devient chef d’État, à la tête d’un gouvernement provisoire.

Le Paris républicain et populaire se souvient encore du massacre ouvrier de juin 1848 et de la bourgeoisie qui avait amplement tiré profit de la révolution. Aussi, au fur et à mesure que l’Assemblée multiplie les mesures maladroites – défilé des Prussiens dans la capitale, installation de l’Assemblée à Versailles, suppression de la solde de la Garde nationale, fin du moratoire des effets de commerce et des loyers – l’exaspération populaire s’amplifie. Ainsi, depuis l’armistice, un sentiment très fort de trahison et d’humiliation envahit les Parisiens.

 La naissance de la Commune

Dans ce climat de tension, Adolphe Thiers se méfie plus que jamais de la population. C’est la raison pour laquelle il ordonne, dans la nuit du 17 au 18 mars, de reprendre les canons parisiens, installés à Montmartre et Belleville et achetés par souscriptions. La population en est informée et se réunit aussitôt pour empêcher les soldats d’agir. Dans un mouvement d’abord pacifique, la foule encercle les troupes qui fraternisent avec elle.

Inquiet par la tournure que prennent les événements, Lecomte, le général chargé de la mission, donne l’ordre d’ouvrir le feu sur la foule. Les soldats s’y refusent. L’événement ravive la haine du peuple, qui capture les généraux Lecomte et Thomas et les fusille malgré l’intervention du maire du XVIIIe arrondissement, Georges Clemenceau. Dans la panique, Thiers, à Paris depuis le 15 mars, fuit aussitôt la capitale avec le gouvernement et s’installe à Versailles.

 

Désormais sans entrave, les Parisiens prennent possession de l’Hôtel de ville. Le Comité central de la Garde nationale invite la population à se rendre aux urnes pour choisir ses représentants. C’est ainsi que le 26 mars, le Conseil de la Commune est élu. Il se compose principalement de membres de la petite et moyenne bourgeoisie et d’ouvriers. Tous sont issus des mouvements blanquistes, proudhoniens ou jacobins.

 

L’organisation de la Commune

Le 28 mars, la Commune prend place à l’Hôtel de ville et s’organise. L’objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards. Certains se positionnent en faveur d’une dictature parisienne sur toute la France et d’autres veulent obtenir l’association des communes françaises pour former une grande fédération. Ainsi, les multiples tendances qui forment le gouvernement insurrectionnel freinent l’élaboration d’un chemin politique précis. 

Les séances de la Commune sont difficiles et se compliquent encore avec l’éclatement des conflits armés contre les versaillais. En effet, les esprits sont accaparés par les stratégies militaires à adopter. Si de grands changements ne sont pas immédiatement entrepris, quelques décisions sont toutefois appliquées : adoption du drapeau rouge et du calendrier révolutionnaire, séparation de l’Église et de l’État, laïcisation, obligation et gratuité de l’enseignement, élection des fonctionnaires, interdiction du travail de nuit dans les boulangeries, récupération des biens du mont-de-piété… Le faible développement de la Commune peut également s’expliquer par le fait qu’elle se refuse à puiser des fonds à la banque de France, contrairement à Thiers, qui n’hésitera pas. 

Guerre civile ou guerre des classes

Très vite isolée des provinces françaises, malgré quelques mouvements communaux rapidement étouffés, la Commune de Paris doit s’imposer face au gouvernement de Thiers. Surnommés "versaillais", les partisans de ce dernier ne tardent pas à prendre les armes. Le 2 avril, les premiers affrontements ont lieu à Courbevoie. Dès le lendemain, les fédérés répliquent mais sont défaits au mont Valérien. Deux de leurs chefs, Flourens et Duval, sont alors fusillés par les versaillais.
À partir de cet instant, les combats qui opposent versaillais et fédérés, ou plus globalement, bourgeois et ouvriers, se prolongent autour de la capitale durant près de deux mois. Les forces sont très inégales : on compte environ 130 000 hommes sous les ordres de Mac-Mahon, du côté de Thiers et à peine 30 000 pour les insurgés. L’issue du conflit semble déjà évidente. Tour à tour, les forts surplombant la capitale cèdent devant les versaillais.  

 

 

 

La semaine sanglante

Le 21 mai, un fédéré informe les versaillais que l’un des bastions des remparts, le Point-du-Jour, près de la porte de Saint-Cloud, est laissé sans garde. Mac-Mahon saute sur l’occasion et parvient à entrer dans Paris, où 500 barricades se dressent dans tous les arrondissements. La ville est envahie, les quartiers tombent les uns après les autres, les massacres se multiplient, les monuments brûlent… C’est la semaine  sanglante. 

Le 28 mai, les dernières résistances sont étouffées après la tuerie au cimetière du Père-Lachaise

 

"La proclamation de la Commune fut splendide ; ce n’était pas la fête du pouvoir, mais la pompe du sacrifice : on sentait les élus prêts pour la mort" (Louise Michel). En effet, la Commune se clôt sur un bilan funeste, que certains justifieront par une folie massive. Malgré sa brièveté, elle a profondément marqué l’histoire de France. Ce nouvel épisode révolutionnaire français est notamment interprété par le théoricien allemand Karl Marx comme la première révolte prolétarienne des temps modernes. Mais les circonstances et les actions désordonnées de la Commune donneront lieu à de grands débats : est-elle vraiment née d’une profonde idéologie socialiste ? A-t-elle simplement donné lieu à une guerre civile issue du patriotisme parisien ou à une véritable guerre des classes entre bourgeoisie et petit peuple, comme l’affirmera Marx ? Quoiqu’il en soit, la Commune, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, n’affectera pas la République. Au contraire, celle-ci sortira plus forte de l’insurrection, qui, aux yeux des Bourgeois et des paysans, lui a permis de prouver sa capacité à rétablir l’ordre social.

Source l’Internaute

Le Pèlerin

La folie semble s’être emparée des deux partis : les Parisiens, femmes, enfants, vieillards inclus, ont été littéralement massacrés. On compte plus de 1300 morts du côté des versaillais pour 25 000 du côté des fédérés. Le nombre de prisonniers parisiens s’élève à près de 40 000, dont la plupart passeront devant les conseils de guerre. Bon nombre d’entre eux seront condamnés à la prison ou à la déportation en Algérie ou en Nouvelle-Calédonie, et quelques centaines à la peine de mort et aux travaux forcés.  
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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 00:16

Mariage à l’ancienne et moderne - Entre le passé et le présent : que choisir ?

mariage-algerien.jpg Chacun de son côté

 

Dans le mariage à l’ancienne, les fiançailles du couple et leur mariage étaient séparés généralement par quelques bonnes années. Parfois plus.

C’est toujours ainsi que les choses se passent. On croit avoir totalement épousé son sujet alors qu’en réalité, on ne l’a même pas écorché dans la forme ou si peu…

Le mariage s’inscrit en deux modes : ancienne et moderne. Nous allons dans ce dossier comparer ces deux modes et montrer ce que nous aurions pu conserver de l’un et bannir de l’autre. Dans le mariage à l’ancienne, par exemple, les fiançailles du couple et leur mariage étaient séparés généralement par quelques bonnes années. Parfois plus. Et cela pour un certain nombre de raisons. La fiancée, dans un premier temps, est guidée par sa mère en ce qui concerne les rudiments de la cuisine, l’art de la table, les différentes recettes de soupe, de plat, de tajine, de gâteau et de dessert.

Au cours de ce «stage en famille», la future mariée doit tout assimiler et même, le plus important, passer aux fourneaux pour mettre en pratique la théorie apprise. Elle doit savoir jongler entre plats traditionnels et plats modernes, savoir recevoir, tenir une discussion, donner son avis sans paraître savante ou prétentieuse. Et quand la maman sait tout faire, comme c’est le cas des «vieilles» d’autrefois, elle exhume pour sa fille toutes les recettes oubliées et si peu réclamées et qui présentent un avantage énorme. Ces recettes ne nécessitant presque pas d’ingrédients et surtout aucune viande, cela peut toujours servir à un jeune couple qui débute dans la vie.

Pendant ce long apprentissage sous la direction d’une mère vigilante, la jeune fille devra savoir être adulte, tenir une maison et surtout être capable de prendre des responsabilités.

Connaissant les défauts de sa fille, la maman soucieuse de son bonheur et surtout de la pérennité de son mariage, lui souffle les astuces à même de l’aider à les contourner, en attendant bien sûr de les gommer. Toutefois, elle lui enseigne aussi et surtout l’art de la patience face aux excès et dépassements de la future belle-famille, que cela vienne des beaux-parents, des belles-sœurs ou des beaux-frères, généralement jeunes.

Elle lui apprend aussi ce qu’elle ne trouvera dans aucun livre : l’art d’être économe sans se montrer avare, comment éviter le gaspillage, les achats inutiles et les cadeaux superflus, l’art d’être une véritable maîtresse de maison autour de laquelle tout se décide et s’articule, même si elle n’en a pas le titre.

Avant de se marier à l’ancienne, la fiancée devait apprendre l’art d’être une femme.

Mariage speed

Aujourd’hui, il suffit de passer commande chez un commerçant informel pour qu’il ramène de France, de Syrie, de Turquie ou d’Italie tout ce que la future mariée aura choisi.

Le mariage moderne est en général très rapide. Entre le moment des fiançailles et le mariage officiel, il s’écoule à peu près six mois, au maximum un an, pas plus. Et là encore, pour des raisons compréhensibles. En premier, la jeune fiancée n’a pas besoin de faire elle-même son trousseau, de coudre des nuits entières, de broder pendant des mois, de rechercher, magasin après magasin le tissu idéal, la paire de chaussures qui sied parfaitement à ses pieds, les mouchoirs assortis.... Elle n’a pas besoin de courir les boutiques pour dénicher les boutons ou les strass qui mettront en valeur ses robes sans les dénaturer. En second, elle n’a pas besoin non plus de faire du porte-à-porte pour trouver «la» couturière, cette perle rare qui lui façonnera le modèle qu’elle a choisi. Aujourd’hui, il suffit de passer commande chez un commerçant informel pour qu’il ramène de France, de Syrie, de Turquie ou d’Italie tout ce que la future mariée aura choisi, et même la robe blanche de ses rêves. Plus besoin non plus de suivre le très traditionnel «stage» de cuisine maternelle pour apprendre à confectionner des plats. Des livres de cuisine achetés en librairie et le tour est joué ! D’autant qu’un choix illimité de recettes y est proposé, aussi bien algériennes, marocaines que tunisiennes. Ces manuels qui vont généralement au moindre détail pourraient en effet aisément remplacer le meilleur des professeurs. Quant aux indispensables conseils pratiques pour recevoir, ils sont apportés dans des manuels de plus en plus nombreux et de plus en plus spécialisés et, surtout, à travers les nombreuses chaînes télévisées qui consacrent le tiers de leur programme à ce genre d’activités. Comme cela se faisait autrefois quand les moyens de communication étaient rudimentaires, voire inexistants. La maman de la future mariée n’est plus obligée de se faire accompagner par une délégation de femmes très proches de la famille pour inviter verbalement chaque convive. L’opération durait parfois presque un mois. Les femmes se déplaçaient à pied et consacraient presque une heure à chaque invité. Grâce aux moyens modernes en cours actuellement, comme le Net, la maman de la mariée peut envoyer des centaines d’invitations individuelles dans la même journée, en moins d’une heure et sans bouger de son salon. Et lorsque le micro est occupé ou hors service, le portable fait parfaitement l’affaire.

Deux familles en une

L’alliance du jeune couple disparaissait au profit d’une plus grande union, d’une plus grande tribu qui pouvait alors faire face à tous les problèmes.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les anciens mariages, ceux de nos pères et de nos grands-pères par exemple ont tenu si longtemps et pourquoi ils ont toujours résisté aux vicissitudes de la vie. C’est l’esprit de famille qui était au-dessus de tout. Les mariages d’antan étaient fondés avant tout sur l’union de deux familles, forte de leurs membres, un rapprochement et une alliance véritables. L’alliance du jeune couple disparaissait au profit d’une plus grande union, d’une plus grande tribu qui pouvait alors faire face à tous les problèmes. Dès lors, la jeune mariée comme le jeune époux faisaient partie intégrante d’une famille autrement plus nombreuse et plus structurée. D’ailleurs, selon les anciennes coutumes, la belle-fille appelait sa belle-mère «yemma» et son beau-père, «baba». Les liens étaient si forts entre les deux familles qu’on en oubliait presque qu’il s’agissait de deux groupes sociaux distincts. Tout se partageait : les peines, les joies, la promotion de l’un de ses membres... Dans l’une ou dans l’autre famille, personne ne se sentait étranger tant la fusion était totale et la symbiose parfaite. Ce qui représentait un atout considérable pour une vie de couple sereine. En fait, de nombreux couples ont matériellement réussi grâce à l’apport des deux familles, leur aide, orientation et recommandations. Certains couples, en difficulté financière, étaient même pris en charge tantôt par une famille tantôt par l’autre. Il arrivait même que les deux familles s’entraident pour assurer, dès le départ, le meilleur avenir possible à leurs enfants. L’une avec une location à l’année ou l’achat carrément d’un magasin pour le nouveau marié et l’autre en prenant en charge son approvisionnement auprès de différents fournisseurs.

Aujourd’hui, ce procédé a toujours cours particulièrement à l’extrême ouest du pays, comme à Tlemcen notamment où l’activité commerciale est pratiquement classée au rang d’institution.

Quand la famille de la nouvelle mariée est aisée, le beau-père propose très souvent à son gendre, surtout lorsqu’il n’a pas de garçon, de gérer avec lui ses biens : une usine, un atelier, un supermarché, un parc roulant ou une entreprise de réalisation. Une chose est sûre, dans le mariage à l’ancienne les deux familles mettent la main à la pâte pour permettre à leur progéniture de démarrer dans la vie dans de bonnes conditions.

Quand les familles s’effacent…

Indépendance n Les femmes, aujourd'hui, travaillent de plus en plus donc disposent de leurs revenus propres. Elles décident de démarrer leur vie de couple seul avec leurs maris en toute liberté. Avantages et inconvénients.

Aujourd’hui, comme on peut le constater autour de nous, les familles s’effacent au profit des couples, adoptant ainsi une attitude plus moderne, moins ringarde et surtout qui cadre avec les contraintes du temps.

Le couple en général habite seul, dans son propre domicile. Il ne doit rien ni à l’une ni à l’autre famille.

En toute indépendance, il mène sa vie loin de la pression familiale. Et de toute évidence, cela ne peut être autrement dans la mesure où la jeune mariée travaille, de nos jours, et possède ses propres revenus et où souvent l’époux a déjà son propre appartement.

D’ailleurs, l’appartement est devenu une condition sine qua non, imposée par la famille de la future mariée, qui ne souhaite pas voir sa fille devenir «l’esclave» de la belle-mère ou son souffre-douleur.

Cet appartement que tous les jeunes appellent aujourd’hui de leurs vœux permet non seulement de s’affranchir du «joug» et du «poids» des deux familles mais aussi de se soustraire aux frais qu’impose, en général, leur présence au milieu d’elles.

Toutefois, cette indépendance au final a un coût, puisque le couple se prend intégralement en charge et paie toutes ses factures, rubis sur l’ongle.

En revanche, quand il est «noyé» dans la famille, ses charges sont, elles aussi, «noyées», puisqu’il ne participe aux frais de la maison que par une quote-part.

Autre avantage de la vie chez les beaux-parents : en cas de maladie ou de malaise par exemple, très tard dans la soirée, le jeune marié ou la jeune mariée n’ont pas besoin de frapper à la porte de leurs voisins pour demander du secours.

La belle-famille est là et se charge de tous les problèmes sans déranger au beau milieu de la nuit qui que ce soit.

Bien sûr que la vie à deux a ses avantages. Ils sont indéniables.

Et parfois cette liberté qui a forcément un coût n’a, en réalité, pas de prix. Le couple peut sortir à l’heure qu’il veut, au moment où il le veut et recevoir qui il veut sans autorisation au préalable et, bien sûr, sans être obligé de se justifier.

C’est peut-être à deux que le couple apprendra à mieux se connaître, à mieux s’apprécier, sans l’écran du reste de la famille. Et encore plus quand il vit hors de la wilaya de résidence des deux familles.

Avec la généralisation du Net, le couple peut recevoir de leurs nouvelles tous les jours et, ce qui ne gâte rien, en temps réel.

De nouvelles formules !

Avec le temps, de nombreuses formules de mariage ont vu le jour chez nous comme ailleurs. En Algérie, le mariage collectif permet d’unir le maximum de couples dans la même journée et à moindre coût. En Suède, le mariage à l’essai est un contrat de «garantie» non renouvelable en cas d’incompatibilité d’humeur. Le mariage par correspondance et par web com. n’a donné, à l’évidence, aucun résultat tangible et les mariages réalité en direct à la télé encore moins.

Source Infosoir Imaad Zoheir

Le Pèlerin

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 19:30

Algérie - Coup de «blues» dans le secteur économique public

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La queue à la wilaya

 

Pour établir une plus grande transparence dans la gestion, la passation et l'exécution des marchés publics, le gouvernement a introduit de nouvelles mesures dans le code les régissant. La mouture du nouveau code des marchés publics a fait l'objet d'un décret présidentiel en date du 7 octobre 2010. Ce qui fait obligation, par conséquent, aux opérateurs publics de respecter depuis cette date les circuits et procédures définis par le nouveau code. Sauf que les fameuses commissions nationales prévues à cet effet n'ont pas encore été installées à ce jour. D'où il en découle un stand-by préjudiciable pour les opérations de passation des marchés publics. Certes, le Premier ministère a diffusé une instruction à l'ensemble du secteur public autorisant ces opérateurs à suivre les stipulations de l'ancien code jusqu'à mise en place de ces fameuses nouvelles commissions. Instruction que beaucoup de cadres gestionnaires ont décidé d'ignorer par crainte de se voir un jour ou l'autre reprocher d'avoir transgressé les règles tel que défini dans le nouveau code. Ils s'en tiennent d'autant à cette attitude que l'actualité judiciaire a concerné ces derniers temps certains de leurs collègues mis sur la sellette pour avoir obéi à des instructions hiérarchiques dont la force de loi n'est pas reconnue par les enquêteurs et les magistrats. D'une façon plus générale, le milieu des cadres dirigeants du secteur public a un coup de «blues» très prononcé. A tort ou à raison, il s'estime victime d'une nouvelle chasse aux sorcières sous prétexte de lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. Il en résulte que beaucoup de cadres sont en quête d'opportunités pour quitter le service public. Presque tous se réfugient dans l'immobilisme s'agissant de la gestion des entreprises dont ils ont la charge.

Le phénomène n'est pas pour faire naître l'optimisme quant à l'éventualité de la redynamisation du secteur public économique telle que recherchée par les autorités. Il touche même une entreprise aussi stratégique que Sonatrach dont les cadres sont totalement tétanisés par la coupe sombre opérée en leur sein par les opérations censées liées à la lutte anticorruption.

Le gouvernement a beau prendre des mesures incitatives pour la relance du secteur économique public, elles ne seront d'aucun effet si ceux à qui la mission incombe de réaliser l'objectif se sentent réduits au rôle de boucs émissaires que l'on sacrifie cyniquement pour détourner l'attention de l'opinion des véritables causes et responsabilités du marasme économique national.

Il en découle que, loin de s'éclaircir, le climat dans le secteur public est à la morosité et à la fuite des responsabilités. Ce qui n'est pas, il faut en convenir, le contexte favorable à la fructification des investissements financiers que l'Etat consent en sa faveur. Si mise à niveau il doit y avoir pour les entreprises du secteur public économique, faut-il aussi faire celle qui consiste à clarifier sans ambiguïté les droits et devoirs de leurs cadres dirigeants et à assurer à ceux-ci une pleine et entière protection quand ils agissent dans la conformité et le respect des deux.

Source le Quotidien d’Oran Kharroubi Habib

Le Pèlerin

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 19:14

Sahara : les agences de voyages annoncent une année blanche

tourisme tam 2010 la deprime

 

La saison vient à peine de commencer, le réveillon du 31 et son cortège de furtifs mais nombreux touristes n'est pas encore passé, mais déjà les professionnels du tourisme du Sud algérien s'inquiètent. La fermeture de certains circuits pour des raisons de sécurité leur fait perdre beaucoup d'argent

Pas plus de 2000 touristes cette année dans l'extrême Sud

Combien de touristes –étrangers et locaux- passent-ils chaque année dans le Sud algérien ? «Environ 20 000 selon les chiffres officiels», avance Nadjah Boudjeloua, secrétaire général de la Fédération nationale des associations d'agences de voyage. «Au cours des dix dernières années, 10 000 touristes en moyenne sont venus dans l'extrême Sud (Hoggar et Tassili) via des voyages organisés. Pour les touristes nationaux, nous n'avons que les statistiques pour la boucle des oasis, soit 200 000 par an, précise Said Boukhelifa, chargé du tourisme saharien au ministère du Tourisme. Mais cette année, en ce qui concerne l'extrême sud, le nombre de touristes ne dépasse pas les 2000…». En particulier à Tamanrasset, à en croire les professionnels du tourisme sur place. «A l'exception des étrangers qui viennent dans le cadre de missions, les particuliers sont très rares», constate une agence de voyages locale. Sur les milliers de circuits fermés (El Ghoussour, Tinakachaker, Tagrera, Tagelmemt, Tahagart…, ndlr) pour des raisons de sécurité, il ne resterait plus que des possibilités d'excursions de quatre à cinq jours maximum. «Le Hoggar est clairement plus touché que le Tassili, reconnaît Nadjah Boudjeloua. C'est pourquoi nous espérons que le flux perdu par cette région sera compensé par les touristes qui se rabattront sur la région de Djanet.»

Seule une douzaine d'agences pourront traverser cette crise

Pour les agences et certains cadres du ministère, cette saison est déjà qualifiée de «blanche». Et il ne faut pas se faire d'illusion : sur les quelque 130 agences du Sud –il y en a un peu plus de 80 dans Tamanrasset et ses environs, et une cinquantaine dans le Tassili- ne résisteront que les plus grandes, solides financièrement, et les plus sérieuses. «Et cela ne dépasse pas la douzaine», souligne un cadre du ministère. Et un autre de dénoncer plus virulent : «Si les agences développaient des circuits vraiment originaux au lieu d'exploiter toujours les filons qui rapportent, comme l'Assekrem, elles n'auraient pas à déposer le bilan.». Pour Bachir Djeribi, président du Syndicat national des agences de voyages, ce genre de remarque est un mauvais procès d'intention. «De nouveaux créneaux ont été ouverts et certains professionnels ont réellement investi. Moi-même, via Kendo Adventure Tamanrasset, j'ai acheté des VTT à 2 700 euros ! Depuis 2005, je développe le quad, la moto et la rino. Et depuis trois ans, j'attends des autorisations pour un projet d'introduction de montgolfières et d'école de pilotage»

Plus de cent personnes par circuit se retrouvent sur le carreau

«Que va-t-on faire de nos employés ? On ne travaille pas comme n'importe quelle agence !, se plaint un professionnel du Hoggar qui a fermé son agence. Dans le Sud, un déplacement coûte cher. On ne peut mettre que quatre personnes dans un 4x4. Huit jours de circuit mobilisent environ 110 personnes en emplois directs et indirects : guides, cuisiniers, chameliers, artisans, bouchers». Sans compter les frais d'entretien. «Changer un jeu de pneus, remplacer le matériel de couchage ou de restauration… tous ces frais représentent 25 à 30% du budget d'une agence, estime Bachir Djeribi. Et même la plus modeste embauche trois à quatre personnes à l'année. Car pour avoir une bonne saison, les meilleurs guides et les meilleurs cuisiniers, il faut les payer à l'année pour être sûrs qu'ils ne partiront pas ailleurs. Conclusion : une petite structure qui emmène quatre personnes en excursion à l'Assekrem y sera de sa poche».

Avant un premier bilan chiffré, à attendre fin avril, les investisseurs pourront aborder leurs problèmes avec les services du ministère du Tourisme et de l'Artisanat qui organisent une rencontre nationale à Alger au courant de la première quinzaine du mois de janvier 2011.

Source le Quotidien d’Oran Malika Bechari

Le Pèlerin

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 16:42
Algérie - Lancement des projets de réalisation de six centrales Sonelgaz

Dans la foulée de sa politique d’en finir avec les carences en électricité, Sonelgaz lancera à partir du 1er trimestre 2011, six grands projets de réalisation de six nouvelles centrales électriques d’une capacité globale de 2 600MW.

Dans la foulée de sa politique d’en finir avec les carences en électricité, Sonelgaz lancera à partir du 1er trimestre 2011, six grands projets de réalisation de six nouvelles centrales électriques d’une capacité globale de 2 600MW.

La crème des majors mondiaux de l’électricité joue des coudes.

Il s’agit surtout de Cegelec (France) et General Electric, talonnés par Alstom, Siemens et derrière l’italien Ansaldo qui s’accroche coûte que coûte au peloton. Le programme 2011 de Sonelgaz porte sur l’installation de six nouvelles unités à Misserghine (Oran), Aïn Djasser (Sétif), Fkirina, Jijel, Cap Djinet et El Oued.

Si la bataille fait rage sur le pont de ces projets entre les protagonistes étrangers, la grande partie des études et du génie civil devra être réalisée par des entreprises nationales. Une condition du cahier de charges qui va dans la cohorte de la politique gouvernementale qui veut faire bénéficier les opérateurs locaux (publics et privés) dans les projets du quinquennal 2010/14.

Pour rappel, le projet de construction de la première ferme éolienne à Adrar a été « provisoirement » confié, le 13 décembre dernier, à Cegelec, à l’issue d’une séance publique consacrée à l’ouverture des offres commerciales relatives à l’appel d’offres international portant sur ce projet. D’après un responsable algérien, Cegelec a compris les nouvelles donnes économiques algériennes et, désormais, le français est en train de peaufiner ses dossiers en vue des prochains appels d’offres de Sonelgaz qui seront nombreux. En effet, d’ici à 2019,

Sonelgaz compte investir 3.000 milliards de dinars, soit 28,5 milliards d’euros, dont près de la moitié -1.200 milliards de DA – seront alloués pour des projets inscrits vers 2015-2016. A contrario, les finances de Sonelgaz sont loin d’être au beau fixe, plombées par une dette de 300 milliards de DA (2,9 milliards d’euros) environ et 1,5 milliard de DA (14,3 millions d’euros) d’intérêts bancaires annuels, dus aux créances non recouvrées – près de 341 millions d’euros en 2008, soit 24 % de son chiffre d’affaires. Avec ces projets d’investissements, Sonelgaz compte aller vers l’exportation et aplanir de la sorte ses déficits.

Les six nouvelles centrales produiront 2.600 mégawatts

Après la concrétisation du plan d’urgence des 2.000 mégawatts produits par sept centrales électriques, mises récemment en service à travers le territoire national, les six nouvelles centrales produiront 2.600 MG pour mettre une fois pour toute à l’aise Sonelgaz, au moins, durant la prochaine décennie.

Pour rappel, le plan dit des 2.000 MW dénombre sept centrales électriques de type turbines à gaz pour un coût d’investissement de près de 2 milliards de dollars. Il s’agit des centrales de Batna, Relizane, Larbaa, Alger-Port, Oran-Est, Annaba et M’sila. La centrale d’Oran-Est, d’une capacité de 80 MW a été mise en service en mars 2008, rappelle-t-on.

Les centrales turbines à gaz du plan 2.000 MW, récemment mises en service et la méga-centrale de Hadjret Nouss (1.200 MW), ont permis de renforcer les capacités de production du pays de près de 2.726 MW. Ces capacités permettent déjà d’exporter 100 à 200 MW vers le Maroc. Pour les perspectives, Sonelgaz annonce un programme sur cinq années destiné à augmenter les capacités de production de l’énergie électrique. Le coût de ce projet est estimé à 3.000 milliards de dinars et dont près de la moitié, soit 1.200 milliards de dinars seront consommés d’ici 2015.

Source Le Financier

Le Pèlerin

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