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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 05:02

Le bol de bois

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Je vous assure que vous vous rappellerez du Bol de bois demain, dans une semaine, un mois, une année…

Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa bru et son petit-fils de quatre ans.

La main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée et sa démarche vacillante.

La famille mangeait ensemble à la table. Mais, le vieux grand-papa éprouvait de la difficulté à manger. Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.

Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.

Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.

Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa »

« J’en ai marre du lait renversé, du bruit qu’il fait en mangeant et de la nourriture sur le plancher. »

Alors, avec son épouse, il installait une table dans un coin de la cuisine.

Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.

Étant donné que le vieil homme avait brisé de la vaisselle, sa nourriture était servie dans un bol de bois.

Quand la famille jetait un coup d’œil en direction de grand-papa, il leur arrivait de voir une larme glisser sur la joue du vieil homme pendant qu’il était assis tout seul.

Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui lorsqu’il échappait sa fourchette ou sa nourriture.

Le petit-fils observait tout en silence.

Un soir, avant le souper, le papa remarquait son fils qui jouait avec des morceaux de bois qui jonchaient le plancher.

Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? » Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,

« Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand. »

Le petit garçon sourit et continuait son travail.

Ces mots ont eu l’effet d’une bombe sur les parents qui devinrent silencieux. Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues… Sans dire un mot, ils savaient ce qu’ils devaient faire.

Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le ramener gentiment à la table familiale.

Pour le reste de ses jours il mangea tous ses repas avec la famille. Et pour quelque raison, ni le fils ou son épouse ne firent de cas quand il échappait sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.

Sur une note positive, j’ai appris que, peu importe quoiqu’il arrive, aussi mauvais que cela semble aujourd’hui, la vie continue, et elle sera meilleure demain.

J’ai appris que nous pouvons en dire beaucoup au sujet d’une personne de la façon qu’elle se comporte devant quatre choses :

Une journée de pluie, les personnes âgées, des bagages égarés et des lumières d’arbre de Noël emmêlées.

J’ai appris que gagner sa vie n’est pas la même chose que de « vivre sa vie. »

J’ai appris que la vie nous donne quelquefois une deuxième chance.

J’ai appris que l’on ne doit pas poursuivre sa vie avec une mitaine de receveur dans chaque main. Nous avons besoin de remettre quelque chose aux autres quelquefois. J’ai appris que si on poursuit le bonheur, il va nous échapper.

Mais, si vous vous concentrez sur votre famille, vos amis, les besoins d’autrui, votre travail et l’accomplissement des choses au meilleur de vos capacités, le bonheur vous trouvera bien.

J’ai appris que lorsque je prends une décision avec mon cœur, je prends normalement la bonne décision.

J’ai appris que même si je ressens de la douleur, je n’ai pas besoin de devenir un casse-pieds pour les autres.

J’ai appris que chaque jour, nous devrions étendre le bras et toucher quelqu’un d’autre.

Le monde aime cette touche humaine… se tenir pas la main, une accolade chaleureuse ou simplement une tape dans le dos….

J’ai appris que j’en ai encore beaucoup à apprendre.

J’ai appris que vous devriez faire suivre ceci à tous ceux et celles que vous aimez.

Je viens de le faire!

LA BOUGIE DE L’AMITIÉ

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Remarquez à la fin, la date quand la bougie fût allumée.

CELA VA VOUS DONNES LA CHAIR DE POULE.

Je ne suis pas celui qui la laissera sans suite. J’ai foi en elle...

Les anges m’ont accompagné tout au long de ma vie… et ils m’escortent toujours.

Ceci est pour vous tous et vous toutes qui êtes des personnes précieuses pour moi,

Je prie pour votre bonheur

La Bougie de l’Amour, l’Espoir et l’Amitié!

Cette bougie a été allumée

Le 15 septembre 1998

Quelqu’un qui vous aime a fait en sorte

de la garder « allumée », en vous l’envoyant.

Ne laissez pas la Bougie de l’Amour, l’Espoir et l’Amitié s’éteindre.

Faites-la suivre à tous/toutes vos ami(e)s et les personnes que vous aimez!

Que Dieu vous bénisse !

Le Pèlerin

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 05:01

«30 ans, ça suffit !»

Le vent de la colère semble se propager dans le monde arabe.

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Ce jeudi, c’était au tour du Yémen d’exprimer son ras-le-bol et son rejet du chef de l’Etat au pouvoir depuis trois décennies.

Des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi à Sanaâ à l'appel de l'opposition, réclamant le départ du Président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Le Président tunisien «est parti après 20 ans, 30 ans au Yémen, ça suffit», scandaient les manifestants en référence au mouvement de contestation populaire sans précédent en Tunisie qui a chassé le président Zine El-Abidine Ben Ali après 23 ans au pouvoir.

«Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir», «l'heure du changement a sonné», répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés à l'appel de la «Rencontre commune», une coalition de l'opposition. Celle-ci a organisé quatre manifestations distinctes dans la capitale yéménite pour «disperser les forces de police», selon l'un des organisateurs. La police n'est pas intervenue contre les manifestants. Mais le Congrès populaire général (CPG, parti au pouvoir), a organisé quatre meetings qui ont rassemblé des milliers de personnes dans la capitale pour faire contrepoids aux manifestations de l'opposition. Au pouvoir depuis 1978, M. Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013. Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat. L'opposition accuse, en outre, le président Saleh, 68 ans, de vouloir transmettre la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée. Mais le chef de l'Etat s'est défendu dans un discours télévisé dimanche soir de vouloir transmettre le pouvoir à son fils. «Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir», a-t-il dit. Le Yémen est un des pays arabes les plus pauvres et l'unique république de la péninsule arabique. Les manifestations de ce jeudi s'inscrivent dans le cadre d'un programme de protestations de l'opposition, à l'approche des élections législatives prévues le 27 avril.

Le CPG et les partis de l'opposition avaient décidé d'engager le dialogue pour faire évoluer le Yémen vers un régime parlementaire avant ces élections, mais ce dialogue a marqué le pas. La «Révolution du Jasmin» en Tunisie ayant provoqué une onde de choc dans plusieurs pays arabes, notamment en Egypte, théâtre cette semaine de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, a donc vite «contaminé» le Yémen.

Source Infosoir R. I./AFP

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:45

Egypte: heurts entre police et manifestants anti-Moubarak, 500 arrestations

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Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté mercredi en Egypte où la police a procédé à quelque 500 arrestations, au deuxième jour d'une mobilisation sans précédent contre le président Hosni Moubarak au pouvoir depuis trois décennies.

Des affrontements ont eu lieu dans le centre du Caire avec plusieurs centaines de manifestants ainsi que, plus à l'est, dans la ville portuaire de Suez où 2.000 personnes se sont rassemblées, selon un journaliste de l'AFP sur place et des témoins.

Les accrochages lors des manifestations de mardi ont fait quatre morts, trois manifestants et un policier.

Frappées d'une interdiction stricte par les autorités, les manifestations ont été moins nombreuses que la veille.

Au total, au moins 700 personnes ont été arrêtées lors des deux jours de manifestations, 500 mercredi, dont 90 au Caire, et 200 la veille, selon les services de sécurité.

Les Etats-Unis ont appelé l'Egypte, un de leurs proches alliés, à lever l'interdiction de manifester, et à ne pas en outre perturber le fonctionnement des réseaux sociaux sur internet, très utilisés par les manifestants.

Le site de micro-blogs Twitter a dit avoir été bloqué en Egypte depuis mardi après-midi, ainsi que les applications liées à ce service. Le site internet suédois Bambuser, qui permet de visionner directement "en flux" sur l'internet des vidéos filmées par téléphone mobile ou webcam, a aussi été bloqué.

Selon le site spécialisé dans la surveillance d'internet Herdict.org., il était impossible de se connecter au site de socialisation Facebook mercredi en Egypte. Sur place des utilisateurs ont fait état de problèmes ponctuels d'accès.

Fer de lance de la contestation, le "Mouvement du 6 avril", un groupe de militants pro démocratie, a appelé à ces protestations "pour demander le droit de vivre, la liberté et la dignité".

En dépit de l'avertissement du ministère de l'Intérieur contre tout "acte de provocation, rassemblement de protestation (ou) marche ou manifestation", des militants avaient indiqué à l'AFP qu'ils n'en tiendraient pas compte et que les rassemblements auraient lieu.

Ces manifestations anti-gouvernementales, qui ont mobilisé des milliers de personnes à travers tout le pays, sont les plus importantes du genre survenues en Egypte depuis l'arrivée au pouvoir de M. Moubarak, 82 ans, en 1981.

Dominées par des slogans demandant son départ, elles se sont inspirées de la révolte tunisienne qui a poussé à la fuite le président Zine El Abidine Ben Ali à la mi-janvier.

"Des milliers de personnes manifestent contre la pauvreté, le chômage, l'inflation et la corruption, et demandent le départ du gouvernement", a titré le quotidien égyptien indépendant al-Masri al-Yom.

La bourse du Caire a clôturé en baisse de 6,14%, et la livre égyptienne a plongé dans la journée à 5,83 livres pour un dollar, son plus bas niveau depuis 2005.

Les appels se sont multipliés de l'étranger demandant à l'Egypte d'engager des réformes répondant aux attentes de sa population.

Le gouvernement devrait être "sensible" aux aspirations de son peuple, a jugé la présidence américaine, en encourageant Le Caire à "mener des réformes", alors que l'Union européenne a exhorté ce pays à écouter les demandes de changement politique.

Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, et plus de 40% de sa population vit avec moins de deux dollars par jour et par personne. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune Tunisien qui avait déclenché la révolte dans son pays.

Des milliers de manifestants lançant des slogans hostiles au pouvoir ont défilé mardi 25 janvier en Egypte à l'initiative de mouvements d'opposition s'inspirant de la révolte tunisienne, face à un déploiement policier massif. Durée: 00:55

Après la Tunisie, la révolte gagne le plus peuplé des pays arabes.

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:44

Les troubles dans le monde arabe depuis la révolution tunisienne

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Le mouvement de contestation qui a provoqué la chute du président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali, le 14 janvier, a fait tache d'huile dans les autres pays arabes.

EGYPTE

17 janv: Un homme a tenté de s'immoler par le feu au Caire, un geste rappelant celui d'un Tunisien ayant déclenché les émeutes dans son pays.

18 janv: un chômeur de 25 ans succombe à ses brûlures après s'être immolé par le feu à Alexandrie (nord). Un avocat tente de s'immoler au Caire. Le 20, deux ouvriers effectuent le même geste.

 25: trois manifestants et un policier trouvent la mort lors de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981. 200 arrestations.

26: des affrontements opposent policiers et manifestants lors d'une nouvelle journée de manifestations malgré l'interdiction des autorités. 500 arrestations.

ALGERIE

5 janv: Cinq jours d'émeutes contre la vie chère font cinq morts et plus de 800 blessés. Le mouvement s'arrête après l'annonce d'une baisse de prix des produits de première nécessité.

22: la police empêche une manifestation "pour la démocratie" à Alger. Une vingtaine de blessés.

Deux décès par immolation et six tentatives depuis le 14 janvier.

JORDANIE

14 janv: Des milliers de personnes manifestent dans plusieurs villes pour protester contre la vie chère et la politique économique.

16: Près de 3.000 personnes participent à un sit-in à Amman appelant à la propagation de "la révolution tunisienne".

21: Plusieurs milliers de personnes manifestent à Amman malgré l'annonce de nouvelles mesures sociales.

SOUDAN

16 janv: Des partis d'opposition réclament la "fin du régime totalitaire" du président Omar el-Béchir et demandent la démission du ministre des Finances jugé responsable de la hausse des prix des denrées alimentaires.

Début janvier, des heurts opposent la police à des étudiants protestant contre la hausse des prix.

25: un cas mortel d'immolation sur le marché d'Omdurman, limitrophe de Khartoum.

OMAN

17 janv: Près de 200 manifestants à Mascate protestent contre la cherté de la vie, un défilé modeste mais très rare dans cette monarchie arabe du Golfe.

MAURITANIE

17 janv: un homme d'affaire mécontent du régime s'immole à Nouakchott.

MAROC

Trois personnes tentent de s'immoler le 21 janvier, une autre le 25. Le Maroc a lancé des appels d'offre pour l'achat d'importantes quantités de céréales, afin d'éviter des pénuries pesant sur le climat social.

YEMEN

18 janv: les forces anti-émeutes dispersent une manifestation d'un millier d'étudiants à Sanaa appelant à un changement démocratique et les "peuples arabes à se révolter contre leurs dirigeants".

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:22

La peur gagne les hautes sphères du pouvoir

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Surpris par les dernières émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes du pays, le pouvoir algérien donne plus que jamais l’impression d’être sur la défensive et de ne pas trop savoir quoi faire pour éviter, d’abord, de connaître le même sort que celui enduré par le régime de Ben Ali et, ensuite, calmer durablement le grondement de la rue.

La décision des autorités d’interdire la marche à laquelle avait appelé, samedi dernier, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et de sortir la «grosse artillerie» (des milliers de policiers en tenue et en civil ont été mobilisés ce jour-là) pour empêcher, justement, Saïd Sadi et ses partisans de battre le pavé, montre que les décideurs ont une peur bleue de voir cette initiative marquer le point de départ d’une contestation qui s’élargirait à tout le pays tant ils se savent aujourd’hui rejetés par la population. Surtout depuis que WikiLeaks a révélé leurs manigances ainsi que leur véritable visage. Cela pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi plus personne n’ose s’adresser à la société.

Le maintien à ce jour, dans l’Algérois, de l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé le jour de la marche avortée du RCD prouve que la crainte de voir un scénario à la tunisienne ou à l’égyptienne se produire en Algérie ne s’est pas estompé au sein des différents cercles du pouvoir. Des sources affirment qu’il va même crescendo. Afin de désamorcer la bombe sociale sur laquelle il est assis, le pouvoir, avons-nous appris de bonnes sources, a pris la décision d’importer d’importantes quantités de blé, de lait en poudre, de sucre, des médicaments, de légumes secs et d’huile. But de l’opération : faire en sorte à ce qu’il n’y ait aucune pénurie durant les prochains mois. La proposition de procéder en urgence à ces achats a été faite par le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, qui a d’ailleurs passé le plus clair de son temps, hier, à convaincre l’opinion qu’aucun produit ne sera absent des étals à moyen et long terme.

Ce n’est pas tout. Pour résorber la colère de la population et éviter de mettre le feu aux poudres, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a également, selon le site d’information Algérie Plus, «ordonné à ses ministres de suspendre les opérations de relogement ou de démolition, d’éviter toute pénurie de gaz en bouteille, d’eau, de surseoir aux contrôles fiscaux et d’assurer la disponibilité de liquidités dans les bureaux de poste». Ces «ordres» sont assortis, en outre, révèle la même source, d’«une interdiction de vendre de l’essence en jerricans pour circonscrire une généralisation des immolations, alors que les imams ont été invités à prêcher que le suicide est un grand péché». Les responsables locaux, les walis, les chefs de daïra et les présidents d’APC sont, quant à eux, tenus de répondre aux doléances des citoyens avec la plus grande célérité. Parallèlement à ces mesures, d’autres sources révèlent que le pouvoir ne serait également pas contre l’idée d’aménager au système une soupape de sécurité et de faire un certain nombre de concessions au plan politique, avec en prime le départ du gros de la composante de l’actuel gouvernement.

D’où, d’ailleurs, la multiplication des rumeurs, depuis mardi, annonçant un remaniement imminent de l’Exécutif. Seulement, on redoute, dit-on, que l’opposition et la population considèrent cette initiative comme un signe de faiblesse et profite de la conjoncture actuelle pour demander un changement radical, comme cela s’est produit en Tunisie. Un changement qui pourrait tout emporter sur son chemin.

En un mot, le pouvoir, à sa tête le président Bouteflika, semble bien coincé entre le marteau et l’enclume, surtout qu’il sait mieux que quiconque que la situation a atteint un important niveau de pourrissement et que la population ne se satisfera plus de simples demi-mesures.

Source El Watan Zine Cherfaoui

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:19

Algérie - Wilaya de Bouira - Engouement des femmes pour le sport

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Sports collectifs ou individuels, la gent féminine s’y invite depuis quelque temps bravant tabous et préjugés.

La salle omnisports, tout comme le centre sportif de proximité de la ville de Bouira, qui compte près de 1500 adhérents, accueillent quotidiennement un très grand nombre de jeunes et de moins jeunes pour y pratiquer les diverses disciplines sportives de leur prédilection. Un fait nouveau méritant d’être signalé à propos de ces activités sportives : une partie assez importante de cette masse juvénile fréquentant ces espaces est de sexe féminin. Sports collectifs ou individuels, la gent féminine s’y invite depuis quelque temps, bravant les tabous et les préjugés, à telle enseigne que le nombre est sur une courbe toujours ascendante. Elles représentent, selon le responsable de la salle OMS, Djeralfia Nassim, un taux de 30%, soit près de 450 membres dont l’âge varie entre 6 ans et plus de 40 ans. En effet, elles sont assez nombreuses à pratiquer des disciplines jadis «réservées», du moins à Bouira, au sexe dit fort.

Ainsi donc, nos filles s’exercent, sportivement parlant, pour le bien de leur santé morale et physique et pour le bien de la société en général, assez longtemps confinée, à Bouira, dans un conservatisme sclérosant. Ces filles s’impliquent aussi quasiment dans la grande majorité des disciplines, tels que volley-ball, football et, prochainement, handball, judo, karaté do, full contact et Tai Kwan Do, pour ne citer que ces deux catégories de sports collectifs et de combat. En plus de ces disciplines sportives, elles pratiquent également l’aérobic, pour les fillettes de 6 à 14 ans (au nombre de 30) et l’aérobic fitness pour les adultes (au nombre de 25).

D’ailleurs, concernant ces deux catégories de sport, le responsable de la salle OMS nous apprendra que «certaines ont atteint le niveau national». Notons que ladite salle de sports n’a ouvert ses portes que vers la fin de l’année 2004 et que son éloignement pose problème, du moins pour la gent féminine. Ce qui freine quelque peu le grand engouement de ces sportives. Mais cela n’empêche pas que la salle enregistre quotidiennement de nouvelles adhérentes. «Pour ce qui est des fillettes, le mérite revient principalement aux parents qui les accompagnent des quatre coins de la ville par leurs propres moyens de locomotion», nous dira en substance le chef de la salle omnisports.

Cette effervescence et cet afflux s’expliquent, remarque-t-on, par le fait que la prise en charge de tous les sportifs est assurée par un encadrement de qualité, puisque des docteurs d’Etat, des conseillers de haut niveau et des détenteurs de magisters en sport contribuent au succès de l’application des programmes.

A ce sujet, notre interlocuteur dira que «c’est l’unique unité à Bouira-ville, et bien qu’elle soit dotée d’une grande salle et de 4 salles annexes de gymnastique, le programme est excessivement chargé», ce qui nécessite la création de nouvelles salles dans les quartiers populeux.

Source El Watan Belkacem Mechoub

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:11

Gare à ceux qui s’aventureraient à Cherchell pour replonger dans cet univers autrefois paradisiaque.

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La déliquescence a atteint aujourd’hui un degré incroyable. Il suffit de se rendre au marché qui vient juste d’être «relooké» et aménagé à coups de milliards. Son état actuel est déplorable, avec l’anarchie dans la disposition des «box» de commerce et l’insalubrité qui a pris une autre dimension, ne laissant point indifférents les citoyens et les citoyennes. Les policiers qui voulaient mettre de l’ordre se sont rapidement volatilisés, laissant libre cours aux nombreuses personnes qui se fichent de la réglementation, de l’hygiène et du civisme.

Beaucoup de citoyens s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité des travaux engagés par l’APC. Ni l’administration du commerce ni celle des impôts ne se sentent concernées par la multiplication des «commerçants» informels.

L’absence d’hygiène a transformé cet espace public en un paradis pour les centaines de rongeurs qui défient l’être humain. Un détour au marché de Cherchell illustre parfaitement l’absence de l’Etat dans la gestion les affaires publiques locales. «Vous pouvez écrire qu’il y a de l’anarchie au marché, nous déclarait le P/APC, en présence de certains responsables locaux et de la wilaya, je vous défie», ajoute-t-il. De même dans un établissement scolaire du cycle primaire de la cité Mahem, construit depuis très peu d’années, les parents d’élèves dénoncent l’indifférence à l’égard des écoliers. Un manque de portemanteaux dans les 13 classes de l’école a entraîné la propagation des poux, les sanitaires sont déjà vétustes et l’absence d’hygiène est criante, d’autant qu’une réfection de la plomberie et des sanitaires est souhaitée.

L’absence de chauffage dans les classes oblige les bambins à ne pas ôter leur veste ou manteau en classe ; aucun repas chaud n’est servi aux élèves. Pourtant, selon l’association des parents d’élèves, un emplacement existe pour une cantine. Le manque d’hygiène au niveau des 13 classes est justifié par l’insuffisance de femmes de ménage. Enfin, il suffit de visiter l’école aujourd’hui pour se rendre compte qu’elle n’a pas été construite selon les normes. L’APC de Cherchell attend le budget pour doter cette école de chauffage, tandis que les parents d’élèves attendent l’arrivée des agents d’entretien pour le nettoyage des classes. L’Etat a alloué une enveloppe pour réaliser une école primaire, afin de permettre aux garçons et aux fillettes d’étudier dans de bonnes conditions. Hélas, ce n’est pas le cas pour cette école.

Source El Watan M'hamed Houaoura

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:07

Hosni Moubarak sommé de quitter le pouvoir

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Prenant note des demandes de changement politique des manifestants égyptiens et dressant certainement un parallèle avec la Révolution en Tunisie, Washington et l’Union européenne pressent le raïs Moubarak à les écouter.

En plus des nombreux appels des organisateurs des manifestations anti-régime de mardi en Égypte à poursuivre la contestation, malgré l’interdiction du président Hosni Moubarak, les États-Unis et l’Union européenne ont interpellé ce dernier pour qu’il réponde à ces aspirations qu’ils jugent “légitimes”. Sur le terrain, un manifestant est décédé, hier, succombant à ses blessures reçues la veille à Suez, à une centaine de kilomètres à l’est du Caire. Cela porte à quatre le nombre de personnes tuées dans des affrontements — trois manifestants et un policier. Ainsi, le Mouvement du 6 avril, un groupe de militants pro démocratie, a annoncé qu’il appelait à de nouveaux rassemblements dans le centre du Caire, “pour demander le droit de vivre, la liberté et la dignité”.

Les manifestations antigouvernementales de mardi, qui ont mobilisé des milliers de personnes à travers le pays, sont les plus importantes du genre survenu en Égypte au cours des trois décennies de présence du président Hosni Moubarak à la tête de l’État. Inspirées de la révolte tunisienne qui a conduit au départ du président Zine El Abidine Ben Ali à la mi-janvier, elles sont dominées par des slogans demandant le départ de M. Moubarak, 82 ans, au pouvoir depuis 1981. Quelque 200 personnes ont été arrêtées, mardi, lors des manifestations, selon les services de sécurité. Devant cette situation, Washington et Bruxelles ont appelé le président égyptien à répondre à ces demandes de changement. Pour l’Union européenne, les manifestations en Égypte reflètent les aspirations de la population en faveur du “changement politique” et constituent un “signal” après les évènements en Tunisie. Le porte-parole de Catherine Ashton, Maja Kocijancic, a affirmé, dans un communiqué, que “des milliers de citoyens égyptiens se sont rassemblés dans les rues du Caire pour exprimer leur souhait de changement politique”. Elle a souligné que “l’Union européenne suit de près les manifestations qui se déroulent actuellement au Caire et les considèrent comme le signal des aspirations de beaucoup d'Égyptiens dans le sillage des évènements survenus en Tunisie”.

La même source indiquera que l’UE appelle, en outre, les autorités égyptiennes à “respecter et à protéger le droit des citoyens égyptiens à manifester” de manière pacifique et à prendre note de leur souhait légitime “à ce que des décisions politiques soient prises pour répondre à leurs problèmes quotidiens”. De son côté, la Maison-Blanche a exhorté, sans détour, le gouvernement égyptien à écouter les aspirations de sa population et à respecter les droits démocratiques.

“Le gouvernement égyptien a une occasion importante d'être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l'Égypte”, lit-on dans le communiqué de la Maison-Blanche. Il précise que “les États-Unis sont engagés à travailler avec l’Égypte et le peuple égyptien pour faire avancer ces objectifs”. “Nous soutenons les droits universels du peuple égyptien, y compris le droit à la liberté d’expression, d’association et de rassemblement”, ajoute le communiqué.  Ce communiqué de la Maison-Blanche au ton inhabituellement ferme a été publié plusieurs heures après que le président Barack Obama eut déclaré dans son discours sur l’état de l’Union qu’en Tunisie, “la volonté du peuple s'est révélée plus puissante que l'étreinte d'un dictateur”.

Source Liberté Merzak Tigrine

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:04

Le gouvernement ordonne le déblocage de plusieurs dossiers économiques

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Alors que des rumeurs évoquent avec insistance un remaniement ministériel, le gouvernement, soumis à de fortes pressions, a commencé à agir sur plusieurs dossiers économiques. Selon nos informations, plusieurs dossiers de petite et de moyenne envergure seront débloqués dans les prochains jours. Le gouvernement a instruit les wilayas et les administrations locales en ce sens. Ces administrations ont même été autorisées à négocier un assouplissement de la règle dite 51/49 avec des investisseurs étrangers.

Dans une seconde étape, les autorités vont débloquer d’autres projets d’investissements notamment étrangers, actuellement en souffrance. Plusieurs lois et mesures prises dans le cadre des lois de finances complémentaire 2009 et 2010 seront abrogées ou assouplies. Parmi elles, celle des 51/49, a ajouté notre source.

Ce recul du gouvernement constitue la seconde mesure prise par les autorités suite aux dernières émeutes populaires. Le gouvernement avait déjà baissé les prix du sucre et de l’huile. Mais ces mesures risquent de s’avérer insuffisantes face à la montée des revendications en faveur de l’ouverture politique et pour un véritable changement. Sur ce plan, le pouvoir semble hésitant. Selon nos informations, le 22 janvier, jour de la marche avortée du RCD, le Haut conseil de sécurité s’est réuni à Alger pour la première fois depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999.  

Source TSA Samir Allam

Le Pèlerin

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:01

Alger et Paris parlent du Sahel

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La question du Sahel a toujours transcendé son aspect strictement sécuritaire pour déteindre sur les relations entre les deux pays.

Le vice-amiral d’escadre Philippe Combes, adjoint au chef d’état-major des armées françaises pour les relations internationales, était à Alger depuis le 25 de ce mois dans le cadre d’une visite qui se terminera aujourd’hui. C’est ce que rapporte un communiqué des services de l’ambassade de France à Alger, rendu public hier, précisant que cette visite entre dans «le cadre de la troisième session plénière de la commission mixte de coopération en matière de défense». Mais l’élément saillant de cette visite a été certainement, le dossier du Sahel abordé explicitement dans le communiqué de l’ambassade de France. «Cette visite a par ailleurs, été mise à profit pour évoquer les questions de sécurité intéressant les deux pays, notamment le dossier du Sahel, avec les représentants du ministère de la Défense nationale, mais aussi avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel», lit-on dans le communiqué de l’ambassade. C’est la première fois que ce dossier est évoqué publiquement et de manière officielle. Pomme de discorde entre Alger et Paris, la question du Sahel a toujours transcendé son aspect strictement sécuritaire pour déteindre sur les relations entre les deux pays. Aussi, cette rencontre est-elle le prélude d’un dégel des relations entre Alger et Paris à la lumière des derniers développements qui marquent la rue arabe? L’Algérie a toujours dénoncé l’intervention unilatérale de l ’armée française au Sahel, cela d’une part. D’autre part, l’approche strictement militaire entreprise par la France dans cette zone n’a pas été d’un grand succès. Bien au contraire, l’armée française aura subi deux échecs cuisants engendrant la mort de trois de ses ressortissants. L’Algérie, dont l’approche est partagée par les Américains, a toujours considéré que la présence des forces étrangères dans cette région hautement sensible, donnerait une légitimité aux réseaux terroristes de vouloir libérer le territoire occupé. C’est en quelque sorte reproduire un Afghanistan au Sahel et légitimer ainsi les actions d’Al Qaîda. Les répercussions de l’unilatéralisme français ne sont pas faites attendre puisque désormais, Paris représente la cible privilégiée d’Al Qaida. Dans un enregistrement audio diffusé il y a quelques jours, par la chaîne satellitaire Al Jazeera, Oussama Ben Laden a menace la France de représailles: «La France va payer cher sa politique en Afghanistan et ailleurs.» Ce sont donc toutes ces questions qui seront abordées lors de la visite de l’adjoint au chef d’état-major des armées françaises à Alger avec le général- major Mohamed Zenakhri, conseiller du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Le responsble militaire français a par ailleurs, évoqué les activités de coopération réalisées entre les forces armées des deux pays en 2010. «Au nombre d’une quarantaine, ces activités illustrent le bon niveau des relations militaires entre les deux pays, actions complétées par le suivi de formations en France dans des centres ou écoles militaires et civils», note le communiqué de l’ambassade. Ces activités relèvent pour l’essentiel de visites d’organismes ou d’unités, dans les secteurs de l’armement et de la santé militaire. Les deux Marines réalisent aussi, un exercice annuel en Méditerranée, baptisé Raïs Hamidou.

Source L’Expression Brahim Takheroubt

Le Pèlerin

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